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Critique de Unhomosapiens


J'ai beaucoup aimé le début, un peu moins la fin. Resituer ce récit au début des années 50. J'imagine l'équipée de Giono, son épouse et un couple d'amis parcourir le nord de l'Italie à bord d'une 4 ch décapotable. (Je suis même allé voir sur Wikipédia à quoi ressemblait cette voiture.) J'ai aimé les descriptions de ce parcours en voiture, à travers les Alpes, et toute la ligne qui va de Turin à Venise. J'imagine bien l'arrivée dans les villes, dans cette 4 ch où l'on pouvait se garer à peu près n'importe où. Notamment à coté du Duomo à Milan ou visiter Vérone ou Padoue en voiture en s'arrêtant dès qu'il y avait quelque chose à voir. J'ai commencé à moins aimer les descriptions et anecdotes sur Venise, Bologne ou Florence. A grands renforts de références historiques. Giono n'échappe pas aux généralités, malheureusement très courantes dans les récits de voyages. Un des passages que j'ai adoré est dans un café à Brescia où on lui montre comment faire un café avec un de ces vieux percolateurs qu'il décrit très bien. Autrement dit, je préfère quand il se contente de décrire ce qu'il voit, et non d'imaginer. L'Italie qu'il décrit est à des années lumière de celle d'aujourd'hui et c'est justement ce qui fait le charme de son récit. Partir en Italie, en 1950, c'était encore un voyage. Il fallait un passeport et un visa à la frontière. Sentiment de partir pour un ailleurs. Loin, très loin du week-end à Venise ou à Milan actuel avec Easyjet. Et puis on sent chez Giono ce goût du détail pour les choses de la vie quotidienne. La vie des petites gens, les paysans, les pêcheurs, les mécaniciens… Une véritable Commedia dell'Arte, bien difficile à appréhender de nos jours. Sauf peut-être dans le Sud. Et encore !
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