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Au cas où on ne le saurait pas, c't'homme a écrit Les six jours du Condor. Je n'ai pas lu, j'ai vu, enfin faut être réaliste, j'ai regardé et je me suis, toujours, endormi quand Redford revient d'être allé chercher le casse-croûte et que l'immeuble et son bureau ainsi que ses collègues sont partis en fumée et je me suis réveillé ou on m'a réveillé au mot fin, idem pour la télé, Redford et fin. Mais à ma décharge je ne le savais pas quand j'ai emprunté ce chef d'oeuvre. Comme quoi livre ou film est vraiment un très vaste débat.
Il ne s'agit pas d'un roman d'espionnage ni d'un polar, quoi que, mais si peu, en soi c'est un "road movie" pour survivre et pas n'importe lequel, flamboyant dans le genre et avec l'écriture idoine. La présentation des personnages et leurs exploits ou plutôt leurs traumatismes se fait, tranquillement et au fur et à mesure de l'avancée du livre au moment où le personnage joue un rôle dans l'histoire. C'est bien fait et convaincant, la Birmanie, l'Afrique, l'Iran, le Vietnam, chacun des protagonistes a une bonne raison d'être là où il est, dans le Maine, une prison transformée en asile psychiatrique avec un vrai psy et une fausse infirmière.
Les cinq patients traumatisés ne sont pas si dingue que ça, mais en revanche ils sont agents de la CIA et en tant que tels, rompus à tous les arts martiaux et possèdent un Q.I. au dessus de la moyenne. Aussi lorsqu'ils trouvent leur psy assassiné ils sont conscients qu'ils seront les premiers soupçonnés, aussi seul exutoire, la fuite.
Survivre ils savent tous, voler une bagnole est l'enfance de l'art, déverrouiller une porte à qui mieux mieux, leur seul hic reste qu'ils sont sous tranquillisants et ça c'est plus compliqué, alors pour en trouver ils auront une idée lumineuse que découvriront les lecteurs de ce livre.
Leur but est simple chercher et trouver une bonne âme de la Compagnie susceptible de croire leur histoire et de les réhabiliter et ce n'est pas aussi simple que cela. Plus ils avanceront plus ce sera compliqué, jusqu'à l'apothéose où le comment et le pourquoi n'auront plus aucun secret pour eux, le qui venant avec dans un final décrit avec grand talent et, ma foi, pourquoi pas, beaucoup de réalisme dans le monde dans lequel nous vivons.
La raison d'état est un rouleau compresseur qui se fiche complètement des dégâts collatéraux.
La séquence de la Shi'va à New York est un morceau de bravoure éblouissant.
Bref on l'aura compris, c'est du grand art, de la belle écriture comme je l'aime et un excellent moment de lecture que je garde dans un p'tit coin de mon intellect pour me le resservir quand je serai en manque.
Je me dis que ce ne serait pas si bête de s'essayer à la lecture du Condor. Allez savoir...
Gros coup de coeur


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C'est dans le Maine que la CIA accueille dans un lieu secret ses agents devenus inaptes au service à cause de problèmes psychiatrique. Et c'est là que quelqu'un tue le psychiatre chargé des cinq patients en thérapie. Professionnels aguerris, ils savent qu'ils seront à coup sûr les premiers suspects de ce meurtre. C'est pour cela qu'ils décident de fuir afin de retrouver le commanditaire de cet audacieux assassinat. Commence alors une course contre la montre pour cinq malades brutalement sevrés de leurs médicaments.

Dernier roman en date de James Grady, Mad Dogs est aussi celui à l'ironie la plus mordante. Dans le monde de l'après 11 septembre, les espions sont déboussolés, les complots persistent et l'on ne sait plus très bien d'où peut venir la menace. de partout, de nulle part et bien entendu de l'intérieur. Y compris peut-être de l'intérieur de chacun des protagonistes de cette histoire de fous.
S'il ne se départ pas de son sérieux lorsqu'il évoque à travers les histoires personnelles de ses personnages les derniers théâtres d'opérations clandestines de la CIA, du Nigéria à la Malaisie en passant par l'Irak, James Grady laisse place à plus de légèreté durant la fuite rocambolesque de ses héros, offrant au passage quelques scènes proprement hilarantes comme cette veillée funèbre hors du commun ou cet achat de médicaments à des lycéens chargés comme des canassons de calmants, excitants et autres régulateurs de l'humeur.

Menée tambour battant ce road trip en direction de Washington se lit avec plaisir et même une certaine dose de jubilation, ce qui fera oublier une fin un peu trop tirée par les cheveux mais qui permet au moins de servir le discours de l'auteur ; à savoir que les plus fous ne sont pas forcément ceux que l'on enferme et que la vérité, dans ce monde bouleversé, devient une valeur toute relative, ce qui compte n'étant pas ce qui est, mais ce que l'on croit.

Roman à part dans l'oeuvre de James Grady, Mad Dogs n'est pourtant pas un livre mineur, quand bien même il n'a pas le souffle et l'aspect monumental de la ville des ombres. de quoi passé un bon moment.

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Etant fan de James Grady, je me suis tout naturellement tourné vers ce nouveau roman. Mais je l'ai trouvé nettement au dessous des autres. Les personnages sont sympathiques mais sans plus, et l'histoire est bien mais manque d'approfondissement. Plus on avançait dans l'histoire, plus cela faisait bâclé.
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Un thriller d'espionnage mené avec une impressionnante dextérité

Les "chiens fous" de James Grady, auteur de très bons romans d'espionnage dont le célèbre "Les six jours du condor", c'est un mélange détonnant d'action, de suspense, et de réflexion. le thème est de facture classique: l'espion aux abois, en fuite, seul contre tous, poursuivi par un ennemi implacable.
Sauf que dans Mad Dogs, ils sont cinq espions aux abois, et ce ne sont pas des espions comme les autres.

Quelque part dans le Maine, au coeur des bois, se trouve un hôpital psychiatrique très particulier. C'est un lieu ultrasecret où sont internés d'ex-agents de la CIA. Ils ont été envoyés en mission dans les endroits les plus brûlants de la planète et en sont revenus à l'état d'épaves psychiques. Un après-midi, le psychiatre qui s'occupe de cinq d'entre eux est assassiné. Les patients - quatre hommes et une femme - seront fatalement accusés. Leur seule option est de fuir, direction Washington DC, pour retrouver un homme qui détient, peut-être, la clé du mystère. Commence alors une cavale hallucinante et hallucinée pour ces cinq "chiens enragés".

Un thriller d'espionnage haletant du début à la fin, une alternance réussie entre des chapitres courts pour les scènes d'action, et de plus longs chapitres pour les flashbacks qui expliquent les raisons de l'internement de ces cinq agents atypiques. James Grady évoque aussi à travers ce roman la paranoïa grandissante qui règne dans le monde de l'espionnage américain depuis le 11 septembre.

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Un livre à la fois d'espionnage et d'enquête policière surprenant, des personnages attachants, quoiqu'un peu dérangés, un humour décapant...
Une course contre la montre pour nos cinq protagonistes, anciens membres de la CIA et fraichement évadés d'une clinique psychiatrique, qui vont devoir prouver leur innocence vis à vis d'un meurtre.

Beaucoup de suspens, des dialogues percutants et rythmés à tendance mi-poétique, mi-absurde.

Un très bon livre, qui se lit d'une seule traite !
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J'aime assez les romans de James Grady, J'ai donc aussi lu celui. Mais je l'ai trouvé un peu redondant. Les personnages sont sympathiques mais sans relief, et l'histoire est prenante, mais manque singulièrement de fond et de substance. Plus on tourne les pages dans plus cela fait la même histoire qui se répète,bref,c'est un peu écrit à la va vite .
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J'ai trouvé l'idée du bouquin très attrayante, avec un très bon début d'intrigue. Mais la fin m'a semblé un peu décevante et bâclée? Ils ne sont pas si fous que ça sans leur médocs, et définitivement pas des assassins, ce club des cinq sorti de l'asile top secret!
J'apprécie de plus en plus les titres de la collection rivages/noir
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