Noter et critiquer
Nikolai Gogol, le père de la littérature russe moderne, c'est un peu comme si on me demandait de faire la critique du théâtre de
Molière ou de la Comédie Humaine de
Balzac, ou de noter les découvertes d'Einstein.
On aime ou on n'aime pas mais quoiqu'il arrive, tout le monde s'y réfère, on le lit, on le relit, on en découvre de
nouvelles facettes, on n'a pas tout lu mais on complète, on redécouvre à 60 ans ce qu'on n'avait pas suffisamment apprécié à 30, etc.
Bien sûr, les
nouvelles de Petersbourg sont des sommets souvent référencés par les auteurs russes ("Nous sommes tous sortis du Manteau de
Gogol" a dit
Dostoievski),
Les âmes mortes (1ère partie) aussi mais les
nouvelles ukrainiennes (une découverte pour moi) fut un vrai régal et
le Revizor est vraiment un monument, surtout pour l'époque, peut-être pour moi le meilleur de tout.
Et je n'ai pas encore relu
Tarass Boulba ni lu L'apport de Rome (qui semble n'avoir jamais été publié ailleurs ?)
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