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Critique de ladesiderienne


Il faut tout l'esprit tortueux et maléfique d'un Jean-Christophe Grangé pour nous entraîner à la poursuite d'un tueur diabolique, d'abord dans un Paris malmené par les revendications de Mai 68, jusqu'aux rues détrempées de Calcutta et Bénarès en pleine mousson, pour finir dans les couloirs mystérieux du Vatican.

Ce périple savamment parsemé de cadavres éventrés (mais n'est ce pas là sa signature) sert de prétexte à l'auteur pour mettre religion et sectes dans un même panier où se dissimule le Mal. Après un début laborieux où le contexte politique de l'époque prend le dessus, j'ai pu retrouver l'auteur que j'apprécie. J'ai apprécié la partie indienne, servie par cette écriture au combien admirable. Jean-Christophe Grangé use et abuse d'images inattendues et peut sans remords, ni regrets, après nous avoir confronté à une scène des plus macabres, nous faire sourire à la répartie d'un de ses héros. Kaléidoscope de couleurs, effluves à profusion, choix invraisemblables de substances hallucinogènes, le voyage est à portée de main...
Dommage que la partie finale qui se déroule au Vatican soit à mes yeux totalement bâclée. L'intrigue se termine beaucoup trop facilement et manque ainsi de cohérence.

Un thriller inégal auquel j'accorde un 16/20. J'ai aimé tout le talent déployé par l'auteur pour dépeindre une ambiance et faire ressentir chaque lieu à son lecteur, que ce soit Paris, Calcutta ou le Vatican, en en saisissant chaque particularité. J'ai moins été convaincue par son trio de jeunes enquêteurs, qui, à part Jean-Louis, n'ont pas assez de maturité pour être crédibles.
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