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Critique de lebelier
Jean Giono et sa femme sont partis en Italie dans les années cinquante dans la 4CV décapotable de leurs amis.
C'est un voyage tout sensuel, de correspondances baudelairiennes auquel on assiste. J. Giono s'intéresse aux moindres détails, à la vie et aux réactions des gens qu'il rencontre au fur et à mesure. Par exemple, il sait le Toscan secret mais fidèle en amitié, les villes le renvoient à l'Histoire, la grande, la sienne et celle qu'il écrit avec le personnage d'Angelo du Hussard sur le toit.
Giono prend ce qui le touche ou l'amuse, un percolateur à vapeur ici, l'histoire d'un autochtone là, il va peu à peu à la recherche de ses ancêtres et découvre, au fil du voyage des « fragments de paradis ». On en perçoit la lumière.
Ce qui plaît dans cet ouvrage, c'est l'anecdote, toujours à portée de plume, Giono profite amplement de ce voyage et nous emmène là où personne ne va. Bien qu'il évite les « pièges à touristes », il va aux Offices, à Florence, mais ce n'est pas l'essentiel. Il préfère regarder les gens qui, à la terrasse des cafés, sont comme en représentation. Il se met surtout à la portée de son lecteur.
C'est un voyage tout sensuel, de correspondances baudelairiennes auquel on assiste. J. Giono s'intéresse aux moindres détails, à la vie et aux réactions des gens qu'il rencontre au fur et à mesure. Par exemple, il sait le Toscan secret mais fidèle en amitié, les villes le renvoient à l'Histoire, la grande, la sienne et celle qu'il écrit avec le personnage d'Angelo du Hussard sur le toit.
Giono prend ce qui le touche ou l'amuse, un percolateur à vapeur ici, l'histoire d'un autochtone là, il va peu à peu à la recherche de ses ancêtres et découvre, au fil du voyage des « fragments de paradis ». On en perçoit la lumière.
Ce qui plaît dans cet ouvrage, c'est l'anecdote, toujours à portée de plume, Giono profite amplement de ce voyage et nous emmène là où personne ne va. Bien qu'il évite les « pièges à touristes », il va aux Offices, à Florence, mais ce n'est pas l'essentiel. Il préfère regarder les gens qui, à la terrasse des cafés, sont comme en représentation. Il se met surtout à la portée de son lecteur.
