Obélix : On ne m'explique rien à moi ! Je ne suis là que parce que je suis décoratif !
Abraracourcix : Avec ou sans potion magique, nous allons leur montrer qui nous sommes !
Cétautomatix : Faudrait surtout pas leur montrer combien nous sommes !
Assurancetourix : Mais je n'ai rien dit, moi !
Cétautomatix : Je sais bien, mais je ne peux tout de même pas taper sur ce vieux débris !
Agecanonix : Vieux débris, moi ? J’ai le droit qu’on me tape dessus ! Je veux qu’on me tape dessus !
Un légionnaire : Nous avons appris que nous possédons le secret de la potion magique…
Un autre : Et les camarades se demandent pourquoi on ne nous en donne pas au lieu de nous exposer aux coups de ces Gaulois à moitié fous !
Détritus : Hé, hé, hé ! Votre potion magique, c'est moi !
Le premier : Une marmite ! Vite ! Et qu'on le fasse bouillir !
PANORAMIX : Obélix et toi, retenez-les ! [...]
AÉROBUS : Repliez-vous !
OBÉLIX : Astérix ! Dis-leur de rester ! S'ils s'en vont, on ne peut plus les retenir !
ASTÉRIX : Ça me chiffonne aussi de les voir repliés !
Légionnaire : Ô Centurion Aérobus, au péril de ma vie, je viens te faire mon rapport: l'arrière-garde a été attaquée par traîtrise et n'a cédé qu'après une lutte terrible.
Aérobus : Imbécile ! L'arrière-garde n'a pas fait son travail, ce qui a transformé l'avant-garde en arrière-garde. Retourne en arrière, et en avant !
Il ne faut pas trop s'inquiéter pour le semeur de zizanie. Détritus s'en tirera toujours, et, déjà sur la galère qui le ramène à Rome, il ne se sent pas seul... la médisance, la jalousie et la calomnie se sont embarquées avec lui !
ASTÉRIX : Je pense que cette fois-ci, ils ont compris.
PANORAMIX : Oh, ils sont braillards, tête en l'air, farfelus, mais il faut bien les aimer... ils sont humains !
OBÉLIX : Ils sont fous ces humains !
STRADIVARIUS (de sa voix bien modulée habituée à faire vibrer les foules) : Que César fasse respecter Rome dans les pays conquis, avant de songer à de nouvelles aventures !
LES AUTRES SÉNATEURS : Oui ! Avé !
CÉSAR : Organisons un symposium !
SON CONSEILLER : Ça s'impose, ô César !
Bonemine : Ah, il est beau, l'homme le plus important du village ! Les Romains ont compris, eux ! Et à Astérix on ne lui offre pas des menhirs et autres cochonneries !... On leur offre des objets d'art, aux gens vraiment importants !
Abraracourcix : C'est moi, le plus important.
Bonemine : Ah oui ? Eh bien, si des imbéciles écrivent un jour l’histoire de notre village, ils n’appelleront pas ça, les aventures d’Abraracourcix le Gaulois !!!