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Une enquête de Malin Fors tome 2 sur 6

Max Stadler (Traducteur)Lucile Clauss (Traducteur)
EAN : 9782268069579
357 pages
Le Serpent à plumes (25/05/2010)
3.51/5   274 notes
Résumé :
Malin Förs 02
C'est la canicule...
Des incendies ravagent Linkoping.. .
Dans la fournaise,un pervers sexuel ....
500.000 lecteurs ..

C'est l'été le plus chaud que Linköping ait jamais connu. La forêt qui borde la ville s'embrase, les nuages de fumée planent dans le ciel obscurci et menacent les citadins. Les incendies n'empêchent pas un pervers sexuel particulièrement sordide et cruel de faire régner la terreur dans la vill... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (63) Voir plus Ajouter une critique
3,51

sur 274 notes
Gros coup de coeur pour le deuxième tome des aventures de Malin, cette femme suédoise, commissaire de police et maman d'une adolescente.
Dans cet opus, l'été est à l'honneur ou plutôt l'été est là, brulant, plombant, écrasant tout au passage. Des incendies ravagent les forêts des alentours et la chaleur accable tout le monde.
Difficile dans ce cas de mener des enquêtes, pourtant, une jeune fille est retrouvée plus morte que vive dans un parc et une autre est portée disparue.
C'est d'autant plus difficile qu'en plein été, les effectifs de police sont limités...
Une fois encore, la saison est un personnage à part entière dans ces romans et j'aime toujours autant suivre le quotidien des policiers et de leurs familles.
Petit bémol : la quatrième de couverture annonce un évènement qui se produit dans les 50 dernières pages du livre ...ce qui m'a agacé, forcément !
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Eté est le 2ème tome de la série de Mons Kallentoft. On retrouve avec plaisir les personnages du 1er tome. En premier lieu Malin Fors qui reste le personnages principal et sa fille Tove. Malin est toujours enquêtrice dans la police dans la ville de Linköping. Elle doit rattraper un tueur en série qui s'en prend à des jeunes filles. Elle est aidée en cela par son fidèle lieutenant, Zeke.
L'ambiance est glauque sous une chaleur écrasante, l'enquête patine dans la moiteur de l'été. Elle s'enlise même mais trouve son dénouement final dans les derniers chapitres.
J'ai trouvé le récit assez bien construit même s'il manque quelques rebondissements. Les chapitres sont courts et s'enchaînent bien. On en apprend un peu plus sur Malin, son personnage prend de la profondeur et devient très attachant.
L'histoire reste au final assez classique, mais c'est prenant et on passe un bon moment. Je vais poursuivre cette série qui reste de bonne facture de mon point de vue.
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Mons Kallentoft est un auteur que j'aurai dû lire beaucoup plus tôt. Je ne compte pas le nombre de fois où Eté (en grand format, certes) m'est passé dans les mains, y compris chez le bouquiniste. J'aurai dû, maintenant, il est lu.
J'ai trouvé que le ton, déjà, était unique, différent des polars suédois que j'ai lu jusqu'à présent, avec, tout de même, des points communs avec les héros de Sjöwall et Wahlöö. En effet, les enquêteurs sont des personnages normaux, ni meilleur ni pire que la normal, avec une vie de famille comme le commun des mortels. L'enquêteur n'est pas un baroudeur solitaire qui part sans se retourner, ni un alcoolique fini, non, il est un être humain confronté aux pires horreurs et tente de tenir le coup. Certes, la vie personnelle de Malin n'est pas une réussite. Certes, elle a, comme tout enquêteur qui se respecte, une fille unique, Tove. Certes, elle a un penchant pour la téquila. Cependant, jamais ses états d'âme ne viennent prendre le pas sur l'enquête.
Autant vous le dire : elle n'est pas facile à lire, encore plus quand on est une femme, encore plus, à mon sens, si l'on a des enfants. Mons Kallentoft, à la manière d'Alice Sebold, donne la parole aux morts, de manière bien plus fine, et rend crédible ces voix d'outre-tombe qui ne peuvent plus rien faire, pas même aider les vivants, comme une touche de fantastique bien maîtrisée et surtout très émouvante.
Comme d'autres auteurs nordiques, il pointe du doigt les dysfonctionnements de cette société suédoise idéale. Les adolescents grandissent très vite, sont rapidement très autonomes. Reste à définir la frontière assez flou entre cette autonomie et l'indifférence. Après l'indifférence, nous retrouvons la maltraitance et l'abandon. Il y a quelque chose de pourri dans le royaume de Suède. La violence faite aux femmes et aux jeunes filles est terrifiante, assourdissante comme le silence qui l'entoure, nous entraînant vers un incroyable dénouement.
Si vous ne connaissez pas encore cet auteur, lisez-le sans tarder.
Lien : http://le.blog.de.sharon.ove..
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Il fait chaud, trop chaud, avec la fumée des feux de forêt qui embrume l'air et des meurtres de jeunes filles qui polluent l'atmosphère pesante de la petite ville.

L'enquêtrice principale, une policière qui approche la mi-trentaine, plutôt mal dans sa peau, divorcée depuis des années, mais toujours attachée à son ex.

Son collègue Zeke a un fils qui joue au hockey et qui signera bientôt un juteux contrat, mais le flic déteste le hockey et tout ce qui vient avec.

L'intrigue se passe en Suède, à Linköping, la cinquième ville de Suède avec 151 881 habitants (selon Wikipédia). C'est à 200 km au sud-ouest de Stockholm, mais, sans le vent du bord de mer pour rafraîchir les citadins excédés.

Un roman policier qui parle des travers de la société suédoise, des familles décomposées, de la violence policière qui subsiste et des préjugés comme celui de la criminalité qui vient toujours des immigrants ou celui des sportives professionnelles qui sont toutes lesbiennes.

Du bon polar, un autre auteur nordique à découvrir…
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COUP DE GUEULE aux éditeurs ! Je jette un regard rapide sur le 4ième de couverture pour découvrir que *SPOILERS* la fille de Malin est enlevée en cours de route...
Bon sur le coup, pas de coup de gueule parce que je me dis que ça doit arriver dès le début du roman.
Bon peut-être au milieu...
Tiens, j'arrive à la fin ! Eh oui, elle se fait kidnapper dans les 50 dernières pages !!! Et ce n'est pas comme si je m'étais amusée à fouiller sur le net, non c'est écrit en guise de "pitch". Donc, moi, fan de policier, fan de suspense et de surprise je suis déçue car les éditeurs m'ont privés d'un " Oh Non ! Pas TOVE !"...à la place c'était plutôt " bon quand est ce que vient le tour de Tove ?"
Je peux comprendre qu'il faille vendre et donc intriguer un max mais là c'est too much, suggestion "tout se complique quand la privée de l'inspectrice se mêle à l'enquête"...
Ca me fait penser à ces bandes annonces déprimantes qui nous résument un film en deux minutes...

Enfin bref, pour revenir à nos moutons, au livre donc : Eté, deuxième ouvrage de Mons Kallentoft ( Hiver étant le précédant), met de nouveau en scène l'inspectrice Malin Fors, cette fois-ci en plein été, et quel été ! Si Hiver, était le mois de février le plus froid qu'ai jamais connu Linkoping, Eté est l'été le plus chaud et quelle bonne idée ! (une parmi tant d'autres).
On ressent la chaleur étouffante, oppressante des protagonistes, ne faisant qu'accentuer leur désir d'élucider les meurtres commis.
Comme dans Hiver, le système de narration à plusieurs voix fonctionne parfaitement : celle de Malin, celles des victimes, et celle de l'assassin. Cela jette un espèce de flou, cela peut perturber certains mais je trouve cela particulièrement original et audacieux : cela donne du relief et de l'humanité à une enquête difficile et brutale. Faire parler tous ces personnages donnent accès à la dimension la plus intéressante du roman : la psychologie. En effet, Mons Kallentoft ne nous présente pas une intrigue bête et méchante de gentil policier qui poursuite méchant meurtrier, non, loin de là !
Nous, lecteurs, avons accès aux profondeurs des âmes de tous les personnages : au côté sombre de Malin, au passé du meurtrier, rien n'est tout blanc ou tout noir chez Kallentoft.
Si l'intrigue est résolue assez brutalement (selon moi), il n'en reste pas moins que tout ce qui explique le processus intime qui mène le meurtrier à agir est intéressant et nécessaire - beaucoup trop souvent on trouve des "méchants" agir méchamment "parce qu'ils sont comme ça". Nous décrire l'enfer qu'a vécu le meurtrier, nous expliquer comment il en est arrivé là, nous met dans une position déstabilisante et gênante. Car rien n'est tout blanc ou tout noir.
Bref, un très bon moment de lecture :)
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Les arbres se transforment en sculptures noires et rabougries. Ils sont un monument à notre propre échec et à notre impuissance à nous aimer.
Le feu et moi avons beaucoup en commun. Nous détruisons pour qu'une nouvelle vie puisse naître.
Reste tranquille, petite.
Cela fait à peine quelques heures que j'ai roulé devant cette forêt embrasée. Je t'ai entendu taper contre le coffre de la voiture, tu voulais sortir.
Elle pensait tout savoir sur moi. Comme c'est prétentieux.
En réalité, c'est comme ça : personne ne peut vivre dans la peur et la méfiance. Si quelqu'un a volé la confiance à l'autre, il sera condamné à mourir.
Cette confiance est voisine de l'amour, c'est pourquoi elle est aussi voisine de la mort et des pattes d'araignée blanches. Je sais maintenant que je ne pourrai plus jamais souhaiter autre chose que de me faire du mal. Mais lorsque tu as la chance de pouvoir renaître, le sort est suspendu. Bientôt tout sera fini. Tout sera clair et pur, blanc et lumineux.
Mon ange d'été ne sentira rien, comme nous.
Mais tu ne dois pas avoir peur, c'est seulement l'amour qui doit renaître. L'innocence.
Et puis nous roulerons ensemble à bicyclette sur la digue, le long du canal, vers un été éternel.
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Ils referment la porte derrière eux. Prennent place sur les chaises en bois devant le bureau dont la surface grise vernie est recouverte de brochures, de chemises et de classeurs. Une fenêtre à côté d’eux donne sur un réduit. Sur l’étagère derrière le bureau sont alignés encore d’autres classeurs anonymes.

Il fait plus chaud ici. Un grincement s’échappe de la conduite d’aération poussiéreuse située dans le plafond.
Cinq minutes, dix. Ils sont assis l’un à côté de l’autre, silencieux, économisant leurs mots pour pouvoir les garder frais pour plus tard. Il vaut mieux se taire à présent. Que pourraient-ils bien dire de toute façon ?

Que s’est-il passé, d’après toi ?

On verra.
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Choquée par ce passage :

"Et en avalant une autre gorgée de son café, Malin ne peut s'empêcher de penser à l'écart entre la vérité officielle et officieuse. Tout le corps policier et les médias savent bien que pratiquement tous les viols collectifs sont commis par deux ou trois jeunes issus de l'immigration, mais personne ne le dira jamais ni ne l'écrira noir sur blanc."

Je poursuis tout de même ma lecture pour donner à l'auteur de le temps de s'expliquer... Mais je reste très perturbée par le sens de cette phrase... Mauvaise traduction ? Mauvaise compréhension ? Opinion politique glissée au passage ?
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Je ne vais pas te tuer, mon ange d'été, je vais seulement t'aider à renaître.
Tu dois retrouver la pureté de l'innocence. La saleté des vieilles histoires doit être évacuée, le temps doit se trahir et il ne doit rester que le bien.
J'ai essayé de ne pas tuer, mais, sans cela, la renaissance était impossible, la substance est restée collée à la matière, et en toi comme en moi, l'ignominie continuait de vibrer comme une larve chaude et noire.
A méchanceté dans sa chrysalide. Le temps déchiré.
J'ai essayé de diverses manières, fait d'innombrables tentatives, mais je n'y suis pas parvenu.
J'ai lavé, frotté, récuré.
Mes anges d'été. Ils ont dû regarder des tentacules blancs, des pattes d'araignée qui grattent, des pattes de lapin.
Je les ai surveillés, les ai attrapés et emmenés.
Enfin, je touche au but.
Il est assis sur le canapé. Son ventre n'est plus qu'une plaie béante, et des serpents noirs se tortillent par terre. Peux-tu le voir ? Il ne peut plus rien faire de mal ni prétendre que tu le voulais. Les planches de chêne ne vont plus craquer, plus jamais l'odeur de schnaps ne va polluer l'air.
Cet été, le monde brûle.
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Rien à dire contre le cynisme, en fait ; mais contre les préjugés, si. Il peut très bien s'en passer. Tout le monde a son côté sombre, peu importe son origine ou sa couleur de peau.
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Vidéo de Mons Kallentoft
Mons Kallentoft - Zack .Mons Kallentoft vous présente son ouvrage "Zack" aux éditions Gallimard. Auteur Mons Kallentoft et Markus Lutteman. Traduit du suédois par Frédéric Fourreau. Retrouvez le livre : http://www.mollat.com/livres/kallentoft-mons-zack-9782070145850.html Notes de Musique : Sex audio & video by Asian Women on the Telephone. Free Musique archive. Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/1 Vimeo : https://vimeo.com/mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/
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