Dans la profondeur de vos espoirs et de vos désirs repose votre silencieuse connaissance de l'au-delà.
Où chercherez-vous la beauté et comment la trouverez-vous, à moins qu'elle ne soit elle-même votre chemin et votre guide?
Et qu'il y ait rire dans la douce amitié et partage de plaisirs.
Dites-moi, Peuple d'Orphalèse, qu'avez-vous dans vos foyers?
Et que gardez-vous derrière vos portes verrouillées?
Avez-vous la paix, cet élan serein qui révèle votre pouvoir?
Avez-vous des souvenirs, ces lueurs en arcade qui coiffent les cimes de l'esprit?
Avez-vous la beauté, ce chemin qui conduit votre cœur à travers les objets de bois et de pierre jusqu'à la montagne sacrée?
Avez-vous réellement tout celà dans vos maisons?
« De même le pervers et le faible ne saurait sombrer plus bas que le plus bas qui vous habite également. Et comme il n’est pas une feuille qui jaunisse sans la connaissance tacite de l’arbre tout entier, De même le malfaiteur ne peut agir sans que vous le vouliez tous, sans vous l’avouer. Vous marchez en cortège, ensemble vers votre moi divin. Vous êtes le chemin et ceux qui cheminez. Quand tombe l’un d’entre vous, il tombe pour ceux qui le suivent, met en garde contre la pierre d’achoppement. De même il tombe pour ses prédécesseurs qui, bien plus rapide, plus affermis, n’ont pas ôté la pierre. »
L'amour ne donne que de lui-même et ne prend que de lui-même. L'amour ne possède pas, et ne veut pas être possédé; car l'amour suffit à l'amour.
l'homme droit et le déchu sont un seul homme debout dans le crépuscule, entre la nuit de son moi-nain et le jour de son moi-divin.
Et qu'est-ce autre chose que des bribes de ton propre moi que tu voudrais écarter pour te libérer ?