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Citations sur L'Autre (11)

Les yeux clos, je le voyais, je voyais le visage de mon premier amour. La voix était la même, et la voix est magique. Si je pouvais seulement obtenir qu'il m'embrassât dans l'obscurité, si nous pouvions nous aimer dans le noir, que m'importeraient tous les mensonges de la terre ? Je mentirais et je mentirais et je mentirais.
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J'étais mon corps et rien d'autre, je le voulais ainsi, je voulais que mon corps me fût un refuge contre le désespoir et les complications de l'amour, je n'aimais plus personne, j'appartenais au soleil, à la brise qui me frôlait des pieds à la tête.
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Je t'aime et je souffre. Cela pourrait me tuer de revoir, mais je voudrais mourir ainsi, mourir de joie.
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Oh si j'avais pu pleurer, quel ruisseau, quel déluge ! Et quelle délivrance !
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Il y a toujours une partie de mon être qui se moque de l ´autre, le cerveau d’égayant des fureurs du décès, mais il est des heures où l’on est presque tout sexe.
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Il faut que le cœur de l'homme se brise pour que Dieu puisse y rentrer.
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La prostitution attire avec la même violence qu'un gouffre attire un homme sujet au vertige.
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Si elle n’avait eu ce profil d’enfant qui m’émouvait bien malgré moi, je serai parti et ma vie aurait changé, mais mon destin se jouait là.
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Il est des heures où l'on presque tout sexe.
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_ Je t'aime, chuchotai-je comme si je craignais d'être entendue et mal comprise... Cette pensée étrange tournoya dans ma tête un moment et soudain elle me parut inepte, parce que mon coeur se brisait de tendresse et qu'il y avait vraiment quelqu'un. Je demeurai tremblant et silencieuse, incapable de proférer une parole, mais je n'en avais pas peur. A trois pas de moi, dans les ténèbres, quelqu'un se tenait debout. Je le savais comme si je savais que j'étais, moi, vivante et à genoux, muette de joie.
C'est ici qu'on pourrait parler d'illusion et je me sens bien incapable de raisonner sur ce point, mais on ne peut rien changer à une certitude intérieure. Je ne croyais pas : j'étais sûre. Quelqu'un s'était approché de l'Allemande pour lui dire qu'il l'aimait. S'il fallait mourir pour cette vérité_là, j'étais prête, parce que cela valait mieux que tout. Ces mots pourtant si simples ne disent presque rien. Le monde autour de moi s'évanouissait comme un mauvais rêve, je respirais dans un autre monde où n'existait que l'amour, et ce monde-là était le vrai.
Du temps passa et je me retrouvai seule. La présence n'était plus là, mais le souvenir m'en restait qui ne me quitterait jamais. Pendant près d'une demi-heure, je demeurai à genoux, rendue à la terre, mais pour toujours prisonnière du royaume invisible.
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