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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
N.Gogol est un écrivain russe d'origine ukrainienne, qui vécu entre 1809 et 1852. le nez est une nouvelle légère et distrayante. Bien qu'elle se lise très rapidement, il est souvent nécessaire de revenir sur un mot inconnu ou sur une phrase entière dont la signification nous aurait échappée.
Elle peut être emmenée partout et sera de bonne compagnie dans les transports.

Dès la première page, le ton est donné : on va se marrer. Les personnages aux noms improbables (Ivan et Praskovia) semblent avoir des personnalités très exagérées.
Ivan est barbier et a pour épouse la très charmante Praskovia. Dès la première page, Ivan trouve un nez (d'une connaissance) dans son pain.
Dans cette nouvelle on parle donc de nez. de nez qui disparaissent du visage, de nez de la taille d'un homme qui se promènent dans la rue. Et l'auteur arrive tout de même, avec un pareil sujet, à nous captiver, à nous faire sourire et surtout à nous faire ouvrir le dico. Parce que oui c'est extrêmement complexe à lire, il y a beaucoup de mots d'argot ou d'origine russe dont je n'ai personnellement jamais entendu parler. Par exemple, le terme barine, que j'avais l'intention de mettre dans le lexique des insultes ci-dessous, est en fait un terme respectueux pour s'adresser à quelqu'un, quand on vivait dans la Russie tsariste. Alors barines, continuons notre lecture…

J'avais, à l'ouverture du livre, l'intention de noter toutes les bizarreries de vocabulaire, mais j'ai changé mes plans. Oui, il y a un mot inconnu à chaque page, je n'avance pas. Donc vous irez voir dans le dico !

La nouvelle nous permet quelques promenades en Russie :
pont saint-isaac
la neva
promenade perspective nevski
cathédrale de Kazan

Au delà d'une histoire extrêmement fun, ce livre est une vrai ressource d'insultes (traduites du russe). En voici une liste qui est, je crois, complète ! Dans l'ordre alphabétique svp.
- bête comme tes pieds (kasdédi à maître Gims)
- brigand
- canaille
- coquin
- gredin
- ivrogne
- pétasson
- saligaud
- vieux croûton rassis

Lien : http://wp.me/p9im1Z-1M
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Le 25 mars, il se passa à Saint-Pétersbourg un événement extraordinairement bizarre. Nicolaï Gogol va nous le raconter.
Cette histoire est celle d'un homme qui a perdu son nez et qui va finir par le retrouver. En attendant, c'est l'angoisse. Où est-il passé ? Il faut dire que Kovaliov, assesseur au collège, n'en souffre pas en dehors du fait qu'il ne peut pas se montrer ainsi.
Il va apercevoir son nez sur la perspective Nevski sans que ce dernier veuille rejoindre sa place. Cette référence à l'avenue principale de la ville de Saint-Pétersbourg et nom d'une autre nouvelle de Gogol n'est pas surprenante puisque « le nez », qui date de 1936, fait partie du recueil « Les nouvelles de Saint-Pétersbourg ».
Celle-ci est particulièrement loufoque et absurde et, comme toujours avec Gogol, très bien racontée.

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C'est l'histoire d'un homme qui perd littéralement son nez. Et en sortant pour comprendre où il est, il le rencontre en tant que conseiller. Mais que s'est-il passé ?

Une nouvelle courte et très humoristique ! Gogol est pétillant et farceur dans sa manière d'écrire l'histoire et de traiter son pauvre personnage. C'est d'ailleurs une nouvelle assez absurde qu'il ne faut absolument pas prendre au premier degré.

Kovaliov est celui qui a perdu son nez du jour au lendemain, il est major et est très fier de son grade. C'est d'ailleurs quelque chose que l'auteur aime beaucoup appuyer et qui renforce l'aspect humoristique de l'oeuvre. Gogol adore mettre en running gag la mise en avant des relations hautes placées de Kovaliov, et ça marche ! de même, et ce qui rend le personnage peu sérieux et amusant, c'est son côté lunatique. Il est dans une situation d'urgence et du tout au tout retrouve son côté gentleman de haute société, oublie sa mission pour courtiser une jeune femme, ou aller à un spectacle. Cela rend le personnage d'autant plus ridicule face à une situation absurde !

Le manteau quant à lui, c'est le genre de conte qui se lit au coin du feu, et qui a matière un peu plus sérieuse et plus fantomatique. Très bien écrite, j'ai aimé le fait que l'auteur se posait en qualité de narrateur, ce qui rendait la lecture familière. le récit possède aussi un caractère comique grâce à une histoire allongée par des informations précises, mais sur une note plus sérieuse, la nouvelle aborde la critique de l'administration russe.

Deux bonnes petites nouvelles qui sont idéales pour découvrir Gogol, j'ai été convaincue par son écriture et je compte bien lire d'autres de ses oeuvres !
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Voilà une nouvelle rafraichissante alors que son écriture date de près de 200 ans. L'absurde et la loufoquerie qui y règnent font de cette nouvelle un texte délicieux à lire. J'ai été moins sensible à la critique du système que j'ai trouvé boien moins corrosive que ce que l'on m'avait vendu.
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Une superbe farce d'un genial auteur russe : a decouvrir et savourer car c'est une pette merveille dont nous fait cadeau l'auteur avec ce petit livre ! Mons connu que les chef d'oeuvre du maitre il merite neanmoins la decouverte !
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Voilà une histoire de fou qui sort de l'ordinaire. Un homme a perdu son nez qui vit de son côté une certaine ascension sociale.
Bon c'est du Gogol sûrement bien vodkaïsé mais très abouti, assez génial et très barré.
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tellement space.....j adore.
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[Livre audio lu par Mathurin Voltz]

Nicolas Gogol est décidément une valeur sûre. Quand un sentiment de médiocrité littéraire plane dangereusement autour de la bibliothèque et de la table de chevet, tel une mouche ivre, ouvrir un de ses livres redonne une échelle de valeur fiable.

Densité des personnages, des lieux, du drame, mise en éveil du cerveau : l'art de l'écrivain est indéniable. le textes est riche de plusieurs niveaux de lecture possibles.

Mathurin Voltz, dont je n'avais pas du tout apprécié la lecture sur un roman de Jérôme Ferrari, nous plonge ici en plein désarroi avec habileté. L'assesseur de collège Kovaliov est si démuni, si désorienté, que le pathétique de sa situation a des échos dans notre propre expérience. Comme quoi le livre fait parfois le lecteur…
Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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Dans la datcha de Gogol

Que l'on m'apporte mon ..........?............. Les soirées sont fraîches à Saint Petersbourg, et voyez- vous... d’ailleurs... selon moi... je le crois encore bon... sauf un peu de poussière... Eh ! sans doute il a l’air un peu vieux... mais il est encore tout neuf... seulement un peu de frottement... là dans le dos...

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