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Un épisode vraiment sympa. le jeune citadin qui vient s'endurcir à la campagne. Les barbares qui cherchent des réponses. Sans oublier le barde qui, pour une fois, est central, chantant haut et fort.

J'ai aimé les scènes de bagarre. Je ne suis pas adepte de la violence mais j'apprécie le goût du détail de ces passages qui garde une note d'humour jusque dans l'action.
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Pour l'été, Abraracourcix reçoit son neveu Goudurisk au village "que nous connaissons bien" comme le dit la 1ère case. le chef charge Astérix et Obélix de veiller sur le jeune lutécien, plus au fait des dernières modes en cours à la capitale que de la chasse au sanglier ou au romain dans les forêts d'Armorique. Mais foin de romain, ce sont les normands qui débarquent aussi ce même été : avec leurs dieux, leurs drakkars et leur calva surpuissants, les vikings viennent en Gaule en voyage d'étude - les invasions ce sera pour plus tard ! - pour y apprendre une émotion qu'ils ne connaissent pas, la peur. Sont-ils bien tombés avec le village de nos irréductibles gaulois ?...
Seconds rôles caricaturaux, running gags hilarants, conscience écologique d'Idéfix en plein éveil, réparties d'Obélix à la mesure du personnage... le dessin et les dialogues de cet album nous régalent à nouveau, avec tous leurs clins d'oeil aux moeurs de l'époque de la parution, de la distribution du courrier à la chansonnette. le scénario moins puissant met toutefois en avant des personnages moins vus dans les albums précédents. La femme y est ainsi plus présente. L'album ouvre en effet un catalogue d'émotions qu'on lit sur les visages comme à livre ouvert. On y trouve aussi des plans subjectifs très forts, comme ce fameux appel des vikings au jeune lutécien, pris en contre-plongée de son point de vue : "Fais-nous peur !" (planche 17). Oui, faites-nous rire MM. Uderzo et Goscinny, vous y arrivez très bien !
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Poursuite de la relecture de la série avec ce neuvième tome.
Une agréable redécouverte, la description des normands est drôle, et le barde trouve une utilité salvatrice.
Un excellent moment,
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Projet de relire cette série qui a bercé mon enfance, en complétant avec les ouvrages plus récents.
« Astérix et les Normands » nous fait découvrir ce peuple de vaillants guerriers, qui connaissent tout et savent tout. Sauf une toute petite chose… à la recherche de laquelle ils partent, direction, au hasard, la Gaule.
Qui dit nouveau peuple, dit aussi de nouveaux noms de personnages, avec lesquels je me régale toujours autant.
Un léger fil rouge de recettes de cuisine de spécialités normandes, j'adore.
Idéfix confirme sa place auprès de nos héros.
Et moi je confirme mon engouement pour cette série !
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Le secret pour voler? Connaître la peur!

C'est ce que Grossebaf, chef des hommes du nord, les normands, a annoncé à ses hommes vouloir découvrir. Aussi décident t-ils de partir vers les rivages lointains pour semer la destruction et découvrir le secret de la peur!

Parallement, Goudurix, neveu du chef Abraracourcix, très sixties, vient d'arriver au village de son oncle pour parfaire son éducation. Obélix et Astérix se retrouvent chargés d'en faire un homme.
Problème, tout lui fait peur…

Une rencontre entre les Normands et ce jeune aventurier semble être inéluctable….

Un bon album que ce T9, rythmé, drôle; Obélix y joue un rôle important et démontre des qualités jusqu'ici peu développées.
Assurément dans le top 10 des aventures de nos deux héros!
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Et si la peur pouvait s'apprendre, ça donnerait cette terrible histoire d'Astérix et Obélix face aux Normands, deux peuples qui ne connaissent pas la peur. Alors qui des deux peuples aura le plus peur ?

Une très bonne BD avec beaucoup de bonnes blagues qui fonctionnent.
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Le très bon niveau se poursuit avec ce 9e album, prépublié et sorti en 1966. L'alternance « village » versus « voyage » semble s'établir depuis plusieurs albums déjà, cependant on a affaire ici à un contexte nouveau qui a le mérite de réunir avantageusement les deux situations, puisqu'il s'agit maintenant de découvrir sans se déplacer une civilisation étrangère qui s'installe le temps d'un album sur la plage du « petit village que nous connaissons bien ».

« le petit village que nous connaissons bien », c'est d'ailleurs ce que prétend le commentaire de la toute première vignette de l'album. A d'autres ! Vous aurez constaté comme moi que le plan cadastral du village évolue sans cesse et les débats font encore rage aujourd'hui pour localiser précisément le morceau de littoral grossi par la loupe de la page 3 focalisant sur les quatre camps retranchés. Les trois rochers qui émergent de la mer et représentés sur cette page seraient un indice. Les hautes falaises servant de décor à l'album me paraissent être également un indice de taille. Aux dernières nouvelles, le petit village se situerait dans un lieu aujourd'hui appelé « Erquy ». Dans les environs d'Erquy, on retrouve bien à la fois la plage, les falaises et les trois îlots. C'est par cette plage que les Normands débarquent.

L'assimilation des Vikings, ces fameux Normand ou « hommes du Nord » venus des contrées froides nous envahir à l'époque carolingienne, aux Normands « made in Normandie » qui habitent cette belle région aux vaches rousses, blanches et noires, sur lesquelles tombe la pluie ♫♪, est l'un des ressorts comiques permanent de l'histoire. A savoir, ces Normands-là ne rechignent pas à boire du calvados ou calva (page 10) dans les crânes des vaincus, inondent de crème tous leurs plats cuisinés (pages 9 et suivantes, tout y passe : soupe, escalope, poulet, sanglier, fraises, saucisses et même de la crème à la crème), chantent « Je veux revoir ma Normandie » (page 14), pratiquent le trou normand (page 14) et font des réponses de Normand (page 47).

Les allusions à notre époque (ou plutôt à l'époque de la parution de l'album) restent incontournables et omniprésentes dès les premières pages : le nom du facteur Pneumatix évoque le transport du courrier par air comprimé exploité jusqu'en 1984 par les PTT (page 5) ; le char sport de Goudurix est construit à Mediolanum (Milan) en référence au constructeur automobile Alfa Roméo (page 6) ; le Monkix est une danse endiablée de Lutèce qui parodie clairement le défunt Monkiss, populaire au début des années 60 (page 7) et dont les dernières traces n'existent que sur des vidéos de l'INA.

Assurancetourix va jouer un rôle essentiel dans cet album. Ses puissantes vocalises font tourner le lait des vaches (pages 34 et 36) et les petits et gros animaux de la forêt s'enfuient terrorisés tant l'entendre chanter est insupportable (page 36). Après la potion magique, le chant d'Assurancetourix est l'arme secrète qui sera plusieurs fois utilisée dans les albums. La réaction des animaux de la forêt aux péripéties de l'histoire devient un running gag (voir aussi le Tour de Gaule) et leur présence montre l'attachement revendiqué d'Uderzo à l'héritage de Disney.

La présence des femmes dans l'album – l'un des fils rouges de mes critiques des premiers albums – est encore confidentielle, malgré une petite avancée. J'ai recensé les personnages suivants : deux villageoises assistent à la tournée du facteur Pneumatix (page 5) ; six jeunes femmes stéréotypées et alignées participent au bal donné en l'honneur de Goudurix (page 7), on constate une réelle avancée depuis le premier bal animé par Assurancetourix dans Astérix le Gaulois, qui était exclusivement masculin ; une mère normande réprimande son fils qui ne veut pas manger sa soupe à la crème (page 9) ; une servante normande apporte un plateau de crânes remplis de calva (page 10) ; quatre villageoises dans la foule assistent à la harangue de Goudurix qui veut prévenir le village du danger que représentent les Normands (page 15) ; une villageoise s'adresse à Obélix qui recherche Assurancetourix (page 32) ; une fermière en train de traire une vache rousse blanche et noire ♫♪ s'adresse à Obélix (pages 34 et 36) ; et pour terminer, aucune femme n'est présente au banquet final (page 48), la pudeur reste de mise.

Une remarque encore et une pensée émue pour le mystérieux Océanonix (cité page 5), frère d'Abraracourcix et père de Goudurix, que l'on ne voit jamais et qui habite Lutèce. Malgré les nombreux déplacements à venir de nos héros à Lutèce, il ne sera plus jamais question de lui, il a semble-t-il disparu de la mémoire collective du village. Même quand Abraracourcix se déplace à Lutèce, c'est généralement pour rencontrer Homéopatix, le frère de Bonemine. Océanonix a donc rejoint Amérix (le frère d'Obélix qui apparaît dans La Serpe d'Or), dans le cimetière des héros oubliés de la série. Les auteurs se souviendront-ils un jour de l'existence de ces deux personnages ?

Pour cette fois, et de façon tout à fait exceptionnelle, Assurancetourix est invité au banquet final, en remerciement des services rendus et sans doute pour lui ôter toute envie de repartir pour Lutèce. Tandis qu'il joue d'un instrument sans chanter et danse sur la table avec Obélix et Goudurix, c'est automatiquement Cétautomatix qui se retrouve ligoté et suspendu à un arbre.

Je tiens à remercier pour terminer Stone et Charden à qui j'ai emprunté innocemment quelques paroles de chanson pour illustrer cette critique, dans une tentative de prolongation de l'humour de cet album. En Gaule, c'est bien connu, « tout finit par des chansons », pour paraphraser Beaumarchais et Astérix (page 46), et si Olaf s'est pris une grosse baffe, ce n'est que partie remise, les Normands ne sont pas venus faire la guerre, « leurs descendants s'en chargeront dans quelques siècles », annonce Olaf Grossebaf (page 31). Et ce sera alors peut-une autre chanson : la Chanson de Rollon…
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"Etre un homme = chasser le sanglier à coups de poing" mince, ça commence mal ... ce tome aurait-il mal vieilli ?
A part ça, le choc des générations est plutôt bien amené avec les goûts musicaux de Goudurix si différents de ceux des gaulois plus âgés. On peut s'interroger sur la nécessité de la peur dans notre société "la sagesse commençant avec la peur des autorités, les routes ne sont pas sûres" j'ai dû lire cette petite phrase innocente deux fois ! La plus belle citation reste, pour moi : "c'est en connaissant la peur que l'on devient courageux", il y aurait de quoi faire un petit cours de philo, presque :)
Pas mon préféré mais plaisant à (re)lire.
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Une franche tranche de rigolade, cet album. L'un de ceux qu'on relit avec plaisir, peu importe l'âge! Goscinny parvient à parodier le "mythe du viking" à merveille, de même qu'à agrémenter le récit d'allusion à la culture normande. Tout y passe: le calva dans le crâne, le sanglier à la crème, de même que la croyance selon laquelle le Walhalla serait un lieu de banquet éternel.

Les nouveaux personnages sont tous mémorables, du jeune premier de la légion, au chef normand imposant mais régulièrement tourné en ridicule. Il fait d'ailleurs partie de ses personnages de méchants qui deviennent plus sympathiques que menaçants, car décontenancés par les évènements- à l'instar de Caïs Bonus. Mais les deux personnages qu'on retiendra de l'album sont Goudurix, le banlieusard lutécien tête à claque, paradant en char, bousculant les moeurs du village en ne manquant pas de prendre ses hôtes de haut... Mais sous lequel se dissimule un jeune homme fragile, dont l'orgueil se dégonfle dès que l'incursion normande a débuté... Et bien entendu, le barde Assurancetourix, qui se taille la part du lion dans cet album!
Bref, une réussite totale, tant au niveau du scénario que du dessin.
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9ème et excellent cru de la saga gauloise. L'histoire repose sur deux éléments extérieurs :le mal nommé Goudurix rocker trouillard venu de Lutèce pour s'aguerrir auprès de VRAIS gaulois et des touristes nordiques à la recherche de sensations inconnues en l'occurence la peur . il ressort de cette conjonction un excellent album plein de gags hilarants ( le légionnaire fayot par exemple), de bastons (dont une tripartite Gaulois vs Normands vs Romains) et de clichés ( les noms normands, le calva, les crânes à boire...) . A noter la réhabilitation (temporaire) d'Assurancetourix matérialisée dans le sempiternel banquet final.
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