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Citations sur Maîtres du jeu (99)

La nuit, tout est plus beau… La laideur intrinsèque du monde, la pourriture qu’exhalent ses entrailles, tout cela est mis entre parenthèses le temps d’un songe. Il n’y a que la solitude et les angoisses pour être exacerbées. Plus de bruits parasites, de mots inutiles, d’occupations futiles ou de déguisements dérisoires: face au noir, au silence, tout devient évident. Et intolérable. La nuit nous prépare à la mort, à doses homéopathiques; un granule tous les soirs.
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Le sommeil ainsi que la mort, on ne peut pourtant qu’y plonger seul…
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La peur est là, collée à sa peau glacée. La mort est là, tout près.
Il y a des heures que Marc s’est éteint. En même temps que la lampe.
Il n’avait plus de souffle, elle n’avait plus de piles.
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Je ne suis pas un homme. Je suis un dieu. Pas un de ceux qui vous promettent la vie éternelle si vous êtes bien sages…Non. Moi je vous promets la mort, que vous soyez sages ou non ! La mort, la vraie, la définitive.
La seule.
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"D'abord , c'est la culpabilité qui s'insinuera en toi, doucement.
Pour te dévorer de l'intérieur, lentement .
Et puis viendra enfin le châtiment .
Mon châtiment ...."
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Comme si [les enfants] ne sentaient pas ta terreur ! On ressent tout, dès qu'on est sur cette terre. De plein fouet. On ingère tant de souffrance ; la sienne, celle des autres. Celle qu'on reçoit, celle qu'on inflige. Voilà ce que sont ces mômes, ce que nous sommes tous : des réceptacles à douleur. Souffrir et faire souffrir, il n'existe rien d'autre.
(p. 112)
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D'abord, c'est la culpabilité qui s'insinuera en toi, doucement. Pour te dévorer de l'intérieur, lentement. Et puis viendra enfin le châtiment. Mon chpatiment...
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Elle se dirige vers la Chrysler, garée à une cinquantaine de mètres.
Sur son chemin, un homme. Allongé par terre, sur un carton. Avec, pour seule compagnie, une bouteille de vin presque vide. En passant, elle lui jette un regard. Alors que lui ne la voit pas. Normal, il fixe le mur du cimetière. Il va sans doute crever de froid cette nuit.
Mourir dans l'indifférence générale.
Tous coupables. Tous.
Pourtant, aux yeux de la loi, personne ne sera condamnable.
Personne.
Voilà le crime parfait.
Celui où l'on n'a aucun remords...

(p. 64)
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La nuit, tout est plus beau.....La laideur intrinsèque du monde, la pourriture qu'exhalent ses entrailles, tout cela est mis entre parenthèses le temps d'un songe. Il n'y a que la solitude et les angoisses pour être exacerbées. Plus de bruits parasites, de mots inutiles, d'occupations futiles ou de déguisements dérisoires: face au noir, au silence, tout devient évident. Et intolérable. La nuit nous prépare à la mort, à doses homéopathiques; un granule tous les soirs.
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Il assassine des couples , en commençant par la femme qu'il viole devant son mari avant de les éliminer tous les deux.A l"arme blanche, à mains nues ou avec ce qui lui tombe sous la main. Aucun rituel dans le meurtre: ce qu'il veut, c'est ravir la femme de l'autre, la lui prendre sous ses yeux impuissants. Sa femme et parfois ses gosses, s'ils ont le malheur d'être là. Car Maxime Hénot a déjà tué un enfant
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