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Au final une bonne surprise après un tome deux un peu en deçà, on retrouve avec plaisir Artryom et d autres protagonistes.
Manipulation, action non stop l auteur nous en donne pour notre argent.
Au fil de la lecture on sent les complots, la manipulation ,la traîtrise ce qui fait de "metro 2035" une bonne surprise.
A quand une suite?
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Une fin de saga réussie !

Enfin nous retrouvons Artyom ! Et quel plaisir…

Artyom voit encore une fois son monde bouleversé, et sa personnalité est tellement bien travaillée.

L'univers du Métro de Glukhovsky est un des plus sombres et fascinants que j'ai eu la chance de découvrir, et on en a pour notre argent dans ce tome !

Pour pinailler, je dirais que je trouve l'enchevêtrement des événements parfois un peu maladroit: il y a quelques coïncidences qui « arrangent bien » l'histoire, pour ne pas en dire plus sur le roman...

Ça reste une très, très belle fin, elle est amère, mais juste. Je recommande sans hésiter sa lecture !
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Dernier volet de la trilogie Métro par son auteur original.
On a ici la réponse à de nombreuses questions qu'on se posait depuis le premier volet.
Évidemment je ne livrerai ici aucune information sur l'intrigue, mais c'était plutôt bon, bien qu'un peu longuet.

On peut y voir le tableau d'une société ou le pouvoir ne se gêne en rien pour le contrôle des foules.

Des mensonges, des complots, des révélations...

Tout les ingrédients sont là pour conclure cette saga... Conclure? Et bien non, l'auteur autant invité le monde a continuer le développement de son univers post apo ...

Appel bien reçu par de nombreux auteurs amateurs comme confirmés, dont un certain Pierre Bordage.... On en reparlera, sans aucun doute!
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Esprit de synthèse oblige (fainéantise aussi), je vais aujourd'hui vous parler non pas d'un, mais de trois livres !

Quiconque a déjà pris le métro à Paris vous le dira : c'est un sacré bordel !
Entre la station de Châtelet, la correspondance Saint-Lazare - Auber, la Fourche, et j'en passe, si tu n'as pas un plan, un Bac + 12 en course d'orientation, un solide mental et une insensibilité totale à l'odeur de pimoispiroeuf (mélange de pisse, de moisi, de transpiration et d'oeuf dur).
Perso, ça m'angoisse ! Et encore, je sais que je finirai par trouver la sortie et retrouver l'air "libre" (enfin… l'air gazpilope, mélange de gazole, de pisse - encore - et de clope). Promis, j'arrête d'inventer des mots.
Alors maintenant, imagine un peu : une "catastrophe" nucléaire a rendu la Terre inhabitable à cause des radiations (comprendre : tous les pays du monde se sont chauffés et ont fini par s'envoyer joyeusement des gigatonnes sur la tronche), contraignant les rares survivants à se terrer dans le métro. Là, je sue à grosses gouttes. Bon. Maintenant, imagine qu'en fait, tu es en Russie, et que du coup, les stations ne s'appellent pas Saint-Michel-Notre-Dame ou Montparnasse-Bienvenüe, mais Karsnopresnenskaya, Novokusnetskaya ou Ploshchad Revolutsii… Tout écrit en cyrillique. Et qu'on te demande de traverser (à pieds) le métro infesté de voleurs, de nazis, de communistes et de mutants radioactifs parce que c'est ton destin, tu réponds quoi ? Bienvenue dans la trilogie Metro 2033, de Dmitri Glukhovski ! Il fait chier, le destin…

Metro 2033 est une trilogie russe dystopicopostapocalyptique composée de Metro 2033 (étonnant), Metro 2034 et Metro… 2035 (logique implacable, donc). le premier tome se déroule une vingtaine d'années après une apocalypse nucléaire qui n'a laissé le temps qu'à quelques survivants de se terrer dans le métro moscovite, et nous raconte la quête d'Artyom, jeune habitant de la station VDNKh (à vos souhaits) qui assure, avec ses compagnons, la protection des couloirs de la station. Il sera précipité par Hunter, un redoutable Stalker, dans une quête qui le dépasse, et qui pourrait remettre en question l'avenir de tous les réfugiés.
Avec ce premier opus, on a là un roman déroutant : au classicisme du point de départ (un gamin au charisme de poulpe devient le dernier espoir de tout un peuple) s'oppose un background riche et bien construit fait de factions aux idéologies très "marquées", au style riche en descriptions surabondantes, à la limite de l'ennui, se dessine une ambiance post-apocalyptique d'une force anxiogène assez hallucinante.
Malgré quelques longueurs, on tient là un premier tome mémorable, au final nihiliste absolument parfait.

C'est donc plein d'appréhension que l'on ouvre le 2e tome, Metro 2034. En effet, pourquoi reprendre une histoire qui se suffisait à elle-même ? Peut-être pas à grand-chose, et c'est pourquoi Glukhovski décide de prendre un (léger) contre-pied par rapport au roman initial : un an après les événements de Metro 2033, exit Artyom, et place à Hunter, Homère et Sacha, depuis la station isolée de Sevastopolskaya (dans le sud du métro, donc).
Avec les mêmes qualités et défauts que son prédécesseur, ce Metro 2034 peine à autant convaincre que celui-ci, la faute à une trame très (trop ?) déconnectée du premier, et à quelques incohérences par rapport à celui-ci. Enfin, si la place des femmes dans Metro 2033 était totalement inexistante, sans que cela ne choque, Sacha, héroïne sans grand intérêt du roman, confirme que Glukhovski ne sait pas trop quoi faire des personnages féminins dans sa trilogie.
En somme, un deuxième opus pas désagréable à lire, mais qui n'apporte pas suffisamment à la mythologie pour totalement emporter l'adhésion. Pourtant, avec son trio de héros et ce Hunter au potentiel badass assez dingue, il y avait de quoi tenir quelque chose de mémorable.

Arrive enfin Metro 2035, conclusion de la saga moscovite. On y retrouve, encore un an plus tard, un Artyom brisé, à la limite de la folie, qui tente désespérément de prouver l'existence de signaux radio et donc la preuve que d'autres villes ont pu survivre à l'apocalypse nucléaire. Ce final fait le lien entre les personnages des deux précédents romans et, si Artyom gagne en consistance, le destin du personnage de Sacha laisse quant à lui une impression bizarre déjà entrevue durant la lecture de Metro 2034.
On retrouve le propos nihiliste, désespéré de Glukhovski qui, en poursuivant son exploration du microcosme moscovite, enlève ses derniers espoirs au lecteur. En effet, ici point de salut : le système s'est adapté à ce nouvel environnement souterrain, à cette "non-vie", et ne pourra revenir en arrière. Cohérent avec l'ambiance global de la trilogie, le message est malheureusement contredit par un épilogue en forme de demi happy end qui dénote avec l'atmosphère oppressante de l'ensemble de l'oeuvre.
En conclusion, un troisième tome qui redresse la barre mais souffre encore de la comparaison avec le premier et ne parvient pas à totalement recoller les morceaux.

Reste à la fin une trilogie au style différent, particulier, à l'ambiance assez dingue, dans laquelle quiconque sera prêt à pardonner ses quelques errements pourra se perdre avec plaisir dans ses voies souterraines.

La trilogie Metro est faite pour toi si…tu as toujours rêvé de vivre dans une tente entre 2 lignes de métro sans jamais l'avoir réalisé.

J'ai aimé :
- le message nihiliste
- L'ambiance oppressante
- L'univers

J'ai moins aimé :
- Les personnages féminins, au mieux inexistants
- Des descriptions à rallonge
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Ce troisième tome de la série m'a beaucoup plu. J'ai retrouvé Artyom et Homère avec plaisir. Je ne sais pas ce que j'aurais fait à la place d'Artyom: personne ne veut l'écouter, et il s'évertue à ne pas abandonner ses semblables. Il paraît ne jamais se lasser de se répéter, voyant pourtant qu'il est décrié, voire davantage...
J'ai compris Homère qui, sans être une mauvaise personne, finit par expliquer à Artyom ce que veulent les gens. Homère n'est pas du tout à blâmer, à l'inverse d'autres personnages qui disent aimer les autres et les assujettissent, mais il finit par se résigner à faire ce qu'il peut pour que tout le monde ait une vie à peu près correcte... Oui, mais elle n'est pas si bonne que ça, cette vie...

Quant à l'intrigue, elle est bien menée. Il y a des rebondissements: ils arrivent à propos, et l'auteur n'exagère pas. Il ne s'amuse pas à faire d'inimaginables coups de théâtre qui gâcheraient tout. Ses «révélations» sont plutôt crédibles quand on sait comment peuvent se comporter ceux qui tiennent le pouvoir... de plus, même si la vie souterraine n'est pas bonne, certains ne veulent surtout pas la quitter. Comme le dit le père adoptif d'Artyom, ils ont leurs repères, ils ne peuvent pas s'en séparer pour un «peut-être».
[...]
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Dmitry Glukhovsky nous propose un ouvrage qui tranche radicalement avec les deux premiers opus (2033/2034).
Le décor reste le même mais le fonds lui change radicalement. Finis les monstres et le côté fantastique ! On plonge dans la lutte des classes et dans les luttes d'influences entre les différents acteurs du Metro.
On ressent la maturité de l'auteur et l'évolution de son récit vers un aspect beaucoup plus critique de la société et des rapports de forces qui peuvent émerger dans ce microcosme. Enfin un roman dystopique !
Alors, il est certain que les puristes de SC/HORREUR risquent de bouder le livre mais personnellement je le trouve vraiment réussi. Une dystopie dans la même lignée que Soleil Vert !
A lire !
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Troisième volet de la trilogie métro . suite de la vie de artyom et homere en quête de survivants. L'on apprend la vérité sur cette vie souterraine et on se laisse prendre par ses kilomètres de ligne de métro et de ses stations. L'auteur a construit une intrigue très bonne et cohérente ou l'on découvre les complots, les manipulations, la traîtrise. La fin est bien travaillée. Une bonne lecture.
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Voici un roman qui est à peu près l'exact opposé de ceux que je lis d'habitude. Si j'ai tendance à me tourner vers des ouvrages peu causants, contemplatifs, avec peu d'action, Metro 2035 est essentiellement composé de dialogues, tout y va très vite, et l'action y est digne d'un blockbuster américain très musclé : ça ne s'arrête jamais. Mais il reste un point commun avec mes lectures habituelles : nous sommes loin de la vacuité. Peu importe la forme tant que l'auteur a quelque chose à dire.

Metro 2035 est un récit post-apocalyptique. Moscou a été rendue invivable par des bombes nucléaires, et ce qu'il reste d'habitants s'est réfugié dans le métro et y a reconstruit une société. Et comme dans n'importe quelle société, différentes idéologies s'y affrontent. On y croise donc des néo-nazis, des néo-communistes, des ultra-libéraux et une petite communauté indépendante. Il y a évidemment des factions armées, d'ailleurs, la monnaie en circulation dans le métro, ce sont les munitions pour kalachnikov. Et au milieu de tout ça, un individu est en quête de rien de moins que la vérité.

Le récit plein d'aventures en tant que tel est donc très rythmé sans être particulièrement original. C'est ce qu'il y a plus profondément qui est intéressant, la grande question sur la vérité : est-ce que le peuple, lui, veut la vérité ? N'allez pas croire que Dmitri Glukhovsky ne pose la question que pour le peuple russe, c'est bien une question universelle. Sinon, ce roman n'aurait qu'un intérêt limité et ça n'est pas le cas. Et tout l'intérêt de son roman, c'est qu'il rend accessible des questionnements entre autres politiques complexes par une forme accessible à tous. Les amateurs du genre post-apo en auront pour leur compte, autant que ceux qui préfèrent les questions de fond.

Notez que Metro 2035 est le troisième opus d'une trilogie dont je n'ai pas lu les précédents, et ça n'est en rien gênant pour la compréhension de celui-ci.
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Livre qui vient conlure cette saga dans le métro noir de Moscou et histoire des personnages introduits dans les 2 premiers tomes.
Artyom veut poursuivre son rêve de retourner à la surface et essai quotidiennement de capter un message de personnes qui seraient en vie à la surface. Ce dernier livre est mon préféré de la saga dans lequel se mélangent espoirs d'un possible future à la surface et la perte d'humanité des différentes micro-sociétés du métro. Ce livre tranche avec les précédents en revenant vers un récit plus rationnel (fini les monstre et autres créatures) ou on se concentre plus sur les intrigues politiques (avec en fond une critique du régime politique russe ?), ce qui le rend encore plus intéressant.
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Suite et fin (?) des aventures d'Artyom dans le métro. On y retrouve encore plus de noirceur mais aussi une lueur d'espoir. Les péripéties sont passionnantes et l'être humain y est bien représenté avec ses qualités et ses défauts. J'ai donc pris plaisir, même si certains passages sont difficiles, à accompagner notre héros dans sa quête.
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