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3,42

sur 582 notes
J'aime beaucoup la façon d'écrire de Grange. J'ai également trouvé la quatrième de couverture assez tentante.

Néanmoins, je n'ai pas vraiment accroché à ce roman, que j'ai trouvé interminable.
Plusieurs facteurs sont sans doute en cause.
J'ai déjà trouvé énormément de choses peu crédibles.
Une fois encore le trop est l'ennemi du bien.
Je suis donc passée a côté du scénario et pourtant cela partait si bien avec comme base Mai 68.

Je n'ai pas.non plus été emportée par l'intrigue que j'ai trouvé poussive.. J'ai également trouvé le rythme lent, trop pour un thriller .
Le dénouement est étrange,, un peu trop abrupte. Bizarrement tout le roman a été long, alors que la fin semble réduite au minimum.
Je n'ai pas.non plus eu une grande affection pour les personnages qui sont eux aussi... Trop .

Une déception pour un Grange que j'attendais pourtant avec impatience.
Le prochain ne pourra être que meilleur.
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Rouge karma de Jean-Christophe Grangé, attirée par la belle couverture, cela faisait longtemps que je n'avais pas lu cet auteur. le dernier c'était " le Vol des cigognes", que j'avais beaucoup aimé.

Déception totale, pourtant le début était intéressant, Mai 68, un meurtre, trois enquêteurs, Jean-Louis Mersch, son demi-frère, Hervé Jouhanneau et Nicole, ces deux derniers étaient des amis de la première étudiante assassinée. Il y aura d'autres homicides.

Ce qui aurait pu me plaire, les hippies, la plongée en Inde, les sectes, les Sadhous, les différentes religions, le christianisme, l'hindouisme, le tantrisme, mais non. Les jeunes, étaient révoltés, épris de mysticisme, ils croyaient tout régler en partant pour ce pays.

Très long, c'est poussif, on en voit pas la fin. Je n'ai pas accroché au scénario, ni aux personnages. Allez hop, un autre. Ce n'est que mon avis personnel.
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Jean-Christophe Grangé n'a pas son pareil pour décrypter le côté sombre de l'âme humaine... ce côté est d'autant plus inquiétant qu'il prend sa source ici dans le passé familial des deux principaux personnages masculins: Hervé, jeune étudiant un peu dilettante, et son demi-frère Jean-Louis, jeune policier bien aguerri. A priori tout oppose Jean-Louis et Hervé, à part leur mère, mais ils vont conjuguer intelligemment leurs compétences pour résoudre plusieurs cas de meurtres commis sur des jeunes étudiantes.

L'enquête a lieu dans le Paris échauffé de mai 68. Leurs recherches vont emmener les personnages en Inde, ils seront accompagnés par Nicole, jeune camarade de Hervé, jolie rousse issue de bonne famille.

L'atmosphère révoltée et tendue de mai 68 est très bien rendue, ainsi que l'évocation des milieux intellectuels de l'époque.

Grangé, comme dans son dernier livre "Les promises", choisit de nous dépayser dans le temps et pas seulement dans l'espace. Il se sert de son expérience de l'Inde, acquise du temps où il était reporter, pour nous dresser un tableau sans concessions de cet immense pays, plein de contradictions .. le tableau de tous ces jeunes épris d'absolu qui partaient en Inde, avides de spiritualité, est aussi très saisissant, de même que le naufrage qui souvent les attendait.

L'auteur y met des éléments autobiographiques (place inquiétante du père..) parfois les rebondissements semblent un peu "tirés par les cheveux" mais on se laisse emporter aisément, par ce flot exotique..
Toutefois le livre ne donne vraiment pas envie d'aller en Inde...
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Un Grangé reste un Grangé ! Parfois, moins réussi et d'autres très réussis !
De mon point de vue, « Rouge Karma » se situe entre les deux.

Pour son nouveau thriller, l'auteur a implanté son intrigue dans le Paris de Mai 68.
La capitale est à feu et à sang : la Vème république de De Gaulle est en train de vaciller.
Plus rien ne fonctionne : barricades, manifestations étudiantes, grèves des ouvriers sont le lot quotidien des parisiens. Tous les corps de police sont sur la brèche, plus rien n'a d'importance dans ce Paris enflammé !

C'est dans ce chaos que nos trois protagonistes vont voir leur vie basculer : Hervé, étudiant naïf, Jean-Louis flic borderline et Nicole jeune bourgeoise qui a rejoint le mouvement de protestation.
Tous les trois se rêvaient en héros de Mai 68, ils vont se retrouver face au Mal dans ce qu'il a de plus ignoble.

Un matin, Hervé retrouve son amie Suzanne, le corps nu, atrocement mutilé, dans une position de yoga. Ce meurtre aurait pu passer totalement inaperçu : la révolution est en marche alors un meurtre, on a d'autres chats à fouetter. Mais Hervé anéanti et abasourdi par une telle violence ne peut l'accepter. Il décide de faire appel à la seule personne capable de faire face à une telle ignominie, Jean-Louis son frère, flic à la criminelle. Celui-ci décide immédiatement de prendre les choses à bras le corps. Hervé et Nicole, tous deux amis de la victime décident de s'allier à lui afin de faire éclater la vérité, car bientôt d'autres meurtres vont suivre.

Maos, hippies, hindouisme, tantrisme… bien vite le mobile des crimes leur sera révélé. Leur quête de la vérité les mènera de Paris à Calcutta jusqu'aux portes du Vatican.
Qu'y trouveront-ils ? Peut-être bien leur propre karma … à voir !
Mais alors un Karma rouge sang !

Mon avis est mitigé face à ce roman. Il est à de mon point de vue très déséquilibré : J'ai trouvé les deux premières parties excellentes avec tous les ingrédients d'un très bon Grangé, avec des protagonistes dignes de ses meilleurs romans, et notamment le personnage du flic totalement « hors sol » ! de plus, le côté historique est parfaitement restitué, on y retrouve bien l'esprit insurrectionnel de l'époque. On peut voir que l'auteur s'est appuyé sur une très bonne documentation historique.

Mais j'ai trouvé la troisième et quatrième partie d'une longueur interminable. Trop de précisions, d'explications sur les sectes, les Sadhous, les différentes religions, le christianisme, l'hindouisme, le tantrisme qui il me semble ont nui au rythme de l'intrigue.

Puis une cinquième partie qui est revenue dans le rythme mais qui se termine tout de même un peu brusquement.

Voici donc les raisons pour lesquels j'ai un avis mitigé : tout est là pour faire un excellent thriller bien gore comme on l'aime si on lit cet auteur mais dans lequel on finit par se perdre par trop de longueurs, trop de précisions et peut-être quelques incohérences.

Mais bien sûr je reste une inconditionnelle de ses thrillers qui me font froid dans le dos et continuerai à le suivre comme je le fais depuis le début !

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Du meilleur Grangé que dans « Les promises » mais ...
Cette fois c'est une plongée dans cette période si particulière qu'aura été Mai 68 qu'il a eu envie de relater, peut-être même revivre plus pleinement car il n'avait alors qu'à peine sept ans.
Jean-Christophe Grangé s'est appliqué à produire ce thriller en ménageant fiction et histoire. Dans ce livre on retrouve des faits historiques bien documentés, des états d'esprits divers et variés de l'époque parcourue ainsi que le thème de l'Inde. Tout est d'époque ; des costumes aux matériaux, de l'ambiance de la protestation qui gronde et monte, à l'esprit des casseurs aussi bien que de celle des CRS.
On croise des révolutionnaires de toute origine, des filles à papa adulants De Gaulle, d'éloquents maoïstes, des hippies et des yogis, d'authentiques bourgeois mais aussi des paumés menés par des Cohn Bendit ou autre philo-cérébro-convaincus. Bref, d'attachants personnages secondaires. Il plante le décor sur plusieurs dizaines de pages. Là, rien à redire.
Les personnages principaux sont eux aussi plausibles et sculptés. Les deux frères Mersch dont l'un, Jean-Louis, est un tout jeune flic qui, grâce à la découverte faite par son frère Henri du premier crime, va vouloir puis pouvoir prouver son aptitude à devenir un grand enquêteur. Là encore, rien à chipoter.
Trois amies étudiantes Cécile, Nicole et Suzanne forment le trio féminin. Suzanne est la première d'une petite brochette de cadavres retrouvés au fil de l'enquête de Jean-Louis. le premier assassinat sauvage et pétri de signes à décoder va mener à l'Inde et à tout ce qu'elle recèle de mystères et de rites. Mais, pour moi, et ça n'engage que moi, c'est là que Jean-Christophe Grangé m'a un temps soit peu étonné (devrais-je dire déçue?). Rien de nouveau, rien d'alléchant, rien détonnant dans toute cette partie du thriller qui passe par Calcutta, Bénarès et le Gange; j'aurais envie de dire « trop c'est trop » sur ce thème déjà largement relayé dans tellement de livres. Dommage, dommage !
Il dit pourtant lui-même que « La créativité est la vraie matrice de la révolution ! »… pas grave, disons que j'attendrai son prochain livre pour le vérifier.
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Un bon Grangé. Cet auteur continue de me surprendre et de me donner envie de le lire, mais j'ai tourné des pages, j'ai sauté des passages... J'ignore si cela est dû au récit, aux effets parfois trop appuyés. Sans doute que le genre " Thriller" ne m'électrise plus autant qu'avant. .
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Il faut tout l'esprit tortueux et maléfique d'un Jean-Christophe Grangé pour nous entraîner à la poursuite d'un tueur diabolique, d'abord dans un Paris malmené par les revendications de Mai 68, jusqu'aux rues détrempées de Calcutta et Bénarès en pleine mousson, pour finir dans les couloirs mystérieux du Vatican.

Ce périple savamment parsemé de cadavres éventrés (mais n'est ce pas là sa signature) sert de prétexte à l'auteur pour mettre religion et sectes dans un même panier où se dissimule le Mal. Après un début laborieux où le contexte politique de l'époque prend le dessus, j'ai pu retrouver l'auteur que j'apprécie. J'ai apprécié la partie indienne, servie par cette écriture au combien admirable. Jean-Christophe Grangé use et abuse d'images inattendues et peut sans remords, ni regrets, après nous avoir confronté à une scène des plus macabres, nous faire sourire à la répartie d'un de ses héros. Kaléidoscope de couleurs, effluves à profusion, choix invraisemblables de substances hallucinogènes, le voyage est à portée de main...
Dommage que la partie finale qui se déroule au Vatican soit à mes yeux totalement bâclée. L'intrigue se termine beaucoup trop facilement et manque ainsi de cohérence.

Un thriller inégal auquel j'accorde un 16/20. J'ai aimé tout le talent déployé par l'auteur pour dépeindre une ambiance et faire ressentir chaque lieu à son lecteur, que ce soit Paris, Calcutta ou le Vatican, en en saisissant chaque particularité. J'ai moins été convaincue par son trio de jeunes enquêteurs, qui, à part Jean-Louis, n'ont pas assez de maturité pour être crédibles.
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Avec un tel titre, Rouge Karma, Jean-Christophe Grangé renoue, pour la seconde fois, avec un thriller toujours sanglant certes, mais historique, car implanté dans le Paris de mai 68 et aussi au coeur de l'aventure des hippies se heurtant à la réalité de l'Inde qu'aucun n'avait anticipé !

Brins d'histoire
Hervé Jouhanneau, vingt-deux ans à l'allure “à la Duduche”, sans les lunettes est un étudiant, élégant, avec une tache de naissance, pas du tout banale, et des principes inspirés du Che qu'il applique à ses techniques de drague. Chouchouté par une grand-mère, c'est un romantique qui va devenir, en quelques heures, enquêteur confirmé.

La belle Nicole, férue de yoga et fille de grand bourgeois, à la tignasse rousse, aime l'effervescence de ce mois de mai ! Accompagnée de deux autres copines, Isabelle et Cécila, elle, la”Vénus à la tunique”, croque les jours en révoltée des beaux quartiers !

Jean-Louis Mersch, une gueule de plus en plus patibulaire, des cheveux longs qui vont devenir poisseux, est un flic violent, resté déboussoler par ses années algériennes et sa guerre. Addict aux “amphets”, il s'affilie à un adjoint, Bero, et bénéficie d'une parfaite tranquillité pour enquêter sur un meurtre, le premier, d'une étudiante impliquée dans les fameux événements.
Thriller qui allie littérature et noirceur

Les descriptions de scènes de crime, la signature de Jean-Christophe Grangé, agissent comme un tissu d'épouvante qui tombe sur le lecteur, n'occultant aucun détail sordide, au point que le regard survole tous les mots pour se pauser au point et reprendre son souffle. Puis, afin d'en reconstruire le sens, les yeux décryptent de nouveau les signes pour développer l'image qui imprime à jamais le cerveau. Et, cette impression influence l'urgence de l'enquête car, le lecteur en est tout à fait d'accord, cette folie doit s'arrêter !

Jean-Christophe Grangé expliquait à la Grande Librairie qu'il créait l'horreur pour mieux maîtriser ses peurs. Ainsi, ses cauchemars envahissent notre présent. Heureusement, la porte de sortie du lecteur est de se répéter, comme un mantra,”Ceci est une fiction”, “ceci est une fiction”.

Seulement Rouge Karma n'est certainement pas que des violences ! Les descriptions des univers avec les différents décors, la profondeur des personnages, les rebondissements d'une intrigue enchevêtrée font de ce roman policier, un polar noir très littéraire.
Immersion historique

De plus, sur fond de ce mai 68, période d'effervescence et de révolte de jeunes bourgeois, futurs énarques dirigeants du monde d'après, Jean-Christophe Grangé se balade aussi dans le milieu maoïste ainsi que lors de la grande soirée socialiste à Charlety ce qu'il appelle “les jeux olympiques de la gauche” sans oublier la description de la ville de la révolte, Paris.

Avec force détails, Jean-Christophe Grangé immerge le lecteur dans l'univers des chemins asiatiques de ces jeunes venus cherchés l'oubli d'une société où l'éloge du capitalisme devenait la religion de tous. Car, l'immersion dans la Calcutta de l'époque, encore vu comme la ville de la joie, est saisissante. Certes, l'odeur du curry, la foule, le bruit et le chaï sont omniprésents mais ils côtoient les rites ancestraux, les inégalités criantes, “la misère hors la loi, la criminalité des caniveaux” directement inspirés des années de journalisme reporter de ses débuts.

Si l'occident ne cesse d'être séduit par la pratique du yoga, celui que pratique Jean-Christophe Grangé dans Rouge Karma ne fait vraiment pas rêvé. Au contraire, le pays, hanté par des sectes de toutes sortes, laisse un goût d'amertume difficilement soluble.

Puis, après avoir découvert les hibiscus mais aussi les sacrifices rituels, l'Inde cède sa place au plus petit pays qui influence, malgré tout, le monde entier. Car, lorsqu'enfin, on croit que c'est fini, il y a encore la suite !

Pour conclure,
Impossible de lâcher celui-ci avant le mot fin, car, dans Rouge Karma, c'est l'écriture qui conduit au nirvana l Oubliez les dignes Sadhous, ceux de Jean-Christophe Grangé n'ont rien à voir avec des saints hommes… Et, pas sûr, que votre prochain voyage vous amène à rencontrer les vaches sacrées. Tant pis, si vous ne vous enfermez pas pour le lire, vous ne pourrez pas passer à côté de sa prochaine adaptation cinématographique 🙂
Lien : https://vagabondageautourdes..
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D'un livre à l'autre, Jean-Christophe Grangé peut produire des romans marquants comme des récits peu inspirés. Rouge Karma entre dans la deuxième catégorie.

Mai 68. Paris se couvre de barricades, Hervé Jouhanneau suit les événements côté étudiants, admiratif de trois étudiantes – manifestantes sur lesquelles il fantasme. Son demi-frère Jean-Louis Mersch, lui, se régale d'organiser le bordel ambiant, alors même qu'inspecteur de police, il est officiellement en mission d'infiltration des milieux anarchistes.
Sur les trois copines d'Hervé, deux finissent coup sur coup dépecées, pendues tête à l'envers. Des cadavres dont les positions rappellent des postures de yoga. Dans la désorganisation générale, Jean-Louis reprend ses précédentes activités à la brigade criminelle et, afin d'être au plus prés de la mouvance étudiante, il embauche Hervé et son amie Nicole pour l'aider dans l'enquête. le flic comprend rapidement que tout cela tourne autour de son frère et de sectes indiennes, présentes en France. L'explication ne pourra venir que plusieurs milliers de kilomètres plus loin, du côté de Calcutta.

Bien gore (comme souvent chez Grangé), bien tordu (même réflexion...), ce très long roman explore tout l'univers des religions présentes en Inde. Et il y en a : hindouisme, bouddhisme, jaïnisme, tantrisme, sikhisme, et même un peu de christianisme. L'occasion pour Grangé pour dresser un tableau très noir du sous-continent : pauvreté, crasse, déliquescence des autorités civiles… Tout cela remplit des chapitres et des chapitres, sans que le cap de cette quête de vérité familiale ne passionne vraiment.

Au passage, une partie très importante de l'intrigue m'a immédiatement évoqué une lecture antérieure. .

Sauf à être un inconditionnel de l'Inde et des multiples religions qui y cohabitent, le lecteur moyen s'ennuiera profondément.
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Dix huit heures d'écoute attentive pour
l'extraordinaire épopée que Grangé nous propose là.
Un périple Paris, Calcutta, Bénares, Rome
sans impacter notre empreinte carbone.
De vraies aventures où les armes blanches
tuent et éviscèrent théâtralement .
Le rythme est effréné, endiablé plutôt,
car les diables tiennent les rôles principaux.
Grangé est un feuilletoniste de haut vol
soucieux de nous donner à voir,
ses descriptions sont des plus imagées,
son recours à la métaphore, forcené .
Nous sommes en mai 68 , le déroulé
des événements est repris de façon passionnante.
Nous rencontrons Nicole et Hervé
étudiants plongés au coeur de la révolte .
Jean Louis flic trouble, ancien d'Algérie
admirant Mendes France...
Laissez vous embarquer avec cette équipée singulière !
Dépaysement et frissons assurés.




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