Lady Helen, tome 3 : L'ombre des mauvais jours

Je viens de finir la trilogie Lady Helen avec la lecture de : L'ombre des mauvais jours d'Alison Goodman. Un tome dans la lignée des autres, qui clôture très bien cette trilogie et réserve quelques surprises !

Nous replongeons dans l'Angleterre du XIXème avec Lady Helen qui est en train de préparer un grand événement (je ne dis pas quoi, pour ne pas spoiler ceux qui n'ont pas lu les tomes précédents ^^), tout en continuant son entraînement au sein du Club des mauvais jours et la recherche de l'Abuseur suprême et de l'élaboration du plan pour l'éliminer.

Mais les choses vont très vite se compliquer avec des invités surprise, des explosions, le manque d'indices, des fausses pistes, des secrets, des pièges et des révélations inattendues, la vie de Lady Helen et de ses amis va être mouvementée.

Tout d'abord, le côté romance est très présent (voir trop pour moi au bout d'un moment...) dans la première moitié du livre car alors que les préparations sont en route, Lady Helen doit faire des choix et remet beaucoup en question ses sentiments et ce qu'il convient de faire ou non. Mais heureusement, ce 3ème tome signe également la fin du trio amoureux de façon à la fois prévisible (sur le choix) et surprenante (le pourquoi et comment)

Au niveau de l'intrigue, malgré un long temps d'attente, dès que ça commence il y a pas mal d'actions, de découvertes et de retournements de situation intéressants. le mystère de l'Abuseur suprême est enfin dévoilé et j'ai aimé être surprise par son identité et tout ce qui l'entoure.

Ce tome clôture très bien tout ce qui avait été mis en place dans les tomes précédents, avec une belle fin, aussi bien au niveau de la romance que de l'intrigue fantastique. C'est une vraie fin, qui se suffit à elle-même, même si la porte est ouverte sur ce qu'il peut se passer par la suite.

Au final, cette trilogie fut sympa à lire, car malgré la romance qui m'a un peu lassée, j'ai étais happée par l'intrigue et la façon dont l'auteure arrive à nous plonger au coeur de cette Angleterre, avec son mode de vie, ses moeurs de l'époque ainsi que ses personnages hauts en couleurs et attachants.
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Ce dernier tome clôture la trilogie de cette magnifique sage "Lady Helen". Alison Goodman est arrivée à intéresser toute une génération de jeunes lecteurs(lectrices) a cette histoire dont les décors et les personnages se situent dans l'Angleterre du 19ème siècle. A une époque où toutes et tous ne jurent que par le tout numérique, les plonger dans cet univers désuet de prime abord est un réel pari osé mais réussi. L'ajout de la dimension énigmatique et surtout fantastique en est certainement la clé. Il n'en reste pas moins une série trépidante, captivante, haletante... pour laquelle on a du mal à quitter les personnages dont les principaux sont très attachants et ont, au fil des tomes, gagné en ampleur, assurance et charisme. On est de tout coeur avec Lady Helen et Carlson, mais également avec Darby et Quinn. le Duc Selburn nous fait, par son attitude, déjà dressé les poils sur les bras par son machisme, conformisme, autoritarisme.... bien présents sous de belles manières et de belles paroles que la société bienséante impose et attend. On s'attache également aux personnages secondaires : Tante Léonore, Délia, la Reine....
Tout comme dans les romans de Jane Austen, cette lecture met la femme au centre du débat et son évolution au cours des 3 tomes est très intéressante.