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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ce roman est un mélange entre le récit biographique et le journal de bord d'une enquête. Basé sur des documents et des faits historiques, ce livre happe complètement le lecteur. L'intrigue est extrêmement bien ficelée et on se prend au jeu. On découvre dans ce roman les aventures des grands explorateurs du siècle dernier. Ce colonel Fawcett a alimenté bien des légendes avec sa cité perdue au coeur de l'amazonie. Visionnaire ou grand rêveur ? A vous de vous faire votre propre idée au travers de ce roman palpitant. C'est aussi ce même personnage qui a inspiré Hergé dans con histoire de l'oreille cassée. A découvrir de toute urgence.
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Passionnant de A à Z !
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Mes dix mots inspirés par cette lecture : Humour - Légendes - Enquête - Mystère - Détermination - Risques - Courage - Atypique - Exploration - Rencontres
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Raconter les expéditions de Percy Fawcett au coeur de l'Amazonie, c'est lever le voile sur un pan entier de l'Histoire, une histoire foisonnante de civilisations méconnues. On reconnaît une obstination analogue entre le narrateur et le protagoniste, et le parallèle entre les deux récits et d'autant plus frappant que leurs chapitres respectifs ne cessent de se répondre. La tourbillonnante enquête de David Grann nous entraîne au milieu du désert vert, pas si désertique après tout. Mais bon sang où se cache donc la Cité de Z ? Qui sait, peut-être davantage dans le coeur des aventuriers qu'en bas des contreforts brumeux des Andes...
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The Lost City of Z est un de ces bouquins qui marquent. Pourtant, au premier abord, il n'est pas très engageant. le premier chapitre commence presque à la fin de l'histoire, au moment du départ de Percy Fawcett pour sa dernière expédition. Puis l'on passe à un chapitre sur une autre expédition en 1996, où l'on apprend d'emblée comment les choses se sont terminées : ni l'explorateur, ni aucun de ses compagnons n'ont jamais reparu, donnant lieu à une quête sans fin pour savoir ce qu'il leur est arrivé... et si, oui ou non, la cité perdue qui obsédait Fawcett a existé. Mais, là encore, le récit tourne court, et l'on se retrouve à lire le début des recherches de l'auteur, en 2005.

Autant dire que lorsque l'on s'attend à lire une chasse au trésor historique, on ne peut qu'être dérouté par ce début décousu. le roman gardera cette structure tout du long, alternant entre la biographie pure et l'avancement des recherches de David Grann en parallèle. Au final, ce parti pris est probablement le meilleur possible, l'enquête apportant des pauses bienvenues et toujours bien placées entre les grandes parties du récit. Il fallait assurément un certain talent pour rendre à la fois cohérentes et digestes 400 pages de descriptions historiques pointues. Sous la plume de David Grann, la leçon d'histoire, loin d'être rébarbative, s'avère d'abord immersive, puis simplement prenante et ce, bien que l'on connaisse d'avance la fin de l'histoire. Paysages grandioses, moiteur de la jungle, grandeur et décadence des civilisations se succèdent avec fluidité. le dépaysement est total. Tout, tout, tout, vous saurez tout sur le mode de fonctionnement de la Société royale de géographie, sur les conditions de survie éprouvantes dans la jungle (y compris dans les détails les moins ragoûtants), sur les courants de pensée scientifiques du début du 20e siècle ; grâce à un épluchage minutieux de documents d'époque. En ce qui concerne les dialogues, tout ce que l'on lit ici est authentique, issu des correspondances que l'auteur a consultées. Pas une seule page du livre n'est dépourvue de références en bas de page, témoignant du travail de titan, de fourmi, qu'a nécessité sa rédaction. Et si ça ne suffit pas, la très imposante bibliographie donnée en fin d'ouvrage achève de convaincre. Ce travail d'enquête fait partie intégrante du livre, haletant même parfois cocasse (quand un mec qui ne fait jamais de sport se pointe dans un magasin spécialisé en vue de partir dans la jungle en mode yolo total, ça vaut le détour). Petit à petit, David Grann cesse d'être un simple journaliste, puis un simple biographe, pour en venir à lui aussi « choper le virus » et se lancer à corps perdu dans la recherche de Fawcett et de Z. Et le lecteur se fait embarquer avec lui. Entre passé et présent, les récits s'entremêlent, les chemins se superposent, Grann marche dans les pas de Fawcett, dans l'espoir de comprendre ce qu'il lui est arrivé. Pense-t-il vraiment pouvoir réussir là où tant d'autres avant lui ont échoué ? Probablement pas. Il cherche, c'est tout, et verra bien où ça le mène.

The Lost City of Z n'est donc pas un roman d'aventures. Pas seulement une biographie. Il est aussi et surtout une ode à la poursuite d'un but, au désir de trouver des réponses ; l'élan même qui a animé les explorateurs de la Société royale de géographie prêts à risquer leur vie dans les contrées les plus inhospitalières, Fawcett dans sa quête de Z, les dizaines de personnes s'étant lancées à la recherche de son expédition, David Grann inclus, ou même Nina, tournée vers le spiritisme en désespoir de cause.

Ne vous laissez pas berner par son début pas franchement passionnant, The Lost City of Z, plongée dans les méandres de la curiosité humaine, est une très belle lecture.
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Quel livre merveilleux aux dignes allures de "Chasse au trésor" dans ce royaume terrifiant de nos pires cauchemars botaniques, zoologiques et microbiologiques...

Allons-y donc pour cette nouvelle [*] critique babélienne de "The Lost City of Z" (2009) de David GRANN, heureux journaliste érudit du "New Yorker" - ouvrage documentaire et presque encyclopédique (25 chapitres et une dense bibliographie) traduit en français dès 2010 [éd. Robert Laffont puis éd. de poche coll. "Points" Seuil, 2017 - prix : 7,95 euros].

On connait l'un des développements récents de ce récit : il forme la très riche matière narrative du 6ème film "The Lost City of Z" [2017] du réalisateur new-yorkais James GRAY, ce merveilleux artiste perfectionniste qui réalisa successivement "Little Odessa"[1994], "The Yards"[2000], "We own the Night"[2007], "Two lovers"[2008] et "The Immigrant"[2013]...

On voit que les foules ne semblent guère se bousculer en France pour offrir à cet ouvrage un succès mérité... Dommage, une fois de plus !

Le mystère, c'est bien sûr la personnalité de "Percy" (Percival) Harrison Fawcett qui suivit son intuition et ses rêves de gamin jusqu'au drame ("romantique", seulement vu de l'extérieur) que fut sa disparition dans la jungle amazonienne, son fils aîné et le copain de lycée de ce dernier étant les deux autres sacrifiés de son rêve fou : retrouver une civilisation disparue sous les frondaisons vertes, Cité mythique que Fawcett dénomma du nom de code de "Z".

Un ouvrage passionnant de bout en bout, qui n'épargne aucun détail médical "éclairant"... On constate que l'auteur paye de sa personne pour se rendre lui aussi sur les lieux où fut aperçu pour la dernière fois l'explorateur mandaté par la Royal Geographic Society (créée en 1830 à London, of course !).

Grann s'équipa donc hardiment (dans une sorte de "Vieux Campeur" new-yorkais, de la taille d'un entrepôt industriel : un chapitre plein d'un humour poétique surréaliste façon Prévert & Breton) pour connaître lui aussi "de visu" le fameux "Camp du Cheval Mort" dans l'enfer vert de la zône frontalière entre Brésil, Pérou et Bolivie...

Gray montre dans les derniers plans de son film éponyme le drame intérieur vécu par Nina, l'épouse de Fawcett qui attendit leur retour depuis cette fatidique année 1925 et s'étiola...

Grann, lui, passe pudiquement sur l'effarement de sa propre épouse lorsqu'il lui fait part de son projet d' "excursion" au royaume des chauves-souris vampires, piranas, piums, anacondas et autres charmantes bestioles ...

Tout est fouillé, précis, passionnant, jusqu'aux récits des conquistadores relus par Grann (on retrouve le fameux moine" Gaspar de Carvajal" qui fut l'un des personnages-clés de "Aguirre la colère de Dieu" de Werner Herzog [1972] et bien sûr ce fou abruti d' "Aguirre" qui finit heureusement trucidé par ses compagnons de radeau sur un bras de l'Amazone aux eaux immobiles...).

L'oeuvre d'un grand professionnel du journalisme qui offrit plusieurs années de sa vie à ce rêve fou : ressusciter l'obsession d'un autre rêveur fou (impitoyable avec soi comme avec tous ses compagnons de galère : Cf. l'épisode James Murray...), disparu 80 ans plus tôt...

"Z" existe-t-elle ? On rêvera encore comme Fawcett à ses colonnes de pierre, ses fragments de poteries... Ni Grann, ni Gray - également honnêtes et fascinés - ne peuvent ni n'ont réellement envie de nous répondre...

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[*] Gloire à l'impact du film de James Gray ! Puisqu'en huit années d'existence de la traduction française du livre [en 2010], on trouvait sur "Babelio" seulement 7 critiques de l'ouvrage (au 10/09/2017) mais depuis la "divine" sortie de son adaptation cinématographique, 7 nouvelles critiques s'y sont ajoutées en une seule année, soit 14 à ce jour [actualisation de notre critique faite ce 15/08/2018].
Lien : http://fleuvlitterature.cana..
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Une merveille on est happé dans cette histoire du début à la fin. C'est érudit, intriguant et bien écrit. David Grann nous embarque avec le colonel Fawcett à la recherche de la mystérieuse cité perdue de Z.
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Un livre palpitant! Un coup de poing tellement cette enquête est prenante! Hâte de voir le film! Un homme parfois dur et impitoyable ce colonel Fawcett! Mais également humain avec la relation qu'il entretient avec les indiens! un mystère pèse toujours autour de sa mort! L'auteur parvient à nous faire vivre les conditions dans lequel les différents explorateurs se sont plongés dans cet "enfer vert".
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J'ai dévoré ce livre qui est un mélange entre un récit de voyage moderne, un condensé d'explorations scientifiques datant du siècle dernier, la biographie d'un homme extraordinaire : le Colonel Fawcett et une enquête minutieuse et palpitante pour découvrir ce qu'il est réellement arrivé à cet explorateur chevronné porté disparu en Amazonie en 1925.
Cet homme obsédé par les explorations et le dépassement de soi a inspiré Conan Doyle dans son roman "Le monde perdu" et plus tard il a également été la source d'inspiration du personnage d'Indiana Jones.
Dans la foulée, l'auteur nous raconte l'histoire d'une cité mythique qui serait située au coeur de l'Amazonie et pour laquelle des centaines d'hommes, dont Fawcett, auraient risqué leur vie : la cité de Z.
Cet ouvrage est passionnant de bout en bout, que l'auteur nous raconte sa propre obsession pour cette cité ou celle de nombreux explorateurs avant lui.
David Grann a fait un travail de recherche fabuleux à partir de documents anciens issus de la Société Royale de Géographie de Londres, il a compilé des centaines de lettres que Fawcett a écrit à sa famille, à ses amis, à ses partenaires, il a réuni des documents inédits d'un intérêt indéniable.
Ne se contentant pas d'un travail documentaire, l'auteur s'est lui-même rendu sur les lieux mêmes de la disparition de Fawcett, il nous raconte ses préparatifs et son voyage en Amazonie sur les traces tant de Fawcett que de la mystérieuse cité de Z.
Ce récit est extrêmement vivant et actuel, la somme phénoménale des documents retrouvés apportant un éclairage nouveau sur la vie d'un homme hors du commun.
Le livre se lit comme une enquête haletante parsemée d'indices, le lecteur est pris dans une spirale où il a autant envie de découvrir ce qu'il est advenu de cet explorateur que de savoir si la fameuse cité de Z existe bel et bien.
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Êtes-vous prêts à plonger en plein coeur de l'Amazonie et vivre au rythme des expéditions de Fawcett ? Ce documentaire est absolument incroyable ! Moi qui aimais bien les aventures d'Indiana Jones, aussi bien pour leur aspect archéologique (bien que fictif) que pour le côté périlleux de l'exploration, j'étais à dix mille lieues de penser à tout ce qu'impliquait une expédition dans des contrées inconnues.
Le côté hostile de la nature ne m'avait bien sûr pas échappé, même si j'étais loin de me douter du nombre de dangers qui guettaient un explorateur, notamment avec les insectes (entre les asticots qui grandissent sous la peau, les tiques qui font infecter les plaies, les nuées de moustiques qui piquent chaque centimètre carré de peau qui dépasse...), la forêt elle-même (les marécages plein de piranhas mais aussi de poissons tout petits qui s'insèrent dans les orifices corporels et s'accrochent à la peau en vidant l'organisme de son sang....) ou encore les peuplades qui vivent reculées dans la forêt et regardent arriver avec méfiance des explorateurs.
David Grann emmène le lecteur entre le passé et le présent, relatant avec beaucoup de précision l'étendue des recherches menées au début du XXe par divers explorateurs, dont Fawcett. le récit des expéditions du célèbre explorateur, très détaillé grâce aux multiples références que l'auteur a pu glaner au fil de ses recherches, permet au lecteur de s'immerger complétement dans le projet fou de découvrir cette mystérieuse cité. le lecteur n'attend qu'une seule chose : savoir si oui ou non Fawcett avait raison de croire en l'existence de vestiges d'une civilisation en plein coeur de l'Amazonie, et si David Grann, qui s'enfonce lui même dans cette forêt hostile près de quatre-vingts ans après, en trouvera la trace.

Je n'ai pas pu lâcher ce livre, encore une fois, passionnée par le récit de la vie de cet homme à la volonté hors du commun et par l'engouement qu'il a su faire susciter à son égard au fil des années. David Grann a réalisé ici un travail de recherche considérable et nous donne à lire un récit extrêmement documenté, tant historiquement que scientifiquement. A lire pour en savoir plus sur cet explorateur génial autant que monomaniaque, mais aussi en apprendre un peu plus sur l'histoire de la cartographie d'une partie de l'Amérique latine et les progrès techniques de cette époque.
Lien : http://bouquinbourg.canalblo..
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