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3,89

sur 959 notes
L'ombre de la baleine est un thriller plaisant.
Pas inoubliable, mais plaisant.

Un flic, Manfred, au chevet de sa gamine qui aura échappé à sa surveillance pour vérifier la véracité de la loi de l'apesanteur en s'imaginant voler du quatrième étage. Mauvaise nouvelle, on ne vole pas du quatrième, on s'écrase, violemment.
Une comparse, Malin, peu adepte du congé maternité alors qu'enceinte de 13 mois.
Dati peut aller se rhabiller.
Ce duo atypique devra faire fi de ses problématiques personnelles pour élucider un bien épais mystère, l'échouage massif de deux cadavres de jeunes hommes sur les côtes suédoises. D'avance, les divers syndicats d'initiative de les remercier tiédassement.

Je n'arrive pas à retrouver ce qui m'avait tant plu en dévorant alors un cri sous la glace.
Ici, la trame se veut originale et en cela, rien à redire.
Mais il manque un je ne sais quoi d'allant pour faire passer ce thriller de bon moment à page-turner de première bourre.

Si Grebe se plait à brouiller les pistes à l'envi, l'on devine aisément le profil du vilain méchant, ce qui aurait tendance à me rendre chafouin sur la longueur, légèrement frustré qui plus outre, ce qui n'est jamais très bon pour mon cardio, calme-toi bijou, qui ne demande qu'à se laisser porter plutôt que de subir une pseudo révélation finalement flopesque, de par le fait.

Cependant, l'ensemble se veut à peu près cohérent et suffisamment entrainant pour susciter une joie, non pas extatique, mais tout en retenue pudique au sortir de cette ombre finalement peu intimidante.
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Je retrouve avec grand plaisir l'auteure, dont les deux premiers livres m'avaient bien plu déjà. Et il est toujours intéressant de suivre certains personnages comme la jeune policière, Malin, maintenant enceinte, et Manfred, son coéquipier . Brièvement, on retrouve aussi Hanne, à la mémoire chancelante.

Comme à son habitude, Camilla Grebe nous fait entendre trois voix: celle du policier Manfred, dont la petite fille est dans le coma, celle de Pernilla, mère celibataire soumise à sa congrégation et de son fils adolescent, Samuel.

L'essentiel du roman se déroule à Stuvskär, dans l'archipel de Stockholm, où des cadavres de jeunes hommes sont repêchés. . C'est là que Samuel se cache, poursuivi par un baron de la drogue dangereux. Il y trouve un travail assez spécial : il doit faire la lecture à un jeune homme gravement handicapé. Et c'est là que des ennuis plus graves encore l'attendent...

L'auteure développe dans cet opus des thèmes très actuels, comme l'addiction aux réseaux sociaux, qui donnent l'impression d'exister, exacerbent le narcissisme, et créent la confusion entre réel et virtuel. Il est question aussi de la domination , dans le cadre familial et religieux. Les rapports difficiles entre une mère et son fils sont également analysés avec finesse.

La première partie est peut-être un peu lente à mettre en place les éléments de l'intrigue mais on s'intéresse très vite aux personnages et ensuite, le rythme s'accélère, l'étau se resserre. Ou plutôt les sangles d'un lit... Encore un fort bon moment de lecture!

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Je viens juste de sortir du “Journal de ma disparition”, enchantée, et j'ai eu très envie de poursuivre avec les personnages, tant que c'était frais dans ma tête...
Et pour vous dire la vérité, j'ai eu comme l'impression d'avoir un caillou dans ma chaussures de lectrice... Un élèment de l'histoire, m'a infiniment dérangé, au point de, presque , tout gâcher...

Encore une fois, un mode narratif similaire au "Journal.." : trois personnages prennent la parole en alternance.

- Pernilla, femme très pieuse qui trouve des sachets de cocaïne, dans la chambre de son fils et qui le met à la porte. Elle se fera du souci, et finira par signaler sa disparition à la police.
- Samuel , son fils, livré, donc, à lui-même , risque gros, car sa mère a jeté les sachets de coke, et son patron-dealer est loin d'être un tendre. Il trouvera une planque, sur une île isolée, comme garde-malade/ homme de compagnie d'un adolescent plongé dans le coma, sur lequel veille uniquement sa mère.
- Et Manfred , l'inspecteur déjà croisé dans d'autres enquêtes, sur lequel, le focus est mis dans cette histoire. Sa fille de deux ans, vient d'être victime d'un accident . Elle se trouve (elle aussi) dans le coma, et personne ne sait si elle se réveillera et dans quel état... Outre, ce drame privé , Manfred doit faire face , dans son mètier, à une série de meurtres sur de jeunes hommes, échoués sur la côte.

Mon caillou dans ma chaussure, c'est ce personnage : Manfred.
Comment peut-on croire qu'un père, dont la fille vit peut-être ses derniers instants, parte travailler et soit efficace ? En admettant qu'il n'ait pas droit à des congés en Suéde pour se rendre disponible , est-il crédible qu'une personne qui vive cela, invite à dîner un ami doctorant de sa femme, comme si de rien n'était, comme si la vie pouvait suivre son cours . Ils papotent gentiment tous les trois, de la thése de l'ami, décontractés, c'est tout juste s'il y a une question sur l'état de la petite...Quelques pages plus loin, il déguste un verre de vin avec sa femme. Comment tu peux déguster quoi que ce soit quand la chair de ta chair est dans le coma ? Ridicule ! On ne parle pas ici, d'un coma qui dure vingt ans, c'est très frais... Quel intérét de mettre un personnage dans cette situation si c'est pour la traiter " par dessus la jambe" ? . J'ai trouvé cela invraisemblable, limite une insulte à tous les proches de malades...

Et après , ce malaise s'est étendu comme une tache d'huile sur toute l'équipe de flics.
Hanne , la profileuse surdouée qui est atteinte d' Alzheimer , est-elle vraiment en capacité de conseiller ? Est- ce seulement crédible, du point de vue médical ?
Et Led': comment peut-il séduire en étant si “crado” ?
Et puis, je m'étais attachée au personnage de Malin, et ce qui lui est arrivé ( entre la fin du “ Journal de ma disparition”, et ce tome-ci), est très vite (trop vite) expédié. Comment, alors qu'Andreas ne lui plaisait pas du tout, en est-elle arrivée à tomber enceinte de lui ?
Si c'est pour esquisser des portraits de flics et botter en touche après, ou les oublier dans les tomes suivants, autant ne pas parler de leurs vies privées !
Il me semble, que Madame Grebe, veut trop en dire, et qu'elle s'éparpille avec tous ses personnages, les traite de façon superficielle .

Malgré tout cela, l'intrigue policière est originale et intéressante, ( tout ce qui arrive à Samuel dans la deuxième partie). le personnage de Pernilla et sa dépendance à la religion aurait pu être plus creusé.
Il y a quelques moments de pur délice, "absurdes", incongrus, ( comme ce passage qui pourrait devenir culte dans une série télévisée), où un personnage , pour se donner du courage, se récite tous les titres du groupe ABBA...
Il est dit sur la couverture, que c'était un livre sur la filiation. Je n'ai pas trouvé que les exemples évoqués étaient représentatifs .
Par contre, il y a une réflexion très pertinente sur les réseaux sociaux, leur utilisation, et les dérives malsaines ou stupides que ce moyen de communication suscite.

De très belles choses.
Et du vraiment moins bon,( et tous les passages concernant Manfred, sa femme et leur fillette, à retirer...).
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Avant de débuter cette critique, je tiens à remercier Babelio et leur opération Masse critique ainsi que la maison d'édition Calmann Levy pour l'envoi de ce roman. Camilla Grebe est une auteure que j'aime beaucoup et qui m'a conquise avec ses deux premiers romans Un cri sous la glace et le journal de ma disparition, j'avais donc hâte de continuer cette saga et de retrouver les personnages auxquels je me suis tant attachée. Pourtant, mon bilan est un peu mitigé avec cette lecture que j'ai trouvé un peu en dessous des deux premières enquêtes.

Tout d'abord, je me suis un peu ennuyée dans la première moitié du roman ou il faut l'avouer, il ne se passe pas grand-chose. Heureusement, l'action se met bien en place dans la seconde partie du roman. L'auteure garde la même trame que les précédents récits : des chapitres courts ou alternent plusieurs narrateurs. Manfred, que je suis vraiment ravie d'avoir retrouvé, Samuel, un jeune homme qui cumule les bêtises et sa mère Pernilla, bigote et qui s'est fait manipuler toute sa vie. A part Manfred, j'ai eu du mal à m'attacher aux deux autres personnages. Autant dans le journal de ma disparition, j'avais adoré suivre Jake, autant ici Pernilla et Samuel, ne m'ont pas plu.

L'enquête est bien construite, le suspense est omniprésent mais l'intrigue est selon moi un peu tiré par les cheveux. Les références bibliques sont partout et c'est parfois difficile à suivre pour les gens non croyants qui n'ont pas de connaissances en la matière. le personnage de Rachel est complexe et j'ai aimé retrouver Hanne qui nous présente des conclusions très intéressantes. Dommage qu'Hanne ne soit pas plus présente dans ce tome trois.

Enfin, je retiendrai les références à l'évolution des gens notamment face aux réseaux sociaux ou l'auteure nous expose une réalité bien triste mais tellement réaliste. Je ne sais pas si ce tome trois vient terminer une trilogie ou si on peut espérer d'autres enquêtes mais malgré ma petite déception avec cette lecture, je me jetterai les yeux fermés si un nouveau roman de Camilla Grebe sort prochainement.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Polar suédois, une enquête du duo Manfred et Malin, un roman enlevant, avec tour à tour les points de vue de différents personnages.

— Manfred, policier dont la vie est chamboulée lorsque son enfant tombe par la fenêtre. Drame, culpabilité, couple en péril. Comment passer à travers l'épreuve tout en continuant son enquête avec sa collègue très enceinte Malin ? Car on a trouvé un cadavre, puis un autre, ils pourraient faire face à un tueur en série.

— Samuel, un jeune homme qui a du mal à trouver sa place dans la société et qui est entraîné vers l'argent facile du trafic de drogues. Sa vie dérape encore plus lorsque le « paquet » qu'il avait sous sa garde est détruit.

— La mère de Samuel, une mère célibataire qui ne l'a pas eu facile avec son père pasteur. Elle est démolie par la disparition de son fils qui disparait au moment où elle perd la confiance qu'elle avait dans le chef de sa congrégation religieuse. Mais elle est résolue à se battre…

Un roman qui critique l'omniprésence des réseaux sociaux où les grands malheurs suscitent beaucoup plus de « likes » que la vie heureuse ordinaire et qui sont un nouveau miroir pour le narcissisme où il faut « exposer » sa vie…

Un bon suspens pour terminer l'été!
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On débute ce livre avec plusieurs histoires et personnages. Il y a tout d'abord Samuel un jeune homme qui va avoir 18 ans qui se fait mettre à la porte par sa mère Pernilla car elle a trouvé de la drogue. Il va avoir de gros problème lié a son trafic. Sa mère ne sait pas où il est. Ensuite nous avons Manfred dont sa fille est entre la vie et la mort après avoir fait une chute du 3ème étage. Il doit en même temps gérer une affaire avec sa collège Malin. Des cadavres échouent au sud de l'archipel de Stockholm. Très vite on comprend que ces histoires sont liées mais ça ne gâche pas le plaisir de lire ce roman car il y a plein de rebondissements, l'auteure brouille les pistes.
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C'est toujours avec plaisir que je retrouve Camilla Grebe dont les intrigues, même si elles sont classiques, me font toujours passer un bon moment de lecture.

Au sud de l'archipel de Stockholm, plusieurs corps, de jeunes hommes, sont rejetés par la mer. On retrouve, deux enquêteurs que nous avons déjà croisés : Malin, enceinte et Manfred, son supérieur dont la petite fille est à l'hôpital après une chute de plusieurs étages. Quand la mère de Samuel signale sa disparition, la piste du trafic de drogue est privilégiée, une course contre la montre débute pour le retrouver, avant qu'il ne soit trop tard…

Avec ce livre, Camilla Grebe signe, encore une fois, un très bon polar à la construction sans failles, intelligente avec pour fil conducteur l'histoire de Jonas, que l'on trouve dans l'ancien testament. J'ai d'ailleurs trouvé ce parallèle très intéressant avec la figure maternelle que représente la mère de Samuel et ce mythe, en effet, chaque chapitre, débute par un passage du livre de Jonas, parce qu'il a désobéi à Dieu.

L'alternance des points de vue, à chaque chapitre, permet au lecteur de se sentir plus proche de chaque personnage : Manfred doit jongler entre l'enquête et l'accident de sa fille ; Samuel, l'adolescent paumé ; Pernilla, sa mère, élevée dans la rigueur pastorale d'un père qui a nourri sa culpabilité d'avoir donné naissance très jeune et hors mariage. Autant dire que les chapitres sont riches et nourrissent l'intrigue à hauteur de ce que l'auteure a l'habitude de présenter, cela malgré un démarrage un peu long.

L'intrigue se tricote peu à peu, pour finalement mettre en lumière tout le talent tortueux dont fait preuve l'auteure et c'est diaboliquement efficace, parsemé de doutes, de tensions et de drames.

Des thèmes de sociétés sont abordés avec finesse, pour mettre en avant les dangers face à l'addiction aux réseaux sociaux, la course aux followers et à la popularité, mais aussi la fragilité des adolescents face à elles.
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Encore un très bon cru de Camilla Grebe, auteure scandinave récompensée, qui retrouve les enquêteurs des précédents opus pour nous entraîner dans une nouvelle enquête addictive.

Cela commence classiquement...Un jeune dealer, Samuel, sa maman dépassée et aveuglée par son mysticisme, une dispute idiote entre eux et Samuel disparait. Volontairement. Pour échapper à ses fournisseurs.
On se surprend à espérer qu'il s'en sorte, et il trouve un boulot de garde malade auprès d'un jeune homme handicapé. On le pense tiré d'affaire et on se dit "tout ça pour ça"...Juste le temps de comprendre que l'histoire qu'on croyait banale  vient seulement de commencer !

Et à partir de là,  l'horreur et la folie vont prendre leurs quartiers,
* dans l'enquête difficile sur des cadavres retrouvés en mer,
* dans la folle poursuite d'un dealer fou de rage,
* dans la quête éperdue d' une mère qui regrette d'avoir mis son fils à la porte.
* dans les poignants parallèles  entre ce flic éperdu de tristesse mais volontaire, dont la fille est dans le coma et Rachel, mère de l'adolescent handicapé qu'elle élève seule.
On navigue alors d'histoire en histoire, au gré des chapitres courts qui donnent la parole aux différents protagonistes.
Et au fil des pages, l'intrigue principale se dévoile par touches, la folie grandit, le suspense avec et tourne les pages, avides de savoir ce qu'il va advenir de tous les protagonistes de cette redoutable histoire.

Les personnages sont réalistes, on s'y attache malgré leurs faiblesses qui les entraîne à faire parfois de (très) mauvais choix.

L'écriture est fluide, le rythme s'accélère au fur et à mesure et les réflexions, bien vues hélas, sur l'évolution des réseaux sociaux et l'avènement d'une société individualiste ponctuent l'histoire principale. La fin est un peu moins noire qu'attendue mais on ne boude pas un peu de "happy end" .

En résumé, de bonnes idées et réflexions, une intrigue plutôt crédible et très bien menée, des rebondissements à bon escient et des personnages récurrents attachants font de ce polar une belle réussite du genre !

Merci aux EditionsCalmann-Levy (Noir) et à NetGalley pour la lecture de ce très bon roman. Et une auteure à lire et /ou découvrir.
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J'ai passé un très très bon moment de lecture avec ce bouquin et pourtant je ne suis pas une adepte des polars nordiques ou je trouve souvent le rythme plutôt longuet.

Mais la cela a fonctionné directement et j'avoue que très vite je me suis attachée au personnage et principalement à Samuel jeune adolescent qui deale de la drogue, celui-ci a cédé à la tentation en gagnant de l'argent facilement en faisant cela. Mais un jour sa mère va trouvé de la drogue dans sa chambre et jeté le paquet, Samuel va a partir de la être dans la mouise car il va devoir rembourser le montant de la drogue.

Nous suivons également Pernilla, la mère de Samuel qui a eu une enfance particulière avec son père pasteur et Manfred un policier dont la fille est dans le coma.

J'ai aimé suivre l'ensemble de ces personnages, le chemin que fait Samuel pour se sortir de cette situation, le côté enquête avec ces jeunes hommes qui sont retrouvés noyés. Je n'ai pas trouvé de temps mort dans cette lecture pour mon plus grand plaisir et j'ai dévorée ma lecture en deux petits jours.
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Un roman policier nordique dont on suit l'intrigue suivant les points de vue de Manfred, policier dont la fille est dans le coma, Pernilla, la mère très pieuse d'un jeune homme à la dérive, et Samuel, ledit jeune homme, bien plus attiré par l'argent facile que par les études. Chaque chapitre change alternativement de narrateur, ce qui donne une dynamique prenante à la lecture.
Les scènes du début ne respirent pas la joie de vivre. L'accident de la fillette de Manfred (un chapitre particulièrement réussi), puis les errances de Samuel laissent augurer d'une ambiance grise sans trop d'espoir quant à la suite. Lorsque, après une énième bêtise , Pernilla jette son fils en dehors de l'appartement familial. Très vite, elle va chercher à avoir de ses nouvelles mais reste sans réponses. Pendant ce temps, Manfred enquête avec ses collègues sur la découverte d'un cadavre repêché en mer, rapidement suivi d'un deuxième corps.
Peu à peu, tous les récits vont se rejoindre pour dessiner une intrigue originale dans un cadre très plaisant, l'archipel de Stockholm. Les personnages sont plutôt réussis mais dégagent un petit fumet de recette d'écrivain bien maîtrisée : ces règles qui fleurissent sur les blogs de conseils d'écriture qui suggèrent de mettre en avant quelques particularités pour que le lecteur s'attache et personnifie les créatures de papier ; ici, une petite douleur au genou, là un léger embonpoint compensé par l'amour des beaux costumes… Avec un final plutôt étonnant, ce roman remplit parfaitement sa mission de détente mais ne restera probablement pas longtemps dans ma mémoire.
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