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Des normands qui n'ont peur de rien et qui voudraient découvrir à tout prix cette émotion qui fait, avec d'autres, de l'homme un homme n'ont pas de meilleure idée que débarquer sur le littoral gaulois aux abords d'un village bien connu dont ils ignorent que la peur n'est pas la spécialité.

Mais, dans le même temps, le neveu d'Abraracourcix, a été envoyé de Lutèce au village pour forger son caractère et s'endurcir. Lui, il a peur, surtout quand il aperçoit la voile normande.

A partir de cette dualité d'événements, se construit un opus plein d'humour sur les différents sentiments des humains à partir de leurs émotions. Et si les gaulois du village ne connaissent guère la peur, ils savent ce que sont la colère qui est fréquente chez eux, la joie qui les anime, la tristesse qui peut aussi survenir.

Les normands repartiront peureux et sans doute insatisfaits. Les réparties sont souvent excellentes avec des références au trou normand, au débarquement de Normandie et d'autres toutes aussi savoureuses.

Le scénario reste léger ce qui ne fait pas de cet opus un grand album mais quand même de ceux avec lesquels on peut passer un bon moment.
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Abraracourcix, le chef gaulois, reçoit une missive de son frère, Océanonix, afin d'accepter que son neveu, Goudurix, vienne faire un petit séjour afin de devenir un homme. La vie citadine « l'amollit ». Parallèlement, les normands, menés par Olaf Grossebaf, se désespèrent de leur côté car ils connaissent tout, absolument tout, sauf une chose : la peur. Ils décident alors de se mettre en route et d'aller voir des peuplades qui pourront la leur enseigner. Et devinez par où va commencer leur « voyage d'étude » ? Oh, juste par hasard… Chez nos amis les gaulois, bien sûr !

Je n'avais pas relu cette BD depuis des années et c'est comme si je la découvrais. Goscinny et Uderzo n'avaient pas leur pareil pour faire ressortir tous les traits de caractère ! Et ayant moi-même des origines normandes (mais pas que), je peux vous assurer que c'est à peine caricaturé !
Lien : https://promenadesculturelle..
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100. La moitié de mon QI, à peine deux fois mon tour de biceps, la taille de Mimie Mathy ou encore 10 fois la taille du Popaul à Passe-Partout, autant vous dire que ce nombre n'est pas anodin. Il est emblématique, tout comme ma 100e critique et la consécration qui va avec. Ouvrez donc votre meilleur champagne, installez-vous confortablement dans le canap' et embarquez avec la moustache hipster la plus furieuse du 29 ma gueule.

Oubliez Ragnar Lothbrok et son incroyable Art de la guerre ainsi que son courage. Les Normands d'Uderzo et Goscinny sont, comment dire, légèrement différents. Bon oookkkkk, très différents. Imaginez Nabilla qui, par le plus grand des hasards et sur un malentendu, après une soirée trèèès arrosée où toute notion de rationalité aurait été inhibée, aurait copulé avec Stallone. Vous voyez le genre du gamin ? 1,90m, 125 kg de biftek testostéroné et un QI de poulpe. Nous venons de brosser le portrait de nos charmants Normands.

Imaginez à présents que nos Tiktokeurs/Influenceurs/SOSQIendétresse danois partent en vacances à Dubai, pardon, en Armorique, afin de découvrir le secret de la peur qu'ils ignorent, Ô grands et vaillants combattants qu'ils sont. Vous avez à présent une bonne idée de ce qui attend Astérix et Obélix : de la bagaaaaarrrrrrre (à bien prononcer à la Bigard c'est important), de la bagaaaaarrrrrrre et encore de la bagaaaaarrrrrrre (celui-ci à prononcer à la Stallone par contre), le tout ponctué de bonnes tranches de franche rigolade.

Car comme à son habitude, le mythique duo de la BD cocorico régale à coups de stéréotypes ultra caricaturaux et de références exquises en tous genres, le tout dosé d'une bonne pogne de bêtise. Autant le dire cash, les Danois en ramassent plein la tronche, à tel point que lire ce neuvième album de nos irréductibles gaulois c'est un peu comme assister à la rencontre de Hanouna avec la première forme d'intelligence de sa vie. Poilant et légendaire quoi.

Bref, pas besoin d'épiloguer, se farcir une petite BD Astérix c'est toujours un grand moment de détente et de déconnade et pis c'est tout. Ah, j'oubliais. On ne livre pas une critique si capitale sans les remerciements qui vont avec. Dédicaces à toute ma p'tite mif Babelio qui m'accompagne depuis maintenant un peu plus d'un an (bon ok avec de belles absences entre mais ça ne compte pas). J'vous aime putain.

PS : bisous + câlins + keur à tous les fans de Mimie Mathy, Passe-Partout, Nabila, Stallone, les Ch'tis à Dubai x Mykonos x Zanzibar et Hanouna j'vous aime aussi putain. Promis.
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Encore une critique d'un album des aventures d'Astérix? me direz vous. Ben oui, mais celui-ci, c'est mon préféré!
Ahh , je l'ai déjà dit pour les précédents?
Il faut dire qu'avec tous les premiers albums de Gosciny et Uderzo, il est difficile, voire impossible d'établir un classement. Dès que l'on s'y plonge, on enchaîne les éclats de rire et on se dit : "ah, celui-là, c'est vraiment mon préféré" et cela se répète à l'infini.
Il faut dire que les personnages dans Astérix et les Normands sont sacrément bien campés. Tout d'abord, les Normands : C'est vrai qu'après avoir vu, avec délectation, la série "Vikings", on a du mal à retrouver Ragnar et Lathgertha, mais il est tout de même exact que , comme eux, ils ignorent la peur!
Et puis, il y a leur dénomination ( Grossebaf, Bathyscaf, Caraf, Dactilograf,...) Donc, nos amis du Nord viennent faire une voyage d'exploration culturelle et recherchent des éléments d'information sur "la Peur" et paf , "présent! - Non, Epaf, on ne t'as pas appelé! " ils tombent sur les irréductibles gaulois qui, manque de chance, ignorent tout de la peur! Les romains vont bien essayer de jouer les arbitres, mais ce n'est que pour mieux prendre encore plus de baffes et de part et d'autre!
Et puis il y a Goudurix, ce garçon mal élevé, aux cheveux longs, sorti directement des Sixties! Il a beau être insupportable, on finit par bien l'aimer et c'est tout de même grâce à lui que Assurancetourix peut (c'est tellement rare!), participer au grand banquet de fin d'album!!
Humour, suspense et grosses baffes (présent!) rythment le récit de ce magnifique album!

La prochaine fois, je vous parlerai d' Astérix Gladiateur, ce doit être mon préféré! ;-)
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Dans cette neuvième aventure, nous retrouvons nos gaulois préférés qui vont accueillir un jeune Lutécien afin d'en faire un homme, un vrai. Mais les choses se corsent rapidement lorsque les normands (ou plutôt les Vikings) un peuple ne connaissant pas la peur, débarque en Gaule dans l'espoir de découvrir cette fameuse peur, qui dans leurs croyances leur permettrait de voler…

Beaucoup d'humour une fois de plus, énormément de caricature, notamment avec le jeune Lutécien qui représente les gens de la ville. Vêtu de Jean's, d'un veste en cuir et exécutant des danses endiablés, il secoue un peu les tranquilles Gaulois.

Une très bonne aventure, une fois de plus !
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A l'heure ou parait un nouvel album, j'ai eu envie de dire quelques mots d'un ancien.
Esprit de contradiction, ou défiance à l'égard de la grosse pub, faite à cette occasion, ou simple nostalgie, je ne saurai le dire !
C'est ce qui est formidable avec une série comme Astérix, on peut lire et relire les albums on les redécouvre toujours.
Ainsi, cette aventure où les vikings viennent à la rencontre des gaulois pour découvrir la peur "qui donne des ailes".
Je l'ai lu pour la première fois il y a 40 ans (et oui !), puis je l'ai relu de loin en loin...
Et à chaque fois, j'ai trouvé un jeu de mots ou un gag, que j'avais manqué à la lecture précédente.
C'est que les albums d'Uderzo et de Goscinny ont plusieurs niveaux de lecture, quand on a 8 ou 9 ans, on passe à côté de gags, car on a pas les bonnes références, cela change au fur et à mesure qu'on avance en âge.
C'est sans doute, ce qui explique en partie le succès jamais démenti des aventures d'Astérix.
Quant au nouvel album, bah, si j'attendais un peu ?
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Nous sommes en 50 avant Jésus-Christ. Toute la Gaule est occupée par les romains...Toute ? Non ! Un village peuplé d'irréductibles gaulois résiste encore et toujours à l'envahisseur.
Et la vie n'est pas facile pour les légionnaires romains, qu'ils soient en Gaule, en Bretagne, ou même en mer !
Après avoir secouru avec succès les cousins de Bretagne, de l'autre côté de la Manche, nos héros, de retour chez eux, ne vont pas se reposer sur leurs lauriers.
Ils vont se lancer dans une nouvelle aventure encore plus extraordinaire et plus émouvante que les précédentes : jugez-vous mêmes !
Nous avons fait connaissance avec les Normands et leur chef Grossebaf, mais hélas, ils ignorent la peur et Grossebaf a décidé de faire un voyage d'étude en Gaule pour savoir ce que c'est.
C'est ainsi que par un matin pluvieux, Astérix, Obélix et Goudurix, neveu de Abraracourcix, voient arriver au loin un énorme drakkar qui rend Goudurix fou de terreur, car il a entendu parler des Normands et sait de quoi ils sont capables.
Alors que Goudurix rentre au village en courant, nos amis décident d'aller prévenir Abraracourcix avant d'entreprendre quoi que ce soit.
Les Normands veulent connaître la peur !
Mais hélas, ils s'aperçoivent bien vite que nos amis Gaulois ignorent cet état de chose. Ils s'apprêtent donc à repartir, furieux, lorsque Batdaf découvre dans la forêt Goudurix s'enfuyant, à toute vitesse, pour regagner Lutèce....
Annoncées, en avril 1966, par la superbe couverture du 340ème numéro de "Pilote", les nouvelles aventures d'Astérix et d'Obélix y seront publiées, en avant-première sous forme d'histoire à suivre, avant de paraître, en 1967, sous la forme du magnifique album qui est devenu, aujourd'hui, un classique incontournable de la bande-dessinée.
Il est incontestablement un des meilleurs de la série.

* réalisé à l'aide des résumés affichés chaque semaine dans le journal "Pilote" lors de la la parution sous forme d'histoire à suivre en double-planche
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Le très bon niveau se poursuit avec ce 9e album, prépublié et sorti en 1966. L'alternance « village » versus « voyage » semble s'établir depuis plusieurs albums déjà, cependant on a affaire ici à un contexte nouveau qui a le mérite de réunir avantageusement les deux situations, puisqu'il s'agit maintenant de découvrir sans se déplacer une civilisation étrangère qui s'installe le temps d'un album sur la plage du « petit village que nous connaissons bien ».

« le petit village que nous connaissons bien », c'est d'ailleurs ce que prétend le commentaire de la toute première vignette de l'album. A d'autres ! Vous aurez constaté comme moi que le plan cadastral du village évolue sans cesse et les débats font encore rage aujourd'hui pour localiser précisément le morceau de littoral grossi par la loupe de la page 3 focalisant sur les quatre camps retranchés. Les trois rochers qui émergent de la mer et représentés sur cette page seraient un indice. Les hautes falaises servant de décor à l'album me paraissent être également un indice de taille. Aux dernières nouvelles, le petit village se situerait dans un lieu aujourd'hui appelé « Erquy ». Dans les environs d'Erquy, on retrouve bien à la fois la plage, les falaises et les trois îlots. C'est par cette plage que les Normands débarquent.

L'assimilation des Vikings, ces fameux Normand ou « hommes du Nord » venus des contrées froides nous envahir à l'époque carolingienne, aux Normands « made in Normandie » qui habitent cette belle région aux vaches rousses, blanches et noires, sur lesquelles tombe la pluie ♫♪, est l'un des ressorts comiques permanent de l'histoire. A savoir, ces Normands-là ne rechignent pas à boire du calvados ou calva (page 10) dans les crânes des vaincus, inondent de crème tous leurs plats cuisinés (pages 9 et suivantes, tout y passe : soupe, escalope, poulet, sanglier, fraises, saucisses et même de la crème à la crème), chantent « Je veux revoir ma Normandie » (page 14), pratiquent le trou normand (page 14) et font des réponses de Normand (page 47).

Les allusions à notre époque (ou plutôt à l'époque de la parution de l'album) restent incontournables et omniprésentes dès les premières pages : le nom du facteur Pneumatix évoque le transport du courrier par air comprimé exploité jusqu'en 1984 par les PTT (page 5) ; le char sport de Goudurix est construit à Mediolanum (Milan) en référence au constructeur automobile Alfa Roméo (page 6) ; le Monkix est une danse endiablée de Lutèce qui parodie clairement le défunt Monkiss, populaire au début des années 60 (page 7) et dont les dernières traces n'existent que sur des vidéos de l'INA.

Assurancetourix va jouer un rôle essentiel dans cet album. Ses puissantes vocalises font tourner le lait des vaches (pages 34 et 36) et les petits et gros animaux de la forêt s'enfuient terrorisés tant l'entendre chanter est insupportable (page 36). Après la potion magique, le chant d'Assurancetourix est l'arme secrète qui sera plusieurs fois utilisée dans les albums. La réaction des animaux de la forêt aux péripéties de l'histoire devient un running gag (voir aussi le Tour de Gaule) et leur présence montre l'attachement revendiqué d'Uderzo à l'héritage de Disney.

La présence des femmes dans l'album – l'un des fils rouges de mes critiques des premiers albums – est encore confidentielle, malgré une petite avancée. J'ai recensé les personnages suivants : deux villageoises assistent à la tournée du facteur Pneumatix (page 5) ; six jeunes femmes stéréotypées et alignées participent au bal donné en l'honneur de Goudurix (page 7), on constate une réelle avancée depuis le premier bal animé par Assurancetourix dans Astérix le Gaulois, qui était exclusivement masculin ; une mère normande réprimande son fils qui ne veut pas manger sa soupe à la crème (page 9) ; une servante normande apporte un plateau de crânes remplis de calva (page 10) ; quatre villageoises dans la foule assistent à la harangue de Goudurix qui veut prévenir le village du danger que représentent les Normands (page 15) ; une villageoise s'adresse à Obélix qui recherche Assurancetourix (page 32) ; une fermière en train de traire une vache rousse blanche et noire ♫♪ s'adresse à Obélix (pages 34 et 36) ; et pour terminer, aucune femme n'est présente au banquet final (page 48), la pudeur reste de mise.

Une remarque encore et une pensée émue pour le mystérieux Océanonix (cité page 5), frère d'Abraracourcix et père de Goudurix, que l'on ne voit jamais et qui habite Lutèce. Malgré les nombreux déplacements à venir de nos héros à Lutèce, il ne sera plus jamais question de lui, il a semble-t-il disparu de la mémoire collective du village. Même quand Abraracourcix se déplace à Lutèce, c'est généralement pour rencontrer Homéopatix, le frère de Bonemine. Océanonix a donc rejoint Amérix (le frère d'Obélix qui apparaît dans La Serpe d'Or), dans le cimetière des héros oubliés de la série. Les auteurs se souviendront-ils un jour de l'existence de ces deux personnages ?

Pour cette fois, et de façon tout à fait exceptionnelle, Assurancetourix est invité au banquet final, en remerciement des services rendus et sans doute pour lui ôter toute envie de repartir pour Lutèce. Tandis qu'il joue d'un instrument sans chanter et danse sur la table avec Obélix et Goudurix, c'est automatiquement Cétautomatix qui se retrouve ligoté et suspendu à un arbre.

Je tiens à remercier pour terminer Stone et Charden à qui j'ai emprunté innocemment quelques paroles de chanson pour illustrer cette critique, dans une tentative de prolongation de l'humour de cet album. En Gaule, c'est bien connu, « tout finit par des chansons », pour paraphraser Beaumarchais et Astérix (page 46), et si Olaf s'est pris une grosse baffe, ce n'est que partie remise, les Normands ne sont pas venus faire la guerre, « leurs descendants s'en chargeront dans quelques siècles », annonce Olaf Grossebaf (page 31). Et ce sera alors peut-une autre chanson : la Chanson de Rollon…
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Cet album d' Asterix m'a intrigué, bien avant que je ne le lise.
Lors de sa parution, en 1967, plusieurs exemplaires étaient présents à l'étal de
la librairie dont je léchait régulièrement la vitrine! Pour une bande dessinée, c'était assez nouveau!
Servie par un scénariste et un dessinateur hors de pair, la série née avec
l' hebdomadaire Pilote prenait un irrésistible essor. Avec la parution d'un album par an, Asterix occultait un certain reporter à la houppe dont les aventures s' étaient fait cruellement attendre...
L' épisode, en lui-même, est un modèle d'humour déjà bien rodé par les auteurs: l'utilisation de ces terribles normands et d'un anti-héros très branché sur l'actualité de ces années 60 (musique jeune et voitures modernes) revisitées dans le prisme antique.
Le génie de Goscinny consistait à dérouler et découper le récit dans les sacro-saintes 44 pages (le retour des héros arrivait, aussi, beaucoup plus vite dans un nouvel épisode!) avec un thème peu ou pas visité en bande dessinée d'humour (la peur, dans Asterix et les normands).
L' utilisation des noms-gags pour les normands (comme pour les goths dans un album précédent) concourt aussi à la qualité de l' épisode et au succès phénoménal de la série.
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Excellente aventure de nos héros gaulois dans laquelle le chef Abraracourcix reçoit pour mission d'éduquer un jeune lutécien craintif pour en faire un vrai Gaulois.
Les références abondent et on s'attache à ces Normands venus du grand Nord et qui ne connaissent pas la peur autant qu'aux Normands de notre Normandie qui répondent de manière évasive et aiment les pommes et la crème fraîche..
Le jeune Goudurix incarne la jeunesse parisienne de l'époque et, aujourd'hui, on le qualifierait volontiers de bobo en devenir.
Comme toujours, les noms des Gaulois, des Romains et des Normands sont excellents et on passe, comme chaque fois, un moment exceptionnel !
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