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Citations sur Vendredi 13 (6)

- Bien sûr. Nous le voyons tous les deux. Dites, on devient rudement poétiques, tous deux, vous ne trouvez pas ? Voyons ce qui se passe si nous abordons une autre question. Un sujet qui se rapporte à la science ; les avions, par exemple.
- D'ailleurs, nous sommes en train de nous envoler, en ce moment.
- Oh ! oui, ça, oui.
- Nous sommes haut, très, très haut.
- Vous entendez le moteur ?
- Non, fit-elle. Juste pour les mandolines.
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Il se tourna vers Hart. C'était la première fois qu'il le regardait dans les yeux, depuis qu'ils étaient rentrés.
- Qu'est-ce que t'en penses toi ? demanda-t-il très doucement.
Hart haussa les épaules.
- Ce n'était plus le vendredi 13 quand nous avons fait le coup. Il était plus de minuit. Nous sommes samedi matin. Samedi 14.
- Il a raison, dit Rizzio.
- Non, il a tort, dit Charley. On est toujours vendredi 13.
Et il continua de regarder Hart.
Rizzio plissa le front, se gratta derrière la tête.
- Oui, dit Charley, c'est le vendredi de la poisse et, pour certaines personnes, ce jour-là finit jamais. Elles le trimbalent sur elles en permanence. Comme la typhoïde. Elles ont beau aller ici ou là, faire ci ou ça, elles portent toujours la poisse.
- C'est de moi que tu parles ? demanda Hart.
Charley opina lentement. Puis il glissa encore plus lentement la main dans sa poche et en tira son revolver.
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Ce qu’il voyait, en réalité, c’était une petite jeune fille maigrichonne, avec un visage assez agréable mais pas particulièrement joli. Pourtant, ses yeux gris-violet étaient vraiment extraordinaires et ses cheveux noirs avaient ce lustre très doux que les peintres essaient de rendre sur leurs toiles ; ils en approchent parfois, mais ce n’est jamais tout à fait ça.
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Myrna quitta son fauteuil et se dirigea vers Hart. La lumière bleutée glissa sur son visage. Un visage diaphane, qui sortait de l’ordinaire. Ses yeux étaient gris perle, avec des reflets violets. Tout son être tenait, pour ainsi dire, dans ses yeux.
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Ils entrèrent dans la chambre du fond. Paul gisait tout nu sur le lit ; ses yeux mi-clos ne semblaient pas faire partie de son visage. – Prends-le par les jambes, dit Charley. Ils le portèrent au rez-de-chaussée. Hart frissonnait comme un malade. Il essaya de se convaincre que c’était à cause du froid. Ils descendirent l’escalier de la cave et déposèrent Paul près de la chaudière. (…) Peu après Charley apparut au bas de l’escalier, armé d’une scie à métaux dans une main et d’un énorme couteau dans l’autre. – Apporte-moi des journaux, dit-il.
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Mais il ne la voyait pas avec ses yeux. Ce n’était pas son visage et son corps qu’il contemplait. C’était ce qu’elle lui transmettait, une chose qu’il avait attendue, pendant des années et des années faites de nuits oisives et de jours dénués de sens.
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