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Christine Barbaste (Traducteur)
EAN : 9782266150149
512 pages
Pocket (04/05/2005)
  Existe en édition audio
3.48/5   2603 notes
Résumé :
Fraîchement venue de sa province, Andrea, journaliste débutante, vient d'être engagée chez Runway, un grand magazine de mode new-yorkais. Une opportunité que tout le monde lui envie. Mais Andrea est en réalité propulsée un peu vite dans un univers hostile, peuplé de créatures aux langues fourchues et aux silhouettes acérées adorant les dieux Prada, Versace ou Armani.
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Critiques, Analyses et Avis (209) Voir plus Ajouter une critique
3,48

sur 2603 notes
C'est un livre que j'ai lu il y a une dizaine d'années.
J'ai beaucoup aimé la description du monde impitoyable des revues de la mode : la patronne de LA revue de mode caricaturale, la jeune employée qui décroche ce job inespéré et qui subit les caprices de star de sa patronne, etc.
J'ai beaucoup ri.
Quand j'ai vu le film quelques années plus tard, j'ai été déçue. le film n'avait pas le piquant du livre.
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Juste pas possible de consacrer davantage de temps à un récit aussi superficiel et absurde, à l'intrigue tellement peu crédible et aussi inintéressante, à une héroïne seulement occupée de son ego et qui n'a jamais une réflexion profonde (j'insiste sur cet adjectif) sur le monde qui l'entoure.

Je suis une femme, jeune, pas trop repoussante et j'aime la mode mais là, merci, en plein dans le mille de la cible des clichés.

Je n'avais déjà pas particulièrement aimé l'adaptation cinématographique, m'ennuyant à mourir, trouvant toute "l'action" extrêmement prévisible, ne lui reconnaissant qu'un seul bon point dans le jeu de Meryl Streep, mais le bouquin, là je dis définitivement NON.

-- Abandon à mi-chemin, juste avant le point de non-retour.
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J'ai un avis très mitigé sur ce bouquin. Il est considéré comme un classique de la chick-lit, le titre était très tentant et même si la couverture ne m'a pas particulièrement plu je voulais depuis longtemps me plonger dans ce livre qui promettait d'être drôle et rafraîchissant.

Le pitch de départ : Andrea, tout juste sortie de l'université, rêve de travailler pour un magazine américain, mais pour cela elle va devoir travailler pendant un an avec LA femme la plus influente des État-Unis (voir du monde, à en juger certains passages), j'ai nommé Miranda Priestly, rédactrice en chef de Runways, le magazine de mode par excellence.

L'intrigue est inexistante. Si on me demandait de raconter l'histoire, c'est simple, je n'y parviendrai pas pour la bonne et simple raison qu'il n'y a pas d'histoire. Ça traîne en long en large et en travers durant 441 pages, et c'est profondément ennuyant. Pourquoi écrire un pavé alors qu'il n'y a rien à raconter sur un sujet pareil ? Nous suivons Andrea - ou Andy pour les intimes - au quotidien durant une année de sa vie. Une année qui est supposée changer le cours de son existence (ou pas). J'avoue avoir apprécié l'évolution du personnage d'Andrea, cela permet de voir à quel point nous pouvons être égoïste et influençable, même si ce point positif demeure minime dans cette ambiance si monotone.

L'univers de la mode est vraiment trop stéréotypé. de l'assistante en chef qui regarde notre pauvre héroïne de haut aux hommes influents gays en passant par les employées qui sont horrifiées à l'idée de prendre un repas de plus de 200 calories, c'est du déjà vu et du réchauffage de ce qu'on a l'habitude de cotoyé. Bref, aucun point original. Je tiens à préciser à madame Weisberger que toutes les femmes qui travaillent dans le milieu de la mode ne sont pas forcément exécrables et anorexiques, et que les hommes ne sont pas tous gays.

Sans parler de la fin qui est totalement médiocre, mais à l'image de tout le roman car elle est prévisible à 100%.

Quant aux personnages... Comme l'indique le titre, je m'attendais à ce que le personnage de Miranda soit tyrannique, diabolique, cruel, bref tout ce que vous voulez, alors qu'en réalité c'est une bonne femme immature et capricieuse qui se prend pour le nombril du monde. Elle, rédactrice en chef d'un magazine ? Chef oui, rédactrice non ! On ne la voit pas une seule fois exercé son métier, sauf si celui est d'être blessante, méchante et mauvaise envers ses assistantes qui lui obéissent au doigt et à l'oeil.

Comme vous devez vous en doutez, le personnage d'Andrea, notre narratrice, parfaitement niais qui frôle parfois même l'idiotie. C'est « la jeune femme en couple, pleine de rêve d'avenir, qui croise the beau mec hyper sexy à une soirée et qui ne contrôle plus ses hormones pour finalement culpabiliser et revenir à la réalité ». J'aurai bien aimé pouvoir la gifler, pour la bonne et simple raison qu'elle manque de cran, voir même de personnalité. Un peu de caractère bon sang ! Elle se laisse marcher sur les pieds, elle n'ose jamais rien dire, elle se transforme au fur et à mesure en toutou branché à son téléphone prête à exaucer tous les souhaits de sa patronne, qui au passage sont des exigences futiles qui donnent naissance à des tâches irréalisables et ingrates. A fil de son évolution, on se rend compte que ce personnage délaisse sa famille, sa meilleure amie et son petit ami. Andrea devient accro à son travail et j'ai trouvé cela désolant. J'insiste ce sur point, j'ai trouvé son comportement innaceptable sur certains points : comment peut-on préférer la compagnie d'une vieille garce à celle des gens qu'on aiment ?

Les personnages secondaires les plus présents dans ce roman sont également le comble de la banalité.
Emily, collègue d'Andrea, sympa mais pas trop et qui est d'autant plus "toutou".
Alex, petit ami d'Andrea, le mec parfait : attentionné, gentil, adorable, mignon comme tout, prof et éperduement amoureux d'Andrea depuis 4 ans, alors qu'elle se montre particulièrement distante, voir agacée lorsqu'elle est avec lui et cela durant toute l'année de son travail chez Runway.
Lily, meilleure amie d'Andrea, avec un petit penchant pour la bouteille. Elle entraîne parfois Andrea dans des plans totalement immatures, elle est irresponsable et elle en paiera les conséquences.
Christian, écrivain sexy, qui se révèle être un chaud lapin. Évidemment, des personnages comme lui, on a en vu beaucoup mais c'est le seul qui ai réussit à me faire sourire (mais pas rire). Certaines de ses réparties sont très amusantes, et je regrette que sa relation avec Andrea ne soit pas allé plus loin.
Quant à la famille d'Andrea, je n'ai pas particulièrement accroché non plus, mais je ne reproche rien à l'auteur de ce côté là puisque nous ne les croisons pas souvent.

Le style d'écriture est correct, l'écriture est fluide et se lit facilement, même si parfois j'ai eu l'impression que l'auteure cherchait absolument à nous faire rire, du coup certaines répliques manquaient cruellement de naturel et de crédibilité.

En conclusion, je pense que j'aurai plus aimé ce roman si : premièrement, il était moins long. Deuxièmement, le synopsis était plus original. Troisièmement, les personnages étaient plus recherchés et approfondis.
Je ne m'attendais pas à du grand art, mais quand même... « le Diable s'habille en Prada » est une grosse déception pour moi.
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Le Diable s'habille en Prada est un roman qui nous plonge dans la vie d'Andrea, jeune diplômée, qui décroche le job que chaque New-Yorkaise souhaite avoir, à savoir travailler avec la célèbre Miranda Priestly et être son assistante. Ce qui pourrait être le bonheur pour la plupart des filles se révèle être l'enfer pour Andrea qui n'y connait strictement rien à la mode et qui passe au-dessus de tout ça. Avec cette histoire, Lauren Weisbergr a su toucher un public large puisque même les gens qui ne sont pas attirés par le milieu de la mode peuvent apprécier le livre.

L'histoire est composée de chapitres bien ficelés. Elle est caractérisée par une évolution constante du personnage principal, ce qui est intéressant et plaisant à voir. Les deux personnages principaux, Andrea et Miranda, sont diamétralement opposés, c'est donc amusant de les voir travailler ensemble. D'un côté, nous avons la jeune et frêle Andrea qui fait ses premiers pas dans le monde du travail. Et quel travail ! Tout le monde le lui dit, des milliers de jeunes femmes voudraient être à sa place. Cependant, travailler avec une femme de la trempe de Miranda Priestly n'est pas de tout repos. Andrea est une jeune femme débordée et paumée qui s'habille n'importe comment mais qui, au fil du temps, va s'affirmer et va prendre de l'assurance, devenant ainsi une assistante parfaite. Par son travail, elle va oublier un peu qui elle est, ses valeurs, mais cela va lui permettre d'en tirer certaines leçons essentielles. Andrea est un personnage auquel on peut facilement s'identifier, c'est ce qui fait qu'on s'attache à elle et qu'on « l'apprécie ». Fille perdue dans un monde de requins, premier pas dans le monde du travail, employée d'une patronne tyrannique… Ses problèmes sont les problèmes de nombreuses personnes, on peut donc facilement se mettre à sa place.

De l'autre côté, nous avons la célèbre Miranda Priestly, rédactrice en chef de Runway, personne impitoyable, froide, dure et sarcastique, elle se révèle être un véritable diable. Brillante dans son métier, elle a une classe et une assurance à toute épreuve et possède un certain réalisme du monde qui l'entoure. Dur de garder la tête haute en sa présence, elle a le don de « casser » les gens et met à l'amende toutes personnes autour d'elle. C'est elle qui décide, personne d'autre. Elle exerce un pouvoir impressionnant. Cependant, bizarrement, au cours du roman, on découvre de nouvelles facettes de ce personnage mais ils sont tellement minimes par rapport à son imposant caractère de diable qu'on est touché que pendant quelques minutes.

Enfin, on retrouve Emily ; la collègue d'Andrea, peste et très speed, cette femme sait ce qu'elle veut et fait tout pour l'avoir. Loin d'avoir été accueillante avec Andrea au début, elle va finalement être surprise par cette nouvelle venue.

Ce roman « comédie » populaire sera certainement apprécié de ceux qui chercheront un divertissement honnête. J'ai trouvé l'intrigue certes intéressante mais mal traitée ! Je ne regrette pas de l'avoir découvert mais je ne relirai pas une deuxième fois ça c'est sûr !
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Je ne m'attendais pas à un bon roman, vu que je m'attends rarement à des merveilles avec la chick lit. Mais enfin, bon, quand même... Alors oui, ça se lit. Ça ne demande pas d'efforts. Et puis, ben... voilà quoi.

Déjà, cette histoire d'une jeune fille qui bosse pour Vogue et se fait constamment malmener par sa patronne, ça aurait pu être un tant soit peu marrant. Ben non. Je suis persuadée que Lauren Weisberger a tenté d'être drôle, peut-être bien qu'elle pense même y être arrivée, peut-être aussi qu'elle a fait rire d'autres lecteurs. Dans mon cas, ce roman ne m'a même pas arraché un sourire (et je suis pourtant assez bon public). C'est comme ça, le sens de l'humour n'est pas donné à tout le monde et Lauren Weisberger, c'est vraiment bête, n'en a pas hérité. Mais pour cultiver le sens de l'humour, encore faut-il savoir prendre un peu de recul.

D'où sort cette fille pour s'imaginer que la maltraitance au travail est lié au monde de la mode et plus particulièrement à la directrice de Vogue ??? Anna Wintour est connue mondialement pour être une garce, ça n'en fait pas pour autant l'unique personne au monde à maltraiter son personnel, ni de Lauren Weisberger l'unique employée maltraitée par un(e) supérieur(e). D'où est-ce qu'elle débarque pour nous faire pleurer sur son sort (pendant 500 pages, qui plus est ? Si elle était allée travailler comme caissière de supermarché, je ne crois pas qu'elle aurait été beaucoup plus respectée, et elle aurait touché un salaire un tout petit peu moins intéressant que celui d'une assistante de Vogue, sans les fringues, sans les téléphones portables, sans les sacs et autres fanfreluches de luxe qu'elle récupérait par camions entiers.

Je suis aussi terriblement sceptique à propos de la sincérité de l'auteure. J'ai du mal à croire qu'elle ait été embauchée à Vogue en se présentant habillée comme un sac et sans être pistonnée, et je ne crois pas non plus au fait qu'elle ait été engagée pour écrire dans un journal après sa démission de chez Vogue sans avoir eu les relations nécessaires. Cela dit, je ne suis pas allée chercher plus loin... Je crois que j'ai mieux à faire que de me plonger dans la biographie - pourtant certainement passionnante - de Lauren Weisberger.

Au final, un roman que je juge inutile, parce que non divertissant, mais aussi égocentrique à l'excès.
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Citations et extraits (67) Voir plus Ajouter une citation
Si Alex est le garçon qu’il te faut, il le sera toujours demain et les jours suivants.
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Si Alex est le garçon qu’il te faut, il le sera toujours demain et les jours suivants.
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Voilà donc où m'avaient menée mes quatre années d'étude consacrées à analyser et décortiquer par le menu romans, pièces de théâtre, nouvelles et poèmes : à consoler une bestiole pourrie gâtée avec une tronche de chauve-souris tout en essayant de ne pas démolir une voiture qui ne m'appartenait pas et qui coûtait la peau du bas du dos.
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Je suis descendue chercher une maxi-portion de crème de brocolis au cheddar ; de retour à mon poste trois minutes plus tard, j’ai trouvé Miranda qui, assise à son bureau, tenait le combiné du téléphone à bout de bras pour l’éloigner de son visage, comme s’il était couvert de sangsues. Elle devait partir pour Milan en fin d’après-midi, mais je n’étais pas certaine de vivre assez longtemps pour voir ça.
— An-dre-âââ, le téléphone sonne, mais quand je décroche – puisque, apparemment, vous vous désintéressez de le faire – il n’y a personne à l’autre bout. Pourriez-vous expliquer ce curieux phénomène ?
Évidemment que je pouvais l’expliquer, mais pas à elle. Les très rares fois où Miranda se retrouvait seule à son bureau, il lui arrivait de décrocher si le téléphone sonnait. Forcément, c’était un tel choc, pour ceux qui appelaient, d’entendre sa voix qu’ils s’empressaient de raccrocher. Aucun de ceux qui composaient son numéro ne s’attendaient à lui parler en personne, puisque l’éventualité d’être mis en relation était quasi nulle. J’avais reçu des dizaines de mails paniqués de rédactrices ou d’assistantes pour m’informer que Miranda était encore en train de répondre au téléphone. « Où êtes-vous passées, les filles ??? Elle répond quand on l’appelle !!! »
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Voilà donc où m'avaient menée mes quatre années d'étude consacrées à analyser et décortiquer par le menu romans, pièces de théâtre, nouvelles et poèmes : à consoler une bestiole pourrie gâtée avec une tronche de chauve-souris tout en essayant de ne pas démolir une voiture qui ne m'appartenait pas et qui coûtait la peau du bas du dos.
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