Ah c'est re-lou, flute de chez flute de chez flute! J'avais tellement envie de l'aimer ce livre... Faut dire que sur la fin des eighties et le début des nineties j'ai été biberonné avec Actuel, le magazine estampillé contre-culture et gonzo journalisme. A l'époque le cyberpunk était un thème tendance et Gibson y faisait figure de maître incontesté. Je fantasmais d'un monde ou les barrières physiques seraient abolies et pourtant à cette époque je n'ai jamais lu Gibson et son
neuromancien est resté pendant toutes ces années comme un graal qui un jour peut-être échouerait dans mes mains de lecteur. A défaut de
neuromancien c'est donc
Comte Zéro qui m'est donné à découvrir grâce à Babelio et son opération Masse Critique. Et rien, pas d'émotion, rien en moi n'est titillé. Bien sûr ne pas avoir lu le tome 1 est une erreur qui altère ma perception de ce second tome mais rien n'y fait, je n'accroche pas. Oh certes le bonhomme est visionnaire mais l'histoire ne m'a pas transporté. Reste la jolie couverture… dommage.