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Critique de RChris


2022, l'attribution du prix Goncourt a donné lieu à polémique. Brigitte Giraud l'a emporté au 14e tour d'un scrutin très serré face à l'écrivain italo-suisse Giuliano da Empoli ("Le Mage du Kremlin") grâce à la voix du président Didier Decoin qui compte double.
Cela a déclenché un schisme au sein de l'Académie et, fait rare, des opposants se sont exprimés : "La bienséance voudrait dire que je suis solidaire. Je ne suis pas du tout solidaire cette fois-ci… On s'est arrêté à un livre qui n'est pas mal, je n'ai rien contre Brigitte Giraud. Mais c'est un petit livre, il n'y a pas d'écriture", a dénoncé Tahar Ben Jelloun.

Bien sûr, nous avons tous entendu dans les médias pourquoi la narratrice du roman énonce 23 “si” du type : “si je n'avais pas téléphoné à ma mère”, nous entraînant dans une enquête à rebours faite de divagations idéiques et musicales.

Comme dans une spirale inéluctable chaque “si” nous rapproche de l'événement, celui qui vingt ans après fonde son récit.
L'autrice nous entraîne dans l'oeil d'un cyclone d'amour avec un certain suspens.
Son livre transpire la tendresse.
Tandis qu'elle vend la maison qu'elle avait acquise avec Claude en 1999, elle clôt cette partie de sa vie de manière cathartique.

Ce roman sera clivant aussi auprès des babeliotes si j'en crois vos avis (n'est-ce pas Palindrome1881 et lafilledepassage ?)
Mes cinq étoiles me classent parmi ceux qui apprécient la construction du récit et la sensibilité de Brigitte Giraud.
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