"Castlewitch" a un univers très intéressant, de riches idées, sans doute plus qu'on ne le pense au départ. C'est un plaisir à suivre, c'est donc une fort belle surprise. Si jamais, vous regardez bien la couverture, vous verrez des éléments en plus se révéler à vous, mais nous dirons que c'est à vous de les découvrir.
Ce que vous saurez, c'est qu'il y a des problèmes de coma inexpliqués, le père de Malo travaille dans la police en tant que lieutenant, pourtant, et cela le résumé le dit, tout se joue encore à un autre niveau, dont une partie des gens n'ont absolument pas conscience. Malo non plus au début de notre histoire.
Les révélations sont bien amenées, nous rencontrons des jeunes gens de diverses origines, situations et caractères. Ils ont même inclus que le meilleur ami de Malo, Jules, a un trouble du spectre autistique.
Ils jouent aussi avec une idée de base sur notre enfance, vous savez les amis imaginaires. Mais chut pour le reste.
Castlewitch est édité par Soleil, le scénario est assuré par
Nicolas Jarry, de le dessin par
François Gomes et les couleurs par Sandrine Corduré. Vu la page finale, soit c'est en 3 tomes soit il y aura au moins 3 tomes vu que les couvertures des deux prochains existent déjà, ainsi que leurs sous-titres. Celui-ci s'intitule "Les monstres imaginaires". Vous voyez celui de Malo sur la couverture.
Les pages de garde sont belles, le décor. le graphisme lui aussi participe bien à l'immersion dans le titre, il a un peu une ambiance mystérieuse et sinistre, une belle précision dans les décors.
Quand nous commençons, Malo, 12 ans, a eu une panne de réveil. Il court pour rattraper son bus. Il y a plein de détails à observer auxquels on ne fait pas forcément attention de suite.
Notre groupe de jeunes ne se loupent pas trop, c'est parfois compliqué de tous se comprendre, certains donnent des surnoms qui peuvent énerver etc.
Tout est révélé au fur et à mesure. Il se lit très fluidement et captive notre intérêt.
Une fort belle surprise et un univers dont nous avons hâte d'en savoir plus.
Il y a un épilogue intéressant sur un personnage nommé Irina, cette partie est en texte avec quelques beaux croquis d'illustration qui quelque part montre encore plus la richesse et l'étendue de l'univers.