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3,85

sur 292 notes
"L'héritage Davenall" est un roman ambitieux, qui jongle entre les mensonges, les secrets enfouis, les querelles et les erreurs du passé et surtout la vérité, celle que tout le monde attend.

Tout va très bien dans la famille des Davenall, jusqu'au jour où un homme pousse le portail de la demeure familiale et bouscule toutes les certitudes. Cet homme prétend être Sir James Davenall, le fils ainé de la famille, disparu 11 ans plus tôt après un suicide. Tout semble aller en sa faveur, et pourtant un soupçon de méfiance est toujours présent dans les esprits.
Qui est vraiment cet homme ? Pourquoi revenir après tant d'années ? Quel est son véritable but ?

Le roman fait 700 pages et pourtant avant les 10 dernières, impossible de se douter de ce qu'il se trame vraiment derrière toutes ces manigances.
Robert Goddard réussit haut la main ce challenge de maintenir son lecteur intrigué et passionné par cette affaire, qui ne cesse de prendre des tournures inattendues à chaque page.

Qui osera s'aventurer dans les petits secrets de la famille Davenall pour découvrir ce qui se cache vraiment derrière la réapparition de ce fils disparu ?

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Prouver son identité au 19ème siècle n'était chose aisée. Soit, d'autant plus quand sa propre mère déclare que vous êtes un imposteur et qu'il y a un titre et une grosse somme d'argent en jeu; il faut rechercher des témoignages, raconter des évènements à des intimes et que ne peuvent être que les vôtres, avoir du temps et ne pas craindre les rumeurs.
Ceci étant dit, si le propos est intéressant, que de longueurs, que d'histoires intriquées les unes dans les autres. Il faut attendre le dernier quart de l'histoire pour avoir l'impression d'une accélération et connaître le fin mot de l'histoire avec par moment une envie de dire: là, trop c'est trop.
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En Angleterre, dans la deuxième partie du XIXe siècle, la possible réapparition d'un jeune homme présumé décédé au sein de sa riche famille de baronnets va créer de profonds bouleversements. Il s'agit là d'un très épais roman, non pas fastidieux, mais qui va tenir en haleine le lecteur jusqu'à ses dernières pages. le talent de l'auteur repose dans l'art de distiller le mystère, d'infuser le suspense, et de semer les fausses pistes tout au long de ces 850 pages. Art qu'il déploie dans tous ses autres romans et qui lui vaut le statut d'un auteur de best-sellers envié. Mais le succès de Robert Goddard n'est pas le couronnement d'un talent facile pour appâter le lecteur, par une prose grand public et des recettes toutes faites, il repose sur des constructions romanesques habiles et intelligentes, un style de qualité et le refus des stéréotypes. Derrière la plume de l'auteur transparaît rapidement l'universitaire distingué. Si toutes ses oeuvres sont basées sur un même thème, un secret personnel ou familial, chacune d'elle se joue en un contexte de temps et de lieu différent. L'Angleterre reste le point d'ancrage, mais le lecteur est entraîné quelque temps vers d'autres pays (Grèce, Espagne, France…). Ce roman nous dévoile une Angleterre victorienne où l'aristocratie dissimule certains secrets inavouables. Pour qui a lu Wilkie Collins, L'Héritage Davenall lui rappelera immanquablement la plume du maître victorien du mystère et du suspense.
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L'auteur est un maître de la description. Chez lui, c'est une seconde nature, au point que l'histoire vire à l'indigeste. On blablate, on décrit, on sait que chaque mot est bien placé, etc. ...... et on fait durer le plaisir avec une histoire à tiroirs qui devient barbante. On dirait un exercice de style de 500 pages. Au secours ! J'ai lu le premier tiers du livre et j'ai déclaré forfait. Tout se ressemble, c'est lent (évidemment, faut laisser la place aux "descriptions") et finalement, malgré le fait qu'on s'accroche pour connaître le dénouement de l'intrigue, eh bien le livre nous tombe des mains (des miennes en tout cas).
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L'époque victorienne avec ses codes est bien dessinée.Les personnages sont également bien brossés. On plonge plutôt facilement dans cette intrigue familiale qui ne cesse de rebondir. La vérité s'approche puis s'éloigne constamment au fil des pages. Malgré tout le rythme paraît lent comme si le romantisme alangui d'une histoire d'amour et la fièvre d'une quasi-enquête policière ne trouvaient pas leur tempo. Une lecture plaisante, une histoire qui l'est tout autant mais cependant un peu de déception au final.
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Nous sommes à la fin du XIXe siècle en Angleterre. Un homme se présente à la porte des Trenchard. William, le maître de maison le reçoit et cet inconnu prétend être une ancienne connaissance de madame Trenchard, Constance.

Il prétend être le réel héritier de lord Davenhall décédé il y a peu. Or cette personne est censée s'être suicidée, avec lettre d'explication, il y a une dizaine d'année.

À partir de là, le roman va être une alternance d'éléments en faveur et en défaveur de cette prétention ; d'alliances, désalliances et mésalliances pour gagner le procès.

On se prend au jeu, on se laisse convaincre par les uns puis par les autres, on revint sur ses convictions, on cherche ce qui est vrai ou à défaut ce qui est juste.

On bon roman dans lequel on se laisse prendre comme dans les grands romans du XIXe siècle bien qu'il ait été écrit en 1989.
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Je suis un peu partager : le roman est très intéressant dans sa description d'une époque, les années 1800, et d'une aristocratie victorienne décadente. Mais l'histoire est beaucoup rocambolesque ! Bien sur qu'on attend les conclusions inattendues mais il faut y arriver avec un peu d'élégance et sans diviser le cheveu en quatre. C'est le cas de ce roman.
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Aussitôt commencé, aussitôt abandonné.
Pourquoi ?
Réfléchissez-y deux secondes.
Un jour, un mec se pointe à votre porte, il prétend être votre fils/votre frère/votre fiancé disparu et présumé mort par suicide il y a onze ans alors qu'il avait 23 ans.
Et vous n'êtes pas sûr que c'est lui.
N'importe quoi...
Ca m'énerve les livres qui partent sur un tel postulat ! Franchement, n'importe quelle mère ou amante connaît un signe intime distinctif chez le "disparu" qui permet de l'identifier à coup sûr...
Allez zou, aux oubliettes...
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L'histoire est alléchante. Elle se déroule en 1882 en Angleterre. Un homme, James Norton, se présente au domicile de William et Constance Trenchard en prétendant être James Davenall, l'ex-fiancé de Constance, décédé il y a une dizaine d'années, quelques jours avant leur mariage. Même si le corps de James Davenall n'a jamais été retrouvé, tout le monde le croit mort puisqu'il a laissé une lettre de suicide à ses parents, sans expliquer les raisons de son geste. Au bout de quelques années, son père, Sir Gervase, finit par déclarer son décès, faisant ainsi de son autre fils, Hugo, l'héritier du titre et du patrimoine.

Le moins que l'on puisse dire est que James est fraîchement accueilli par sa famille. Il rend ainsi visite à sa mère qui exclut immédiatement le fait qu'il puisse être son fils, puis rencontre son frère, Sir Hugo (qui est donc devenu baronnet à la place de son frère aîné au moment du décès de son père), et son oncle, Richard. Aucun parent ne reconnait ainsi son identité. Les deux seules personnes à le croire, sont sa nounou et Constance, son ex-fiancée, qui a refait sa vie avec un autre. La situation est donc pour le moins délicate puisque, pour des raisons différentes, qu'elles soient personnelles ou financières, personne n'a réellement intérêt à le reconnaitre. James se voit donc contraint d'engager un procès visant à lui permettre de récupérer son identité, et accessoirement, son titre et sa fortune. La famille Davenall ainsi que William Trenchard s'allient pour mettre au jour la véritable identité de James qui va rester impénétrable pendant un petit moment.

Je dois reconnaitre que l'intrigue est très prenante. On se fait rapidement un avis sur l'identité prétendue de James Norton, au gré des volte-faces des différents personnages, et l'on a de cesse que de découvrir la vérité. Au fil des pages, les secrets (ainsi que les enfants cachés...) s'accumulent (on a droit à toute la panoplie des secrets de famille…) et l'on finit par démêler le vrai du faux. Je suis partagée concernant le caractère des personnages. A part Richard Davenall et William Trenchard, ceux-ci paraissent parfois un peu mono-expression (Constance l'amoureuse naïve, Catherine Davenall la matriarche aux secrets enfouis, Hugo Davenall le frère colérique uniquement intéressé par l'argent) mais l'ensemble fonctionne très très bien.

Lien : https://riennesopposealalect..
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C'est un roman très dense aux multiples rebondissements qui tient le lecteur en haleine jusqu'à la dernière page. Il faut bien s'accrocher au début sans hésiter à se reporter à l'arbre généalogique pour éviter de se perdre dans les méandres et les noirceurs de la famille Davenall.
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