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4,25

sur 4454 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un bon thriller. Au fur et à mesure de la lecture, on s'interroge, on doute. En cela, l'auteur fait le job. Elle tient le lecteur en haleine. Mais... parfois, c'est un peu tiré par les cheveux... Et j'avoue ne pas avoir trouvé la victime (si elle est vraiment victime) pas très sympathique.
Malgré des incohérences, cela reste un bon roman.
Selon moi, ce n'est pas le meilleur de Karine Giebel.
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Voici une lecture que je me devais de rattraper, au constat du concert de louanges lus ici ou là. Et comme de toute lecture très attendue, je referme ce livre avec distance mais en reconnaissant un savoir-faire impeccable dans l'écriture d'un page-turner à faire passer une nuit blanche, au propre comme au figuré.

Il est indéniable que l'on ne lâche pas la lecture, que l'intrigue est bien construite, que les supputations en recherche du coupable sont variées car on se fait balader, que l'angoisse monte comme dans tout scénario d'horreur. Cette histoire de femme manipulée ou manipulatrice est portée par une écriture simple, efficace et nerveuse pour accompagner le stress et la descente aux enfers d'un cerveau qui s'égare.

Est-ce une trame narrative un peu longuette voire prévisible, des personnages parfois stéréotypés, un manque de subtilité, quelques redondances?

Allez, je chipote! de plus, mention spéciale pour le point d'orgue que j'ai trouvé très inventif.
Si vous cherchez un bon thriller psychologique, laissez vous tenter...

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Cloé est une executive woman dans toute sa splendeur, belle, carriériste et arrogante. Sa vie bascule lorsqu'un soir elle est suivie dans la rue. L'homme la rattrape et prend la fuite. Cet incident aurait pu rester anodin si elle n'avait l'impression de sentir la présence de cette ombre près d'elle jour après jour. Son univers, auparavant si maîtrisé, devient hostile et son quotidien vire rapidement au cauchemar.

Karine Giebel joue avec les codes du thriller et entraîne le lecteur dans une histoire troublante et pour le moins haletante. Pourtant, ce roman est loin d'être sans défaut : l'écriture est parfois d'une lourdeur déroutante, les portraits psychologiques des principaux personnages sont sculptés à la truelle, les effets sont souvent attendus... Oui, mais... Force est de constater que l'auteur a une imagination remarquable et un talent exceptionnel pour ferrer son lecteur, le balader et le maintenir sous tension. Alors oublions les maladresses et plongeons dans ce page turner au suspense insoutenable. Une très agréable lecture de vacances !
Lien : http://bloglavieestbelle.ove..
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C'est avec ma lectrice-amie Saiwhisper, que nous décidons de lire un livre de l'auteure Karine Giebel, qu'on affectionne toutes les deux. Je suis contente de découvrir avec elle ce titre : «Juste une ombre», que je vais enfin lire. Il traîne un peu dans ma pal à cause des commentaires mitigés alors c'est l'occasion de le lire.

C'est une bonne lecture, j'avoue qui demande beaucoup de la patience. Je trouve que la première partie, est très longue d'où le fait, que c'est une routine pour nos personnages. On fait la connaissance d'Alexandre, le flic rebelle, dont sa femme va bientôt mourir… Et ensuite on rencontre Cloé, elle travaille dans un bureau. C'est en sortant d'une soirée de travail, que sa vie bascule… Elle voit un homme avec une capuche noire dans un stationnement, il lui fait terriblement peur et depuis elle n'est plus la même. Elle le voit partout, même dans l'ombre. L'auteure Karine Giebel prend vraiment son temps pour intégrer l'histoire, c'est aussi centré sur l'atmosphère, où la paranoïa s'installe, au fur et à mesure des événements. J'avoue que l'action est très lente, c'est plus un thriller psychologique, d'où l'auteure Karine Giebel démontre bien les portraits des protagonistes. On voit également leurs environnements et les personnes qui entrent dans leur quotidien. Je ne ressens pas d'attachement pour Cloé parce qu'elle m'énerve un peu avec son côté plaintif, et qu'on reconnait un peu le même discours habituel, sur une longue période. Je possède beaucoup plus un intérêt pour Bertrand, le copain de Cléo qui retient toute mon attention. Et une chance, il met un peu de rebondissements, pour nous le lecteur.

C'est un livre qui prend vraiment son temps mais quand tu arrives à la deuxième partie, on sent un changement psychologique et une ambiance plus tendue. C'est quand les deux personnages se rencontrent, Alexandre et Cloé, qu'on voit les évènements qui s'accélèrent et que le bon flic Alexandre se met à enquêter. Il prend un rôle très important. Je m'attache à lui car il se dévoile plus. Il décide donc de laisser une chance à Cloé car personne ne la croit. Elle devient plus fragile et plus démunie, chaque jour qui passe. Même sa meilleure amie et son amoureux, ils doutent d'elle. Et au bureau, elle se garde une petite gêne. Elle trouve un complice en Alexandre, qui devient une présence rassurante, et il commence son enquête. Il se pose alors plusieurs questions : Qu'est-ce qui lui en veut ?, Qu'est-ce qu'il va découvrir ? C'est un peu une course contre la montre qui commence car on sent le danger se rapprocher davantage de Cloé. Est-il réel finalement ? Est-il vraiment un psychopathe ? Est-ce qu'il va réussir à la sauver à temps ?

L'auteure Karine Giebel, ne me fait pas regretter, cette lecture lente, jusqu'à l'enfer, pour certains personnages, à la fin. J'adore la conclusion, et aussi l'épilogue, qu'elle conclut très bien. J'aime également la psychologie, qui y est présente, et qu'elle nous partage bien. Elle ressort bien les zones grises, qui cachent souvent des secrets, qu'on garde pour soi.

Je remercie ma co-pilote Saiwhisper, avec qui on échange constamment, et grâce à elle, je suis contente d'avoir fini mon livre. Nous nous sommes beaucoup rejoints sur nos ressentis, lors de notre belle lecture ensemble. J'invite donc à aller lire sa belle analyse. C'est vrai que la deuxième partie, en vaut la peine. C'est long quand même, pour apprécier le livre, quand on arrive à la moitié du roman. Elle réussit bien l'ambiance qu'elle crée avec la peur, mais quand même. On peut lui donner ça, le titre : «Juste une ombre » qui porte très bien son nom. Je n'ai même pas deviné, en plus cette fameuse ombre… Même s'il ne fait pas partie de mes livres favoris, Karine Giebel restera toujours parmi mes auteures préférées.

Siabelle
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Me sachant amatrice de thrillers noirs et de polars glauques en tout genre, ma bibliothécaire m'a conseillé Karine Giebel. Quel sentiment me laisse cette première rencontre ? La dernière page de "Juste une ombre" tournée, je me sens dans le même état qu'après avoir fait un horrible cauchemar, vous savez celui où vos jambes se dérobent alors que vous êtes poursuivi par un psychopathe, c'est-à-dire soulagée de m'être réveillée en me rendant compte que ce n'était qu'un mauvais rêve, réconfortée que cette angoisse interminable cède enfin le pas devant une petite lueur d'espoir finale, telle la lumière du jour apparaissant au bout d'un long tunnel. Je reconnais ici le talent d'un auteur qui parvint à faire ressentir à son lecteur la même terreur que celle de son héros. J'ai espéré au fond de moi, m'en croyant peut-être à l'abri, que ce que vivait Cloé était du délire paranoïaque, je l'aurais supporté plus facilement.
Pour ce qui est du style, j'ai été plutôt décontenancée au départ par le fait qu'il tenait plus du langage parlé qu'écrit. Il est vrai qu'utiliser des phrases très courtes, parfois réduites à un mot, donnent du rythme à l'ensemble. Je reconnais aussi que Cloé, entrainée dans ce tourbillon de folie, n'a pas vraiment le temps de se lancer dans de longs monologues shakespeariens. Lorsque l'histoire commence à tourner en rond (peut-être quelques longueurs à déplorer), Karine Giebel a le pouvoir, d'un court chapitre rondement amené, parfois d'un simple paragraphe, de faire vaciller les convictions du lecteur et de semer le doute dans son esprit.
Quant aux personnages, à part l'équipe de policiers, très soudés dans les difficultés (mention particulière à Alexandre, le flic à l'âme tourmentée), difficile de s'attacher aux autres. L'orgueil et l'ambition démesurés de Cloé ont eu raison de ma sympathie. Même lorsqu'elle avoue les fêlures de sa carapace, même au fond du trou, un sursaut de fierté la fait remonter sur son piédestal, auquel elle s'accroche telle une moule à son rocher.
Cette longue descente aux enfers basée pour une grande partie sur la manipulation est bluffante et cette première rencontre avec Karine Giebel est un essai qui demande à être transformé. Je vais donc me pencher sur d'autres de ses ouvrages pour compléter mon avis.
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On entend souvent que les auteurs américains surpassent et de loin nos écrivains français en matière de thriller, sachez que Karine Giebel n'a rien à leur envier.

Entre jeux machiavéliques et paranoïa, l'auteure nous invite à observer impuissants la chute d'une femme accomplie, qui, un soir de fête, perd le contrôle de sa vie pour entrer dans une spirale infernale, celle de la peur de l'ombre, celle de l'insécurité, celle qui ne vous laisse aucune issue.

Cloé est un personnage difficile à aimer et l'on se retrouve parfois, au détour des pages, à se délecter du sort qui lui est réservé. Parce qu'elle se pense parfaite, parce qu'elle est égocentrique et hautaine, parce qu'elle inlassablement mesquine avec ses proches, parce qu'elle pense qu'elle doit tout avoir, son malheur échappe à notre pitié.
Mais Cloé est comme tout le monde, ni idéale , ni innocente, elle porte en elle une culpabilité de taille, et la vie sait parfaitement lui faire payer son tribu en pénitence.

La jeune femme trébuche la peur au ventre, se heurte à l'incompréhension, au rejet, au mépris. L'ombre est partout, à chaque rue , dans ses draps, dans son corps. Plus elle chute plus elle devient humaine, fragile et appréciable.Alors on espère enfin, que quelqu'un la sauvera, de l'ombre ou d'elle même.

Mais l'ombre n'a prévu aucun happy-end, l'ombre perverse avance met en oeuvre sa grande destruction, sa thérapie, pour que Cloé comprenne qu'elle n'est qu'un être humain, rien de plus, rien de moins.

Un véritable thriller psychologique, insidieux. La découverte d'un auteur qui sait comment pénétrer le monde de nos peurs.
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Cloé est une femme indépendante, une battante. Elle est directrice dans une grande agence de publicité. Tous lui sourit, jusqu'au jour où l'ombre surgit dans sa vie. Cette ombre la suit de partout, la harcèle jusqu'à la faire passer pour folle.
Karine Giebel, une fois de plus, a le don de mettre en scène des personnages aux profils atypiques, à la psychologie ravagée, aux caractères bien trempés.
L'intrigue est confondante.
Mais l'écriture, pour ce roman là, est digressive. Il y a trop de paragraphes sur les états d'âmes de Cloé, dont on se passerait. Si Karine Giebel nous les avait épargner cela n'aurait que renforcer le rythme du récit. On a parfois l'impression de tourner en rond.
L'accélération des faits, au cours des derniers chapitres, sauve l'affaire. Cet ouvrage est néanmoins un très bon polar, bien noir à souhait.
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En lisant ce thriller, vous ne quitterez plus Cloé, elle va vous hanter : attention nuits blanches en perspectives . Cloé a tout pour être heureuse, elle mène une vie parfaite. Jusqu'au jour où une Ombre la piste, la traque. Cet homme en noir est pervers, il ne laisse aucune trace et plonge doucement Cloé dans la folie... Un polar au bord de la démence, on ne sait plus que croire : Cloé est-elle folle ou victime d'un sadique ? Karine Giebel arrive à nous berner jusqu'au bout. Amateurs de 'happy end', passez votre tour : la fin est saignante !
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Dernier livre de cette auteure dans ma PAL. Troisième que je lis.
Si je dois avouer qu'elle sait tenir son lecteur en haleine, enfin durant une partie de la lecture, car pour celui-ci, par exemple, à la moitié du livre, je n'en pouvais plus des scènes à répétition. Je l'ai terminé uniquement dans le cadre du pioche dans ma PAL de septembre.
D'un autre côté, je trouve que de faire le choix de personnages assez exécrables ou effrayants, ça n'aide pas à rester dans l'histoire.
L'histoire est très longue alors que la fin est vite expédiée.
Bref, Karine Giebel n'est pas faite pour moi mais elle ne manque pas de critiques élogieuses qui ne manqueront pas de remonter sa moyenne.
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Chloé le personnage central du livre, se sent harcelée par un homme dont elle ne voit qu'une ombre avec capuche. Personne ne la croit, ni amis, ni la police. En parallèle on suit deux policiers sur une autre affaire jusqu'à ce que l'un d'eux s'intéresse à ce harcèlement. Ce livre est un page turner avec un rebondissement à la toute dernière page alors que l'on sent une frustration les derniers mots nous surprennent.
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