L'héritage Davenall

J'ai failli abandonner tant cela me paraissait vaseux.
Et puis j'ai recommencé et suis allée jusqu'au bout intriguée par les rebondissements sans fin. Je voulais savoir ce que le coup d'après l'auteur avait bien pu inventer... Car c'est ce qui - à mes yeux - rend le livre intéressant.
Mais à part cela rien d'autre à en dire sauf qu'il y a 850 pages en format poche à lire.

Constance Trenchard et son époux vivent une vie paisible. Trop peut être?
Un jour tout va basculer. Un homme se présente à eux et déclare être James Davenall, l ancien fiancée de Constance, mort il y a 11 ans.
Un amour disparu qui refait surface. Constance est face au doutes, à des sentiments contradictoires et pourtant tout la pousse vers James qui se fait appeler Norton et font sa famille même voit en lui un imposteur
Prétendant héritier d une famille aristocratique, James va inquiéter. d'abord son frère devenu héritier, le mari de Constance qui voit ressurgir le passé, et Constance elle même qui va passer des doutes à la conviction.

Le lecteur est tout aussi malmené entre doutes et certitudes. Un roman trépidant, infernal et addictif.

Je découvre toujours avec plaisir les histoires de Robert Goddard et, une fois encore, j'ai bien aimé me plonger dans cette atmosphère typiquement anglaise des riches familles fin 19e, leurs clubs, leurs intrigues, leur code d'honneur sans qu'ils soient vraiment honorables d'ailleurs.
Qui est James Norton? Est-il ce fils de bonne famille que tous croient disparu depuis 12 ans quand, à la veille de se marier avec la belle, douce Constance, il part se suicider, ou est-ce un escroc qui cherche à embrouiller les esprits d'êtres finalement faibles? Chacun se forge son opinion, les apparences sont tellement trompeuses...
Lecture agréable et bonne intrigue mais trop de longueurs malgré tout.

J'ai choisi ce roman parce que Robert Goddard est un auteur de roman à intrigues que j'apprécie bien, et en sachant que j'allais y trouver des secrets de famille, des histoires d'héritage (je sais, c'est dans le titre, j'ai pas grand mérite ! 😅) et des manoirs anglais.

Et j'avoue que ça n'a pas manqué : tous les ingredients sont réunis, et même plus, car le dénouement de cette histoire est bien moins prévisible que ce que je pensais, même s'il intervient assez tard... Je ne serai d'ailleurs pas surprise que quelques lecteurices aient pu abandonner en cours de route, se demandant où l'auteur pouvait bien les mener !

Toutefois, je dois reconnaître quelques agacements à la lecture, notamment cette façon que peut avoir Robert Goddard de mettre de côté les femmes, de les faire passer pour des êtres faibles ou manipulateurs... Certes, l'intrigue se passe à la fin du 19e siècle, à une époque où les femmes étaient considérées comme le bien de son mari. Mais puisque nous sommes dans un roman, doit-on les cantonner à ces seconds rôles, laissant au premier plan des hommes pas toujours très futés ?!

Au final, "L'héritage Davenall", s'il ne révolutionne pas le genre, demeure un roman bien mené et divertissant.

Toujours aussi bien ficelé, ce roman de Goddard n'est pas son meilleur. Il use des mêmes ressorts d'intrigue que les précédents ouvrages: la disparition et la réapparition d'un personnage.
Parfois trop alambiqué, je reconnais que Goddard ne manque pas d'imagination et de sens de l'intrigue tordue.
quoiqu'il en soit, on veut le lire jusqu'au bout coûte que coûte

Que faire quand un mort revient parmi les vivants ? James avait brusquement disparu une semaine avant son mariage en laissant derrière lui une lettre de suicide. 11 ans plus tard, en 1882, il réapparaît et se présente à sa famille qui le rejette directement en lui refusant argent et titre. Toutefois, son ancienne fiancée reconnaît en lui l'homme qu'elle a aimé et probablement qu'elle aime toujours.
On suit alors le mari actuel de cette fiancée déchue qui cherche par tous les moyens de discréditer James afin de pouvoir garder sa femme auprès de lui. Mais l'enquête va l'emmener loin, trop loin ... avec trop de secrets à gérer.

Une lecture captivante qui va de rebondissement en rebondissement. Quand on pense avoir enfin tout élucidé, une nouvelle information change la donne et nous devons les repasser afin d'en détricoter la vérité !

Londres, 1882.
Un homme âgé d'une quarantaine d'années réapparait d'entre les morts. Il s'appelle Norton, mais dit être réellement James Davenall, l'héritier du titre du duc de Davenall.
Le fils aîné du duc a soudainement disparu, 11 ans auparavant, trois jours avant son mariage avec la belle Constance. Il a laissé une lettre expliquant qu'il allait se suicider, mais son corps n'a jamais été retrouvé.

Commence alors une sombre histoire de procès d'usurpation, comme il en existe tant à cette époque.
La famille de Norton ne le reconnait pas, ni sa mère, si son jeune frère, devenu héritier en l'absence de son frère ainé. Mais sa fiancée le reconnait, ainsi que Richard, son cousin, également homme de loi.
Le mari de Constance, celui qu'elle a épousé par dépit, après avoir perdu sans comprendre pourquoi l'homme dont elle était follement amoureuse, ne croit pas non plus au retour providentiel de l'héritier. Il va mener son enquête de façon méticuleuse, mais celle-ci va le mener aux frontières de la folie.
Au fil des pages, l'enquête est très détaillée, les rebondissements s'enchainent, les retours dans le passé expliquent petit à petit les situations de chacun des nombreux personnages.
C'est un roman foisonnant, à l'écriture maitrisée, très agréable à lire, presque machiavélique. On ne s'ennuie jamais.
La vie au 19e siècle en Angleterre est fidèlement rapportée, on ressent l'atmosphère lourde des parcs de Londres dans le brouillard ou les mêmes en été.
Jusqu'au coup de théâtre final où l'on découvre enfin la vérité sur toute l'histoire. Et même un lecteur à l'imagination galopante ne peut l'avoir devinée tant la surprise est totale !

James Norton est il bien, comme il le pretend, James Davenall ? Sir James Davenall, porte disparu plus de dix ans plus tot, suicide au dire d'une lettre recue par son pere, Sir Gervase Davenall. A-t-il finalement pris un bateau pour le Canada et les Etats Unis ? Pour revenir maintenant, reclamer son titre, ses biens, et reprendre son ex fiancee Constance, maintenant Mme William Trenchard ?
La famille Davenall, alors tranquillement installee dans une vie oisive de baronnet, en pleine ere victorienne, va lutter contre cet usurpateur, jusqu'à ce que les doutes apparaissent parmi certains.
Je me suis assez vite attachee à James Norton. L'homme exemplaire, face a sa famille qui le renie, luttant pour ce qui lui est du. Et il est difficile tout au long du livre de se faire une opinion tranchee. Les rebondissements sont nombreux, les fins de chapitre empechent de fermer ce pave. On y decouvre une societe anglaise faite de richesses et de corruptions. Une famille qui va devoiler ses secrets au fur et a mesure. le livre devient de plus en plus noir et oppressant, et en tant que lecteur, on s'interroge, en permanence.... une bonne lecture prenante.

Vous savez déjà que pour moi la reine des livres historiques avec secrets de famille est incontestablement KATE MORTON et je peux vous affirmer tout aussi incontestablement que ROBERT GODDARD en est le roi !! J'ai adoré lire chacun de ses livres et une fois encore, il a réussi à me conquérir !!
Là où j'ai été surprise c'est par sa taille, Les derniers ouvrages de l'auteur n'étaient pas aussi volumineux mais soit allons y …donc n'ayez pas peur du nombres de pages…elles se tournent toutes seules. L'intrigue est parfaitement déroulée, les rebondissements parfaitement distillés…vous allez apprendre à connaitre la famille Davenall…et croyez – moi…quelle famille !!!!Que des secrets , que des non dits…à travers plusieurs générations.Derrière les dorures, il y a beaucoup de noirceur.
Robbert Goddard décrit à merveilles les sentiments de ses personnages…imaginez la pauvre Constance, qui a cru que son grand amour était mort puis il refait surface des années après…et son mari le pauvre William qui se retrouve en concurrence avec un mort qu'il croyait mort..
Mais la question qui ne nous lâche pas du livre est bien : EST CE BIEN LUI ?
BREF…JE N'AI PAS VU LES 700 PAGES PASSÉES , JE N'AI PAS LÂCHÉ CE LIVRE DE LA SEMAINE…ROBERT GODDARD NOUS OFFRE EN PLUS UNE FIN PLUS QU'ORIGINALE ET INATTENDUE.
Lien : https://lireetcourir.com/201..

Excellent roman à énigme comme en a écrit tant Robert Goddard.
Pas une seconde d'ennui malgré prés de 700 pages, on croit avoir tout compris à l'histoire ô combien tumultueuse des Davenall, hé non, l'auteur nous fait découvrir un nouveau pan de sa vérité, car celle ci est bien changeante. Très grand roman social sur la grande bourgeoisie anglaise de la fin du XIXeme siècle. Les narrateurs changent d'une période à l'autre, au début essentiellement le mari de Constance, la fiancée de James, ensuite Richard, le cousin, mais jamais nous n'avons les personnages les plus ambigus dans leurs déclarations c'est à dire James, lui même, Constance, Hugo et la mère de James...
Après avoir refermé ce livre, reste quelques questions : quid du comportement de Constance? de celui de son mari?. Tout n'est pas résolu...