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sur 918 notes
Le Liban, en comprendre l'exil avant d'en comprendre les guerres !
Ce texte du journaliste Sabyl Ghoussoub a obtenu le prix Goncourt De lycéens en 2022. Accessible aux jeunes, Il est très facile à lire, les chapitres sont courts et l'auteur relate un récit très personnel empli d'émotions, d'humour et d'amour. Il nous raconte la vie de ses parents, d'origine libanaise, exilés en France au début de la guerre civile dans les années 1970. On ressent le besoin de l'auteur de déclarer son amour à ses parents, parents qui pour lui représentent le Liban. Il va découvrir leur vie, les sentiments de l'exil, l'importance de la famille et s'interroger sur sa propre identité.
Les chapitres qui ne sont pas écrits dans un ordre chronologique peuvent perdre le lecteur et accentuer l'idée qu'il est impossible de comprendre les guerres au Liban.
On retiendra un roman plein d'amour, qui aborde la douleur de l'exil de manière légère avec des personnages, attachants et originaux.
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Né à Paris de parents libanais, Sabyl nous fait revivre l'épopée de ses parents arrivés à Paris en septembre 1975 jusqu'à nos jours.
Un roman biographique pour la mémoire de ses parents, l'exil du Liban, l'impossible retour, la guerre au Liban.
Ce roman m'a plus même si le manque de chronologie m'a un peu déroutée de temps à autres.
Assez drôle dans ses descriptions, il y même des photos de famille pour illustrer ses propos.
Belle plume, on passe un agréable moment.
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Beyrouth sur SeineSabyl Ghoussoub



Sabyl Ghoussoub , auteur franco-libanais, nous revient dans ce dernier livre, Goncourt des Lycéens 2022 sur sa quête d'identité.

Il ose interroger ses parents qui ont quitté le Liban pour Paris en septembre 1975 pour deux ans. le père voulait passer son doctorat de théâtre et de langue arabe à la Sorbonne. Mais c'est la veille de la guerre au Liban, ils n'y retourneront plus y vivre. Ainsi l'auteur naîtra à Paris, mais il dit -Je suis né à Beyrouth dans une rue à Paris-
L'auteur journaliste franco-libanais Sabyl Ghoussoub, veut interviewer ses parents Kaïssar et Hanane.        C 'est toujours un peu flou avec eux. L'auteur ose donc les questionner différemment pour tenter de comprendre leurs réactions dissemblables, mais plus il se plonge dans leurs récits, moins, il comprend.

Une mère exilée et triste, attachée à sa famille même si le cousin ou l'oncle s'avère être un assassin, c'est qu'il est fort et il a bien fait.

Un père cultivé qui se fait à la vie parisienne              ( Ambassade irakienne, centre culturel, Galerie d'art arabe. Fondation Ali Saleh tunisienne, poète, professeur, metteur en scène) même si de temps en temps au café du coin, il parle arabe un peu fort.

Certains lecteurs ont trouvé ce roman un peu fouillis, il est vrai que dans une guerre, il n'y a pas toujours des gentils et des méchants.

En effet, une histoire pas si facile à comprendre. Qui sont les belligérants ? La vie libanaise continue car il y a WhatsApp pour avoir des nouvelles des membres de la famille restée au Liban.

Pourquoi ont-ils quitté réellement leur pays, pourquoi la mère a eu envie d'y retourner mais a peur quand son fils y est.

Un puzzle qui nous raconte la guerre au Proche- Orient qui a des répercussions en France avec des attentats. Assassinats, tentatives 1975 en France Septembre noir 1986, beaucoup d'explosions.
Cela m'a fait pensé à la guerre en Ex-Yougoslavie avec ses à priori, ses mensonges, ses espions. Les fake-news avant l'heure.

Comme presque partout une lutte de pouvoirs dans un beau pays.

Guerre fratricide entre chrétiens, phalangistes, membres d'une même famille.

Qui utilise qui dans cette guerre, belligérants ? Hezbollah.

Tous les pays voisins s'en mêlent Irak, Iran, Libye, Syrie, Palestine, Israël.

Une peinture qui mêle un Liban fantasmé et aimé. élégance et chaos, malheurs de guerre et humour, sabotages et forces de vie, exil et recherche d'identité pour les descendants.
Lien : https://annemariequintard.fr
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Récit raconté par un fils aimant, plein de tendresse et d'amour, parfois de drôlerie, d'une famille expatriée du Liban, vivant à Paris, sur fond d'histoire de la guerre du Liban. Guerre fratricide, dévastatrice, entre des peuples qui sont si semblables et si différents par leurs croyances, qui s'est exportée en France par des attentats meurtriers et qui a brisé tant d'espoir et de rêves.
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Raconter les petites histoires familiales d'une diaspora présente entre Paris, Beyrouth, New York et la Grande Histoire de ce pays le Liban qui était beau et généreux et qui est devenu une ruine, était surement un challenge. Sabyl Ghoussoub met dans ce roman toute sa vie, celle de ses parents et d'autres personnes rencontrées au cours des chapitres qui font un va et vien entre les années 70/80 et les années plus récentes de ce siècle.
Plongé dans l'histoire politique, intellectuelle, culturelle de ce pays et dans les petites histoires de cette famille, jamais on ne s'ennuie et on peut même rire à de nombreuses reprises.
Une formidable découverte, cadeau de Noe^l qui mérité le prix Goncourt des Lycéens.
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Le récit de la vie des parents de l'auteur est touchant, on voit une vie de famille un peu bancale mais somme toute unie et attendrissante.
Toutefois, par des descriptions successives et souvent laconiques, les personnages sont mal campés ; les émotions peinent à apparaître (n'est-ce pas d'ailleurs celles-là qui sont au coeur de l'intrigue ?). Si on ne cherche pas un thrilleur dans ce genre de lectures, on cherche au moins, a fortiori lorsqu'on prend un Goncourt fut-ce celui des lycéens, une qualité littéraire, une certaine virtuosité du récit. de ça il n'en est pas grand chose, tandis que j'ai souvent levé les yeux face à certaines boutades « cliché » à souhait. Je ne recommande pas. le tout est brouillon.
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Qui a déjà compris quelque chose à la guerre du Liban ?

Beyrouth-sur-Seine, est le troisième roman du libanais Sabyl Ghoussoub après « Beyrouth entre parenthèse » et « Le nez juif ». Beyrouth-sur-Seine a été publié le 24 août 2022 aux éditions Stock.

Sabyl est franco-libanais. Toute sa vie, il l'a vécue entre la France, le pays où il est né, et le Liban, son pays de coeur. Pourtant, il ne comprend pas grand-chose à la guerre du Liban.
Ce livre, ça fait longtemps qu'il est en lui, mais questionner ses parents sur leur propre histoire n'est pas une mince affaire. Dans leur appartement parisien, Sabyl enregistre Hanane et Kaïssar, ses parents. Un par un sinon ils passent leur temps à se disputer. Car avec le temps, les souvenirs se confondent, les dates changent, des périodes de flou s'installent.
Ses parents ne se sentent ni français, ni libanais depuis que la guerre a frappé ce pays, et, d'après sa mère, «notre vrai pays, c'est la famille».
Le livre est organisé en trois parties, toujours avec pour thème principal sa soeur, ses parents et leurs propres frères et soeurs. La première raconte leur arrivée à Paris et le début de la guerre. La deuxième est centrée sur la violence et la politique au Liban qui finit par toucher la France. Enfin, la troisième partie fait ressortir le dégoût et la lassitude des Libanais face à cette guerre, et ce désir pour la famille de Sabyl de « rentrer au pays ».

Au premier abord, le thème m'a attirée. Les romans historiques sur la guerre, c'est ce que je préfère !
Mais pour moi qui n'ai pas vécu ce conflit, il est compliqué de le comprendre dans ce livre. Pourtant, c'est bien une volonté de l'auteur de décrire cette complexité qui finit par rattraper les familles émigrées : « La vie de mes parents , c'est comme la guerre du Liban. Plus je m'y plonge, moins j'y comprends quelque chose ».
J'ai apprécié ce livre car j'ai l'impression de lire un journal intime. La guerre n'est pas racontée comme dans un livre d'histoire mais plutôt à travers la vie d'une famille. Sabyl Ghoussoub nous transporte au sein de la vie de ses parents, victimes de cette guerre, avec des souvenirs peut-être faussés, des points de vue différents, selon la personne ou le penchant politique du moment. Malgré l'aspect dramatique du conflit, cette histoire est racontée avec humour et simplicité. Elle dresse un tableau original des familles libanaises et du Liban. Néanmoins, le conflit dans cette région du monde étant tellement complexe, l'oeuvre ne donne que quelques clés pour comprendre les problèmes. Mais ce livre m'a donné l'envie d'approfondir ce vaste sujet.
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J'attendais beaucoup de ce livre et j'ai été un peu déçue. Une écriture trop simpliste peut-être qui m'a déroutée de la part d'un critique de l'Orient le jour. Une histoire par fragmentts un peu décousus.
Il faut dire que je venais de lire Beyrouth 2020 de Charif Majdalani, terrible et émouvant, et que cela a sans doute influencé ma lecture.
Lien : https://www.lesmotsjustes.org
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