Le réveil

Un Gounelle innatendu. Un récit courageux. Une analyse dérangeante et dramatique.
Laurent Gounelle sort de ses sentiers battus pour donner son éclairage des dérives morales et surtout mentales de ce que nous traversons.
Il se sert d'une métaphore particulièrement intelligente pour nous faire entrer dans l'infernal dérapage mental que va connaitre Tom.
Comme l'écrit l'auteur "Les peurs sont très utiles à certains".

Une ode à la liberté tout en apprenant à identifier les techniques de manipulation utilisées par ceux qui nous gouvernent. Un ouvrage à mettre entre toutes les mains pour éveiller les consciences, à condition d'être un minimum ouvert d'esprit, au risque d'être catégorisé comme complotiste.

Tom vit en France, Christo, son ami, vit à Athènes. Je suis entrée de suite dans ce roman parce qu'il s'agit avant tout d'un roman qui se lit très facilement et très vite.
Nos dirigeants, estiment tout-à-coup, que nos voitures individuelles deviennent trop dangereuses et sont responsables d'un nombre effroyable d'accidents de la route, de morts. On nous "bassine" à longueur de journée et de nuit sur les chaînes d'infos tournant en boucle du nombre de morts quotidien Tom, regarde sa voiture différemment... Il va même prendre peur de la conduire... Christo essayera au mieux de rassurer son ami...
Le gouvernement va conseiller le port d'une minerve pour prendre le volant... Et il vante les mérites de la voiture autonome... le port de la minerve ne sera, dans un premier temps, pas obligatoire car les pharmacies sont toutes en rupture de stock. le gouvernement affirmera même au début de ces "épouvantables" constats, qu'elle ne servirait à rien et pourrait être dangereuse pour les conducteurs... le gouvernement va revenir ensuite sur sa décision... et la rendre complètement obligatoire... Certains piétons l'a porteront même dans la rue... car marcher comporte un risque de chute...
Et puis, deux très grandes firmes s'emparent de la fabrication des voitures autonomes... L'abandon de la voiture normale va progressivement devenir conseiller pour ne pas dire obligatoire. Bref, ceux qui n'achèteront pas de voitures autonomes ne pourront que se rendre au travail... En lisant ce roman, j'ai eu envie de rire mais aussi de pleurer... c'est fou ce que l'on peut faire au peuple en lui faisant peur... et la méchanceté des gens vis-à-vis de ceux qui n'ont pas envie de passer à la voiture autonome...
Je ne vous en dévoile pas plus... Un livre à lire !!! A méditer...
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J'ai tu tous les livres de Laurent Gounelle. Ils sont tous empreints de positivité, tous...sauf celui-ci. L'auteur le dit lui-même : ce roman est différent des autres et il a pris des risques en l'écrivant. On pourrait le soupçonner d'être un complotiste. A coup sûr, c'est ce que penserait celui qui n'aurait pas lu Gounelle avant. C'est, d'après lui, un livre nécessaire pour réveiller les consciences.

Nous sommes manipulés, ça, ce n'est sans doute un secret pour personne, mais nous en rendons-nous compte à chaque fois?

Gounelle se penche sur ces dernières années, sur les "années covid" sans les citer, avec humour souvent, en citant autre chose : l'obligation de porter une minerve pour conduire (ah non ! ce n'est pas une obligation, mais si vous n'en portez pas, vous serez sanctionné), les voitures autonomes (pas une obligation non plus, mais ceux qui en achètent une auront des avantages tandis que les autres subiront des contraintes), l'interdiction d'acheter des aliments sucrés pour ceux qui ne sont pas minces et en bonne santé (un "pass sanitaire" sera nécessaire pour se rendre dans une pâtisserie ou chez un glacier),...

Bien sûr, ceux qui nous dirigent font ça pour "notre bien et notre sécurité" !

Et finalement, la population se divise et se regarde en chiens de faïence. Des amis ne se voient plus, des familles se séparent,...

Un roman (un essai? une fable philosophique?) sur la manipulation des masses expliquée par des citations de professeurs, de sociologues, par des explications de la charte de Biderman (méthodes employées par les tortionnaires chinois),...sur la liberté qu'on grignote petit à petit, sur le pouvoir des multinationales,...

L'auteur le promet : dans son prochain roman, il reviendra à ses premières amours avec des faits beaucoup plus positifs.

Un bouquin qui fait réfléchir sur notre vie actuelle et notre position dans les décisions des dirigeants de la planète... Un livre qui m'a quand même laissé un petit gout amer en bouche, car il ne peut qu'alimenter les propos des complotistes. Je pense que Gounelle a quand même poussé le bouchon un peu loin... A vous de juger.

PS le ton humoristique du bouquin permet de le lire avec le sourire aux lèvres; ce n'est pas un livre à faire pleurer les plus pessimistes de ce monde !
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J'ai dévoré ce livre. Court et très intéressant. Il traite de la manipulation de masse, et même si l'auteur a choisi une autre situation, on ne peut s'empêcher de faire le parallèle avec la crise Covid. Ou comment le gouvernement, les lobbys, les laboratoires pharmaceutiques, par la peur, ont poussé des millions de personnes à faire exactement ce qu'ils voulaient qu'ils fassent.

Un livre étrangement atypique et un peu effrayant en regard de l'actualité.
De regrettables longueurs et un style qui manque un peu de finesse. Mais, après cette lecture, on est persuadé d'avoir été souvent manipulé et on écoute les annonces officielles et les infos d'une toute autre oreille...
A lire !

De gré ou de force, nous sommes tous, d'une manière ou d'une autre, passé dans l'entonnoir, l'entonnoir imaginé par nos dirigeants pour "nous protéger de nous-mêmes" puisque nous ne sommes pas suffisamment raisonnables pour nous protéger nous-mêmes. Bien sûr, il s'agit du Covid19 même si le mot n'est jamais écrit. Tout cela s'est fait au prix d'une subreptice érosion de nos libertés, jusqu'à friser l'absurde ("auto"-autorisation de sortie par exemple). Tel est l'objectif pédagogique de ce livre à travers les échanges entre Tom, le Français et Christos le Grec sans jamais sombrer dans le complotisme.

Ce livre est totalement différent des autres romans de Laurent Gounelle. D'ailleurs, l'auteur le présente comme une parabole autour de l'épidémie de covid 19.
En effet, en regard des événements de ces deux dernières années, Laurent Gounelle nous éclaire sur comment les masses sont manipulées par la peur au profit de la mondialisation. Ici, il n'est pas question de lutter contre une pandémie mais de faire la guerre à la mort. En se basant sur des faits historiques, des théories économiques, des études psychologiques, la charte de Biderman dénonçant les méthodes de soumission et de manipulation des masses, ce roman nous interpelle, nous interroge, nous bouscule.
Je n'ai pas eu l'impression de lire un roman mais j'ai trouvé ce livre intelligent et très instructif.

Laurent Gounelle dresse ici une allégorie de la pandémie de Covid-19 pour alerter son lecteur sur la manipulation des masses, la possibilité qu'un appareil d'état use de méthodes qui ont fait leurs preuves pour contrôler l'ensemble d'une nation par la peur et l'infantilisation. Ici pas de maladie mais la constatation que les automobiles entrainent beaucoup de morts sur les routes. Pour lutter contre ce fléau, le gouvernement annonce l'arrêt forcé des véhicules le temps de produire à grande échelle des voitures autonomes. Les citoyens sont ensuite autorisés à conduire mais en portant une minerve, objet qui préviendrait la mortalité. Les contrevenants seront bien sur lourdement sanctionnés.. Et Laurent Gounelle de poursuivre sur l'ensemble des atteintes aux libertés qui ont émaillés ces deux dernières années. L'intrigue romanesque est mince, un candide d'un coté qui se soumet aux décisions de l'Etat, un sage de l'autre qui réfléchit et fait le constat de toutes les méthodes de manipulation (comme la charte de Biderman) dont a fait preuve le gouvernement et des dérives totalitaires vers lesquelles peut basculer notre société. C'est un peu maladroit mais nécessaire et plein d'espoir pour un monde meilleur. Si cela pouvait ouvrir les yeux à certains, le propos aura atteint sa cible.

Comme dirait Magritte, ceci n'est pas un roman. Et je pense même que l'auteur serait d'accord. Il s'agit en fait d'un répertoire des manipulations de masse. Vous avez dix pages de description des techniques de manipulations des foules, cinq pages des théories d'un économiste...et puis, soudain : "Christos but son café" ou "Christos enfila ses chaussettes sur un air de sirtaki (qui soit dit en passant, n'est même pas grec)". C'est un fake roman. Après, on y est sensible ou pas.