Les poètes sont encore plus paresseux que les détenus. Ils ne remplissent pas le quart de leurs pages, c'est du grand n'importe quoi. Je voulais de la vraie lecture alors j'ai fouillé par moi-même. J'ai repris Le Secret, pour la quatrième fois. Avec la ferme intention de le finir. Puis je me suis trouvé une histoire de dragons avec des chevaliers et de la magie, ça c'est toujours bon. Le genre le dit : c'est fantastique !
On a beau y être soumis depuis l’enfance, on ne s’habitue jamais au rejet, à l’humiliation. L’humain étant un animal social, même le plus bête d’entre nous a besoin de contacts fraternels, à l’occasion. Si le social s’atrophie, il ne reste que l’animal. L’animal blessé.
(p. 164)
Notre fermeture d'esprit est une prison d'où la vérité nous échappe.
Les mères de tueurs sont indulgentes, c’est documenté. En tout cas, elles sont plus présentes que les mères d’orphelins.
(p. 44)
Il y a trop de malaise à parler des races de nos jours. C'est ça, le véritable racisme, cette obstination à tout niveler sans reconnaître les différences. Les Noirs aiment le sport, les Jaunes aiment les mathématiques, les Bruns aiment les tapis et les Blancs aiment étendre leur territoire et exterminer ce beau monde. C'est documentaire ; filmé et documenté.
If you can’t be them, beat them, aimait ruminer Watson Churchill, un politicien de l’Europe de l’Ouest. J’ai vu un documentaire sur lui à Canal D, entre deux enquêtes policières. Churchill a été fort utile pendant une guerre mondiale pour battre les skinheads et les nazis allemands. C’est Staline qui a fait le gros de la job, mais le petit chauve a habilement tiré son épingle du jeu. Le plus important, ce n’est pas tant d’être celui qui gagne la guerre que celui qui en profite le plus. Il ‘inspirait, Churchill. Staline aussi, mais autrement. J’aspirais à utiliser les stratégies du premier pour vivre dans l’opulence du second. (p. 173)
On devrait avoir des ampoules dans le front à force de se cacher la tête dans le cul.
La femme amoureuse est un livre ouvert à la page du cœur.
Faut faire attention; les dépressions, c'est comme les grimaces, à force d'en faire on reste pogné de même.
La liberté, c'est dans la tête. Et j'ai le crâne vaste.