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Citations sur La maison en pain d'épices (30)

Il existe plusieurs façons de torturer un enfant. Tu as choisi la plus simple. Tu excitais le public, les supporters. Tes encouragements enthousiastes, tes sourires narquois les poussaient à me terroriser. Tu ne tenais pas le couperet, mais c'est toi qui faisais tomber les sentences, qui donnais le rythme. Tu jugeais ce qui était laid, ce qui était juste et ce qui était faux. C'est toi, Carina, qui as décidé que j'étais la créature la plus moche et la plus repoussante du monde, un jugement qui me colle à la peau encore aujourd'hui. Ça se passe comme ça dans des petites villes comme Katrineholm. Alors qu'on a tout juste fait ses premiers pas dans la vie, arrive une petite fille aussi jolie que tyrannique qui use de son influence pour vous placer tout en bas de l'échelle sociale, plus bas que terre. Et si, par malheur, on essaie de monter d'un cran, on est tout de suite renvoyé à sa place à coups de pied par les laquais qui se trouvent juste au-dessus. Et au sommet, tout là-haut, il y avait toi, le chef d'orchestre, l'inaccessible, l'intouchable. Tu aurais pu juste m'ignorer, te contenter de ne pas m'aimer. Mais il te fallait à tout prix manifester ton dédain et faire savoir à tous combien j'étais minable. Pour affirmer ta propre excellence, tu devais montrer mon inaptitude. Je ne sais toujours pas pourquoi c'est tombé sur moi. D'ailleurs, j'ignore toujours qui je suis.
(p. 213-214)
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D'où vient cette inventivité débordante ? Et cette solidarité indéfectible qui rassemble vingt, si ce n'est vingt-deux enfants sur vingt-trois ? Et cette autorité implicite du meneur qui galvanise une partie du groupe, soudain uni comme un seul homme et capable d'attacher un petit garçon à un poteau avec des écharpes et des cordes à sauter, pendant que quelques-uns ramassent des pierres pour le lapider ?
(p. 11)
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NUL NUL NUL à ne lire sous aucun prétexte.et il paraît que l'on va avoir le droit à la trilogie
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Thomas ne dit rien, ne fait pas un geste. Les larmes coulent sur son visage. Le froid glacial de l'asphalte paralyse sa joue, se répand progressivement dans tout son corps, pour finalement atteindre
son coeur qui se met à rétrécir, jusqu'à n'être plus qu'un tout petit glaçon.
Douze minutes plus tard, il se retrouve menotté sur la banquette arrière d'une voiture de police, tremblant de froid.
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Depuis quelques jours, la vengeance rend mon existence un peu moins misérable. Ma vie est entrée dans une dimension bien plus excitante : celle de la folie. Les cinq sens de la vie : droite-gauche, haut-bas, dedans-dehors, tic-tac et toc-toc. Ils avaient volé ma vie, j'ai pris la leur. Toc-toc. Au passage, j'ouvre la porte de la folie.
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C'est le même fonctionnement que la mafia, sauf qu'il s'agit d'enfants de six ans, soupire Sjöberg.
Le schéma classique. Le pouvoir et la violence dirigent tout depuis la nuit des temps.
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Elle s'est appuyée sur lui en quittant le bar du Clarion .Maintenant la mémoire lui revient . Elle était ivre et avait du mal à marcher dans ses nouvelles bottes .
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Il réfléchit encore à l'indifférence. En effet, ce n'est pas un crime, personne ne peut supporter le fardeau de tous les problèmes de la terre.On choisit certaines personnes, certaines guerres ou catastrophes naturelles qui nous touchent plus d'autres. Et puis, il y a ceux qui ne choisissent rien. C'est indéniablement la solution la plus simple. Il prend conscience que l'indifférence est un péché capital pour un philosophe.
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Décidément, le mal règne en maître en ce bas monde. Maintenant, je ne vaux pas mieux qu'eux, ce qui a toujours été le cas, mais désormais les rôles sont inversés. Aujourd'hui, ce sont eux les victimes et moi le bourreau. Je suis à un tournant de ma vie, j'ai décidé de ne plus me lamenter. Je préfère agir que réfléchir. Le temps du nombrilisme est terminé, l'heure de la vengeance a sonné.
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le froid glacial de l'asphalte paralyse sa joue, se répand progressivement dans tout son corps, pour finalement atteindre son coeur qui se met à rétrécir jusqu'à n'être plus qu'un tout petit glaçon page 258
je me demande ce qu'est devenue la fille page 268 Sanden (Katarina)
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