Le Vent dans les saules

Récit plus ou moins bucolique prenant pour personnages centraux des animaux anthropomorphes, ''Le vent dans les saules'' est un livre que je voulais lire depuis longtemps. Il n'y a pas vraiment d'histoire en soit, on va suivre l'amitié d'une taupe, d'un rat, d'un blaireau et d'un crapaud sur quelques années et de façon plus ou moins décousue. C'est le point un peu négatif du livre en ce qui me concerne, j'aurais aimé une histoire un peu plus classique avec début, milieu et fin. Mais cela mis à part, ça reste assez prenant tout de même, les personnages sont tous très attachants et j'ai pris beaucoup de plaisir à imaginer ces animaux ''humains'' évoluer dans un milieux campagnard du sud de l'Angleterre et à suivre leurs multiples petites aventures. En plus d'être attachants ils sont également assez drôles, le crapaud en tête, personnage sympathique mais très vantard et tête en l'air. le degré d'anthropomorphisme de ces animaux est tout de même loin d'être clairement défini, la description de leurs habitations et leurs relations avec les êtres humains semblent assez flous. En fait le manque de clarté de l'état de leurs relations avec les humains ne gêne pas vraiment, mais l'état de leurs habitations un peu plus. Je n'arrivais pas à savoir si je devais les imaginer dans un terrier, une ''maison terrier'' ou bien une maison humaine classique. Mais ça n'a pas grande importance non plus au final, c'était dans l'ensemble une belle découverte, même si j'aurais aimé plus de constance dans l'histoire.

Le vent dans les saules est une lecture réconfortante, apportant un certain bien-être au lecteur dès les premières pages. Celui-ci se surprend à s'enfoncer confortablement dans son assise et à soupirer d'aise. L'écriture le transporte, elle qui dépeint merveilleusement bien la nature ainsi que les sons et les couleurs qui l'habillent. Aussi le liseur se surprend-il à être plus attentif au chant des oiseaux, au souffle du vent caressant les feuilles ou aux teintes du ciel lorsqu'il met le nez dehors. Un sentiment de sérénité l'envahit jusqu'à croiser à nouveau une population pressée et égoïste. Cela est vrai dans la réalité comme cela l'est dans le roman. En effet, les personnages sont emplis de bienveillance, mais cela ne les met pas à l'abri de gens malintentionnés ou de divers maux comme l'addiction, le mal du pays, etc.
M. Rat et M. Taupe se construisent un nid douillet où il fait bon vivre, mais leurs amis et, parfois, eux-mêmes s'attirent inévitablement des ennuis et il leur faut toute la force de leur amitié pour s'en sortir. Cette fable est un vrai appel à l'entraide, la générosité et l'altruisme. Elle soulève des thèmes importants et y apportent de douces réponses, même si certaines sont peu plausibles par manque de réalisme. Par exemple, l'interrogation de M. Taupe quant à son véritable chez soi est très intéressante et touche les personnes qui, comme lui, ont quitté leur foyer pour une raison ou une autre, mais n'oublient pas leurs racines sans pour autant renier le positif de leur nouvelle vie.
Certaines aventures vécues par les protagonistes sont plus trépidantes que d'autres, créant une lecture légèrement en dent de scie, mais la prose de l'auteur transporte le lectorat et lui procure un moment de ravissement et d'amusement. Celui-ci a du mal à quitter ses nouveaux amis auprès desquels il apprend à vivre en toute simplicité, à savourer les plaisirs du quotidien et à prendre son temps.
Un roman à l'esprit davantage feel-good que certains qui se vantent de l'être… !
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Un classique de la littérature jeunesse britannique vraiment sympa à lire. On suit les aventures bucoliques de Monsieur Taupe qui rencontre celui qui deviendra son acolyte: Monsieur Rat. Au cours de leurs aventures dans la campagne anglaise, nous faisons aussi connaissance de Monsieur Blaireau et Monsieur Crapaud. Des animaux qui ressemblent à des humains, qui conduisent des voitures et habitent des manoirs, qui partagent les plaisirs simples du canotage et de la bonne chaire et viennent souvent à l'aide de Monsieur Crapaud, la mauvaise graine du groupe.

C'est frais, léger et drôle. Et si jamais la version crite ne vous plaît pas, il existe aussi des versions BD et illustrées de nos comparses.

Le texte et les illustrations sont d'une telle finesse que même les adultes peuvent apprécier

Un grand classique de la littérature jeunesse britannique que j'ai pris plaisir à relire. Beaucoup de douceur, de poésie, d'humour dans cette évocation bucolique.

Mon dernier coup de coeur littéraire... Tout est beau et magique dans ce livre... Je ne l'ai pas lu étant enfant, mais c'est peut-être encore mieux, car étant adulte j'y ai découvert des richesses insoupçonnées...
Poésie, fantaisie et humour sont les maîtres mots de ce chef-d'oeuvre, de ce bijou finement ciselé...

Un roman plein de douceur et de sourires.
Le texte a beau être "vieux" (1908), le style est parfait, charmant et poli, tout en étant malin.
Et les illustrations sont absolument parfaites, renforçant le côté confortable des terriers, la camaraderie et l'espièglerie des personnages.
Un classique inaltérable !

moi qui suis en général plutôt pondérée, je vais d'emblée le dire: ce livre est un bijou! Un bijou de fantaisie ( écrit pourtant par un banquier, ça donne de l'espoir!), d'humour et de bonne humeur.
Et alors je ne regrette pas ma lecture, mais alors pas du tout: c'est enfantin, mignon mais pas mièvre. Dans la préface, Grahame est présenté comme seul rival crédible de Lewis Carroll, et bien, quitte à m'attirer les foudre de certains, j'ai largement préféré le Vent, moins connu de notre côté de la Manche, à Alice, que j'ai trouvé assez surfait à la lecture.
A la réflexion, j'aimerais beaucoup revoir la série de marionnette qui en était tirée, j'avais 9 ans à l'époque, et c'est sûr je ne l'ai pas appréciée à sa juste valeur, je pense que je n'aurais pas autant apprécié le livre à cet âge là d'ailleurs.

Non là tout y est, des bestioles anthropomorphes qui caricaturent gentiment les travers humains, tout en gardant leurs caractères animaliers ( on se serre la patte ou on se lisse le pelage, on ne dérange pas un blaireau en hiver pendant qu'il hiberne), de l'amitié, des aventures en forêt ou sur la rivière, le goût du voyage, et le tout au rythme des saisons. Avec en plus un petit vent libertaire qui fait plaisir: car au final, ces petites bêtes ont une philosophie assez hédoniste, et rien ne vaut un pique-nique entre amis au bord de la rivière, avec célébration de la bonne chère en prime et des plaisirs de la glandouille. Tout est prétexte à de joyeux dîners et c'est magnifique

Et la chose totalement inattendue, inespérée et qui fait plaisir aussi: on est dans un monde païen : même si ça n'est pas le centre de l'histoire, il y a un clin d'oeil assez savoureux à l'Odyssée au travers des aventures de Mr Crapaud.
D'autre part, l'autre référence clairement mythologique est celle du "joueur de pipeau aux portes de l'aube" ( titre du chapitre 7, et accessoirement, je suis ravie de savoir d'où est tiré le titre mystérieux et que je trouvais magnifique du premier album de Pink Floyd: the piper at the gates of dawn)
Lien : http://chezpurple.blogspot.c..

Le Vent dans les saules figure sur la liste de la BBC des 100 livres qu'il faut avoir lus. Et jusqu'ici, j'avais plutôt eu de bonnes surprises, dans l'ensemble, y compris avec la littérature jeunesse, mais là, je suis complètement passée à côté !

Les personnages sont plats, il n'y a quasiment pas d'action, hormis quand Crapaud se déguise en blanchisseuse pour. s'évader de prison. Même la bataille finale pour reprendre sa maison m'a paru fade.

Il doit me manquer des éléments de compréhension pour apprécier cet ouvrage, je pense, mais je serais bien incapable de dire lesquels !

Des personnages surannés, une ambiance démodée, une action mollassonne, voilà ce que j'ai ressenti à cette lecture.

Et ça m'embête beaucoup, parce que ce livre était longtemps introuvable, et j'ai réussi à commander en prévente cet été, bref, cela faisait plusieurs mois que je l'attendais. C'est dire l'étendue de ma déconvenue...

Merci à Babelio et à son opération Masse critique pour m'avoir envoyé ce magnifique ouvrage, juste avant Noël ! le Père Noël était en avance cette année !
Ce récit est un classique de la littérature jeunesse, ici mis en valeur au coeur d'un livre très joliment illustré. La couverture n'est pas en reste, avec un grand format et une cote en tissu avec dorure. Un très beau livre à avoir dans sa bibliothèque.
De mon côté, ma fille étant encore trop jeune pour le lire, nous allons le découvrir en lecture du soir, chapitre par chapitre.