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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
En août, je vais à Paris, et la première chose que je ferai : me précipiter chez les bouquinistes. Ah, que c'est agréable de flâner le long de la Seine, de chipoter dans les « boites » et de découvrir, qui sait, la perle rare à prix modique !

Soizic vient de sa province, où elle a été élevée tant bien que mal par ses grands-parents, tous deux alcooliques, après l'abandon dès sa naissance par sa mère. Elle se rend à Paris, vivre sa vie, tant bien que mal, encore une fois.
Munie d'un numéro de téléphone, celui d'un cousin inconnu, elle servira « d'ouvre-boite » à celui-ci, bouquiniste, càd de remplaçante, tout simplement. Elle prend goût à cette activité, et tant mieux pour elle, car du côté familial et psychologique, ce n'est vraiment pas ça !

La (re)construction de cette jeune fille abîmée par la vie ne m'a pas particulièrement passionnée, je n'ai pas accroché au style de l'auteure, et je me suis laissée gagner par l'atmosphère ambiante, morose et pessimiste. Non, ce n'était pas le moment pour moi d'apprécier ce roman où Paris est un refuge pour chats éraflés et non une fête.
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Soizic a 22 ans et vit chez ses grands-parents en Touraine. Elle a été abandonnée par sa mère. Elle sait que celle-ci vit à Paris. Elle décide d'aller vivre à Paris, ne connaissant qu'un homme et son cousin qui exerce le métier de bouquiniste sur les quais. Elle va galérer à Paris et apprendre à connaître et apprécier le métier de bouquiniste. Elle va aussi revoir sa mère. Un roman original , un ton un peu désespéré.
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Soizic, jeune femme de 22 ans ne supporte plus l'atmosphère chez ses grand-parents. Abandonnée par sa mère, ces derniers l'ont élévée mais leur addiction à l'école les rend insupportables. Un jour elle décide d'aller à Paris avec quelques affaire, un peu d'argent et l'adresse d'un cousin bouquiniste.
Ce dernier, Bokné l'embauche comme "ouvre-boite", c'est à dire bouquiniste remplaçante. Ce métier lui plait et elle va petit à petit en apprendre les rouages et les codes. Elle va aussi s'émanciper, prendre seule des décisions et savourer sa liberté!
Un sympathique roman d'apprentissage avec un style très personnel!
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Je suis très partagée sur ce livre, je me suis forcée pour aller jusqu'au bout
D'un côté cette jeune femme privée de mère et vivant avec ses grands-parents portés sur la bouteille mène une vie assez triste et ne voit pas l'avenir d'un bon oeil, c'est certain qu'on a de l'empathie pour elle.
D'un autre côté Soizic m'a énervée car en arrivant à Paris elle avait l'opportunité d'avoir un boulot mais son mal être qui est généré par l'absence et le manque d'amour de sa mère la conduit à fuir, à se laisser aller. Heureusement que son cousin l'aide et grâce à lui elle devient bouquiniste.
Mais tout le livre se déroule selon ce qu'elle ressent et on a envie de la bousculer un peu.
Ce n'est que mon humble avis.
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C'est l'histoire de Soizic. Grande bringue de 22 ans. Qui vit chez ses grands-parents en province. La vie n'y est pas idyllique. le grand-père est hospitalisé. La grand-mère est invivable. La mère est mystérieusement absente depuis très longtemps. Un fantôme. Un personnage devenu imaginaire.

Soizic décide de partir s'installer à Paris, trouver du travail et accessoirement sa mère ! La grand-mère lui a donné l'adresse d'un cousin éloigné, bouquiniste.

L'aventure commence au milieu des livres, sur les quais de Seine. Soizic découvre Paris rapidement, va faire la connaissance d'Aziz, Catherine, Baptiste, Bokné le cousin ; retrouver un vieux copain Zonebbu ….

Le style est rapide, les chapitres courts et directs vont directement à l'essentiel. C'est émouvant et tellement réaliste.

Dans ce roman, aucun chat, mais des personnes abîmées par la vie, tristes qui tentent de se reconstruire. Et au bout du tunnel, peut-être la liberté !

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Jolie découverte.
Dans Les Chats éraflés, on suit Soizic, toute jeune femme de 22 ans totalement "pas construite" et en manque de repères.
Abandonnée toute petite par sa mère et élevée par des grands-parents alcooliques, Soizic décide un beau jour de tout plaquer pour apprendre à se débrouiller seule, et part vivre à Paris.
Elle qui a toujours manqué d'amour, on ne lui a pas appris à aimer, ni à s'aimer. Ce manque d'amour a fait de gros dégâts, et révèle une incapacité à se voir telle qu'elle est, et la conduit à se détruire, notamment en buvant plus que de raison (foutu patrimoine génétique).
Notre écorchée vive va réaliser qu'il n'est pas évident d'avancer lorsque l'on refuse l'aide des personnes qui vous entourent, et que les liens du coeur peuvent souvent être plus forts que ceux du sang.

Attention : il ne faut pas s'attendre à avoir des réponses quant à la situation familiale de l'héroïne à la fin du livre. On tourne la dernière page de ce petit roman sans en avoir appris davantage sur la vie de de Soizic, avant qu'elle décide de venir s'installer à Paris.
En revanche, le lecteur perçoit que que la jeune femme commence tout doucement à s'ouvrir, ce qui peut laisser présager un avenir un peu plus optimiste pour la jeune femme.
A chacun d'imaginer la suite !

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Soizic 22 ans quitte ses grands parents portés sur la bouteille qui l'ont élevée.
Elle "monte" à Paris pour essayer de s'en sortir seule.
Elle rencontre son cousin qui lui propose le métier de bouquiniste
entre hotel miteux, rencontre, beaucoup de "biberon" et sa mère alcoolique qu'elle aime-hait.
un roman qui se lit à grande vitesse
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Une lecture que je n'aurais jamais lu si on ne me l'avais pas offert.

C'était assez drôle mais en même temps étrange. Je ne comprenais pas trop certains passages et surtout certains délires de la personnage principale.

En soi l'histoire est touchante, Soïzic abandonné par sa mère, élevée par ses grands parents assez loufoques je dois dire.

Il m'a manqué quelque chose pour être complètement dans l'histoire, je ne saurais dire quoi, peut-être quelque chose de moins étrange.

Ça reste une bonne lecture mais sans plus, un moment de légèreté sans prise de tête.
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