Citations sur Zodiac (12)
S'il fallait proposer un mot clé dans l'énigme du Zodiaque, ce serait incontestablement obsession. Le mystère qui entoure ses crimes a détruit des mariages, ruiné des carrières, gravement endommagé la santé de centaines d'innocents. Plus de deux mille cinq cent suspects ont été interrogés et avec des conséquences désastreuses pour nombre d'entre eux et pour leur famille.
- Pourquoi cette recrudescence ? m'étonnai-je.
- L'une des explications est probablement qu'autrefois ces types de malades se faisaient très tôt repérer par leur conduite sadique envers les animaux. Un enfant qui découpait son chat et en entreposait les morceaux dans le réfrigérateur était passible d'internement psychiatrique. Avec les nouvelles lois, il n'est plus inquiété.
Dans le temps, les fous comme le Zodiaque passaient leur vie à l'hôpital psychiatrique. Aujourd'hui, on n'a pas le droit de garder quelqu'un plus de quatre-vingt-dix jours ¹.
En 1969, par exemple, un individu pouvait être interné à vie dans un hôpital psychiatrique pour des motifs anodins ou arbitraires. On est passé d'un extrême à l'autre et de nos jours, on ne peut quasiment plus interner personne.
1. Une loi de 1967 précise qu'on ne peut interner une personne contre son gré que si elle présente un danger pour elle-même ou pour la société. En Californie, la réduction de cinquante mille lits dans les années 60 aux cinq milles actuels a réparti la population psychiatrique dans des centres de jour peu adaptés à traiter les psychoses lourdes.
Sorcellerie, menaces de mort, cryptogrammes, tueur masqué toujours en fuite, inspecteurs dévoués, un homme mystérieux conduisant une Chevrolet blanche, que tout le monde a vu mais que personne ne connaît, voilà les ingrédients de l'énigme du Zodiaque, une histoire vraie, terrifiante, inachevée...
- Paul Avery aime les situations dangereuses, nota Herb Caen. Son journalisme d'investigation lui valu d'être dans le collimateur du Zodiaque et à la suite des menaces du tueur, de nombreux journalistes - y compris Avery lui-même - se promènent en portant des badges « Je ne suis pas Paul Avery ». Comme si ça ne lui suffisait pas, il a fait une demande pour obtenir un numéro de plaque d'immatriculation commençant par ZODIAQUE, ce que je ne trouve pas très malin de sa part...
- C'est votre manière à vous d'aider les gens ? fit-elle, sarcastique.
- Vous inquiétez pas, quand j'en ai fini avec eux, ils n'ont plus besoin d'aide.
Kathleen voyait avec inquiétude défiler la masse sombre des forêts, entrecoupée parfois de la lointaine lumière d'une ferme isolée. Au bout d'une demi-heure, l'inconnu se tourna vers elle.
-Vous allez mourir, vous savez. Je vais vous tuer.
- Alors il m'a dit, me raconta Kathleen : « Je vais d'abord jeter le bébé par la fenêtre. »
Depuis Jack L'Éventreur, un seul criminel a semé une terreur digne de son illustre prédécesseur : le mystérieux, l'insaisissable Zodiaque. C'est en 1968 que débuta une série de meurtres hallucinants qui terrorisa San Franscisco et sa région.
- C'est un défi constant, avoua Toschi. Pas un jour ne se passe sans que je pense au Zodiaque. Et maintenant que je suis seul sur l'affaire, ça devient lourd à porter. Le dossier encombre huit classeurs et j'ai une liste de plus de deux mille suspects potentiels. Je ne sais pas si j'arriverai un jour à coincer l'enfant de salaud, mais ce ne sera pas faute d'avoir essayé. Je sais qu'il est vivant ; je sens qu'il va se manifester d'un moment à l'autre.
Plusieurs symboles utilisés par le Zodiaque sont aussi des signes de correction typographique, m'a-t-il confié. Le symbole Zodiaque est lui-même une marque utilisée pour aligner des calques et vérifier le positionnement des couleurs.
Les empreintes laissés dans le sol laissaient apparaître un cercle portant la mention "Superwear", qui était clairement visible sur les moulages de plâtre de Narlow. Le lien avec l'armée, déjà établi par le fait qu'il portait à la ceinture un étui noir contenant un calibre 45 militaire, était encore renforcé par la marque de ses chaussures: des bottines noires utilisées principalement par la Navy.
Le San Francisco Chronicle reçut une lettre postée à San Francisco et affranchie avec deux timbres à six cents à l'effigie de Roosevelt, placés l'un au-dessus de l'autre. Un message codé accompagnait la lettre qui était adressée au directeur du journal. L'auteur se vantait d'être l'assassin de David, de Betty Lou et de Darlene.