L'envers des contes de fées : Journal intime de la belle-mère (pas si) cruelle de Blanche-Neige

Je suis déçue par cette lecture. Reine qui sort d'une sorte de cure de désintox / hôpital psy après avoir tenter d'empoisonner Blanche-Neige : cette bande annonce avait ce qu'il faut pour me plaire. Et finalement pas franchement. Je m'attendais à ce que ce soit drôle : non. Que Reine ait gardé de la fourberie en elle, qu'elle ne soit pas devenue de la guimauve : non. du second degrés et moins de bons sentiments tout sucre tout miel : non.
Heureusement que c'est bien écrit et pas bien long à lire.

Chouette collection, qui s'intéresse à l'après, et réhabilite les « méchants » – et tant pis si certains trouvent que cela nuit à l'image des contes de fée.
La cruelle belle-mère a survécu, elle est même presque présentable extérieurement, elle n'a simplement pas le droit d'utiliser des miroirs, et ce n'est pas la seule chose dont elle est privée, toujours pour mener à bien sa thérapie.
Pas facile de changer, pas toujours drôle non plus de devoir constamment prouver aux autres que l'on a changé. Elle n'est pas la seule, d'ailleurs, et Blanche-Neige a bien changé elle aussi. On ne s'intéresse pas assez au devenir des gentils.
Une lecture sympathique et reposante.
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J'aime beaucoup la collection L'envers des contes de fées qui nous permet de voir les méchants des contes autrement… Journal de la belle-mère pas si cruelle de Blanche-Neige est le troisième roman de la série, mais chaque tome peut se lire indépendamment des autres.

Comme toujours avec les livres de cette série, le travail éditorial est soigné avec de multiples petites illustrations qui viennent égayer le texte et lui apporter une bonne dose de peps bien que le récit n'en manque déjà pas. La construction du livre autour d'entrées de journal intime est également très agréable et facilite grandement la lecture des jeunes lecteurs tout comme l'humour omniprésent qui ne manquera pas de faire également sourire les adultes.

Dans ce tome, l'autrice s'amuse gentiment de l'engouement pour le développement personnel en envoyant la méchante belle-mère de Blanche-Neige en cure dans un centre de méditation. On la retrouve donc quelques semaines après son arrivée et l'on découvre son programme : thérapie individuelle et thérapie de groupe, yoga, méditation, graines de lin et choux de Bruxelles, beaucoup de choux de Bruxelles… Mais loin de la rendre chèvre, cette ambiance zen fera beaucoup de bien à la méchante belle-mère qui a appris progressivement à se délester de ses possessions matérielles, et notamment de son fameux miroir, pour se recentrer autour de son moi intérieur. Cela n'est pas toujours aisé, surtout quand il est question de boutons sur le visage, mais elle essaie maintenant de faire passer l'être avant le paraître. Son évolution est d'ailleurs probante et stupéfiante.

Il faut dire que Reine a bien compris que le début de tous ses ennuis a pris racine dans son obsession de la beauté qui l'a inéluctablement conduite sur le chemin de la jalousie. Adieu donc le maquillage et les belles robes qui pourraient entretenir, du moins tant qu'elle n'est pas complètement guérie, sa vanité et bienvenue à une Reine dépourvue d'artifices, mais non dénuée d'une belle aura et d'une jolie personnalité. Mais si les autres membres du centre ont pu assister à sa métamorphose, reste à convaincre les habitants de Livresdecontes que le changement est réel et durable !

Le temps de quitter le centre de méditation étant venu, Reine déménage dans une cabane au fond des bois, loin de la tentation, afin de se réadapter à la vie en société et faire amende honorable de ses péchés. Elle pourra heureusement compter sur le soutien sans faille de sa psychologue qui va venir lui tenir compagnie dans cette cabane rustique que n'apprécie pas particulièrement Reine qui aurait aimé un peu plus de confort et un environnement plus urbain. Et si cette nouvelle vie n'était déjà pas un défi en soi, notre ancienne méchante est persuadée d'être la proie d'un monstre marin… Réalité ou fantasme ? Je vous laisserai le plaisir de le découvrir.

L'autrice a un vrai talent pour rendre les méchants des contes terriblement humains et attachants. J'ai ainsi adoré Reine qui reconnaît ses errances passées et qui fait de son mieux pour offrir au monde une nouvelle et meilleure version d'elle-même. Loin d'être la marâtre sans coeur que l'on connaît tous, elle nous apparaît ici sympathique et même touchante, notamment avec sa meilleure amie qui ne lui a jamais tourné le dos, et un certain bûcheron qui ne semble pas la laisser indifférente ! Sa relation avec Henri est d'ailleurs toute mignonne et pleine de jolis sentiments au point de me donner le sourire aux lèvres, et pourtant, je ne suis pas du style fleur bleue.

Avec facétie et humour, l'autrice s'amuse également à ternir l'image des princesses de contes, et ça fonctionne à merveille. Oubliez donc la Blanche-Neige serviable et altruiste, et faites place à une nunuche (ça, ça ne change pas trop de la version Disney) obsédée par les apparats, le beau, le luxe, et surtout, par son physique et sa beauté au point de vouloir écraser les « concurrentes ». Cela ne vous rappelle-t-il pas quelqu'un ou, plutôt, l'ancienne version d'une certaine personne ?

En plus d'une histoire fort sympathique et emplie d'humour, on appréciera le savant mélange entre l'ambiance si particulière des contes et notre réalité : ici, on parle autant de miroir magique que de test ADN ou de Gossip Girl. Un mélange truculent à l'instar de ce roman que je ne peux que vous recommander pour un joli et divertissant moment de lecture qui réunira, enfants et adultes, autour de l'amour des contes, un genre revisité et dépoussiéré avec brio par Catherine Girard-Audet.
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La dernière fois que vous avez entendu parler de moi, j'essayais d'empoisonner ma belle-fille avec une pomme. Mon plan a échoué et j'ai tout perdu. J'ai du faire une cure de gentillesse dans un centre de méditation où je ne pouvais porter ni de maquillage ni mes belles robes et où je n'ai pas pu apporter mon miroir ! Cela m'a transformée. Je suis prête à réintégrer mon village pour prouver à Blanche-Neige et à tous les autres habitants de Livresdecontes que je suis une nouvelle femme.

Je reviens vers vous aujourd'hui avec la chronique d'un petit livre jeunesse bien sympathique publié aux éditions Kennes.

Cette fois-ci, Catherine Girard-Audet - la maman québecoise de la célèbre Léa Olivier - nous revient avec le tome 3 de sa petite saga de "L'envers des contes de fées", publiée au Québec en 2012. le principe est simple: reprendre les méchants des contes de notre enfance et comprendre de l'intérieur ce qui les a poussé à faire le mal.

Ici, nous faisons donc de nouveau connaissance avec Reine, la méchante belle-mère de Blanche-Neige. Mais Reine est-elle réellement aussi méchante et cruelle qu'il n'y parait ? C'est ce que les enfants pourront découvrir durant leur lecture de ce petit roman.

Tous les personnages des contes sont présents dans ce livre. Évidemment nous retrouvons Blanche-Neige, son Prince et les Sept Nains, mais également les personnages des autres contes et comptines de notre enfance, tels que la Mère Michèle, Dame Tartine, le Petit Poucet et plein d'autres. Tous ces personnages se côtoient et vivent dans un même endroit appelé Livresdecontes.

Ce livre est une chouette découverte. L'objet-livre en lui-même est déjà très beau, que ce soit au niveau de la couverture (qui est toujours très soignée chez Kennes éditions) qu'au niveau des illustrations à l'intérieur, mais en plus l'histoire parle autant aux enfants qu'aux adultes.
Elle apprend aux enfants que dans la vie tout n'est pas tout blanc ou tout noir et que parfois certaines personnes font des mauvais choix pour de mauvaises raisons, mais que ce n'est pas forcément pour cela que ce sont des mauvaises personnes. Et surtout, elle leur apprend qu'il est possible de recevoir une seconde chance et de la saisir.

En conclusion, ce livre est à mettre entre toutes les mains à partir de 8 ans, car malgré sa petite centaine de pages, celles-ci sont abondamment illustrées et totalement accessibles. Un livre qui plaira aux petits comme aux grands.
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C'est un très beau objet livre et c'est en partie pour ça que j'aime cette collection. le conte de Blanche-Neige est revisité ici au travers des yeux de la méchante belle-mère de Blanche-Neige. Celle-ci après avoir tenté d'empoisonner Blanche-Neige se retrouve dans un centre de méditation, où elle va apprendre à reprendre confiance en elle et arrêter de ne jurer que par sa beauté. On comprend aussi pourquoi elle a agit ainsi. Et donc notre personnage va évoluer et apprendre à être moins superficielle. Parallèlement, c'est Blanche-Neige qui change aussi mais qui devient obsédée par sa beauté.

C'était un court livre assez marrant mais pas non plus une super lecture. Ça se laisse lire, c'est sympathique, mais ça ne m'a pas non plus transcendé. Il y a une petite intrigue (y a t'il vraiment un monstre qui veut du mal à la belle-mère ?) et ça c'était pas mal. C'était amusant de voir la belle-mère évoluer, mais j'ai trouvé beaucoup de superficialités dans les femmes qui nous sont décrites et ça fait un peu grincer. On se retrouve face à des femmes obsédées par leurs apparences, et d'hommes (notamment les nains) qui ont besoin d'une femme pour s'en sortir dans le ménage.
Mais ça reste très léger, et drôle quand même.
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La belle-mère de Blanche Neige a toujours été mon personnage préféré. Elle représente la beauté, plus particulièrement le côté éphémère de cette beauté physique. Et bien sûr, le temps qui passe… ici nous la retrouvons en plein sceptre de méditation et de confiance en soi, pour la remettre dans le droit chemin après son malheureux épisode avec Blanche Neige. Elle devra passer par bien des épreuves pour retrouver une réputation correcte : avaler du tolu et des choux de Bruxelles, ne plus pouvoir utiliser ses soins de peaux, vivre dans une cabane infestée de moustiques au milieu de la forêt.

Il y a des livres qu'on a dans notre wish-list depuis si longtemps qu'on ne sait plus comment on en a entendu parler la première fois. C'est le cas pour ce "Journal intime de la belle-mère (pas si) cruelle de Blanche-Neige". le titre m'avait beaucoup amusé, je devais être dans ma grande période de lecture de réécriture de contes. Mais difficile de trouver ce petit bouquin, il semble ne plus être édité en France (l'auteure et la maison d'édition sont québecoises). Et puis je l'ai trouvé par hasard à la médiathèque, je m'en suis vite emparé !!

La dernière fois que vous avez entendu parler de moi, j'essayais d'empoisonner ma belle-fille avec une pomme. Mon plan a échoué et j'ai tout perdu. J'ai dû faire une cure de gentillesse dans un centre de méditation où je ne pouvais porter ni maquillage ni belles robes et où je n'ai pas pu apporter mon miroir! Cela m a transformée. Je suis prête à réintégrer mon village pour prouver à Blanche-Neige et à tous les autres habitants de Livresdecontes que je suis une nouvelle femme. Lisez-vite mon journal !

Il faut tout d'abord que je vous parle du livre, lui l'objet. Il est magnifique ! Les pages sont violettes (si vous me suivez un peu vous savez que le violet, c'est ma couleur favorite), le texte est écrit en violet foncé et le haut de chaque page est orné de dessins représentants des couronnes. Rien que pour ça, il faut lire ce livre c'est tellement plaisant.

Après l'histoire en elle-même ne casse pas trois pattes à un canard, faut pas non plus se leurrer. Mais ça se lit vite, c'est amusant, ça passe tout seul. Les pages se tournent sans que le lecteur ne s'en rende compte. Ca reste un vrai livre jeunesse mais un jeunesse bien fait, pas bêbête. On retrouve l'univers des contes de fée, un peu comme dans "Once upon a time". D'ailleurs pendant toute ma lecture, Reine avait les traits de l'actrice qui incarne la Regina dans la série.

C'est tout mignon, c'est frais et amusant. Une vraie lecture détente qui ne prend quelques deux ou trois heures parce que le livre est assez fin. Mais ça ne méritait pas plus de pages. On retrouve avec plaisir une foule de personnages de contes dont on entend pas souvent parler comme la Mère Michel par exemple.

Une petite lecture sympathique !

Bonjour
J'ai beaucoup aimer ce livre mais on voit bien que c'est un conte de fée tous se termine bien à la fin...

La belle-mère de Blanche-Neige sort d'un séjour en maison de repos-asile psychiatrique et doit se racheter auprès des gens à qui elle a fait du mal. Dure réinsertion !
Un roman parodique assez farfelu mais qui, à mon goût, manque parfois de finesse dans le second degré. Je reconnais par contre que c'est très bien écrit (on reconnaît un peu le québecois !).
Ce qui va sans doute séduire : la mise en page : c'est écrit en mauve sur des pages mauves (houlà, je dois être trop vieille pour ce genre de trucs, ça m'a vite gênée !), et c'est sous la forme d'un journal intime tenu quotidiennement.
Bref, je l'ai fini, donc ce n'est pas mal, mais pas transcendant.