Le premier homme sur Mars sera une blonde, épisode 11

C'est sur un léger bémol que j'achève la première saison de la saga "Le premier homme sur Mars sera une blonde" qui, je l'espère, sera suivie de quelques autres. Un petit bémol - mais pas non plus de quoi fouetter un chat - car la subtile et délicate alchimie émotionnelle ne s'est pas opérée en moi à ce tournant important de la narration où Matsya, notre héroïne, a enfin pu donner libre cours à sa passion pour Larissa. Je n'ai malheureusement pas ressenti d'émotion particulière à cet instant pourtant crucial ; je n'ai donc pas partagé la petite étincelle animant ces deux jeunes femmes éprises l'une de l'autre.

Pas facile aussi de concilier dans un récit humour et amour sans que l'un écrase les plates-bandes de l'autre. Depuis 10 épisodes, Matsya s'est davantage illustrée à mes yeux par ses facéties que par la sincérité de ses sentiments, il est donc sans doute normal quelque part qu'elle ne m'ait pas réellement convaincue de l'intensité de son béguin pour la belle ex-espionne russe ?

Ce petit couac n'occulte nullement le plaisir que j'ai pris à la lecture de l'ensemble de la série, découverte par hasard, et qui m'a révélé la plume caustique de Gilles-Marceau Giudicelli, un auteur prometteur.

Cela faisait très longtemps que je n'avais pas lu de "chick lit" : qu'est-ce que ça fait du bien ! Un vrai moment de lecture facile, sans prise de tête, une lecture d'été fraîche et divertissante. Et la cerise sur le gâteau, c'est que c'est un homme qui signe cette série numérique. BRAVO ! Que de rebondissements d'épisode en épisode ... Cette blonde vous entraîne à 200 à l'heure dans sa course inter galactique.
Je suis fan et je ne rêve que d'une chose : la saison 2 !
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