J'écris cette critique plusieurs longs mois après ma lecture, et je me souviens avoir pensé « oui, ça passe ». Mais en y repensant et en relisant des extraits, ce livre était vraiment plus profond que ce que j'imaginais. de plus, son écriture et son histoire douloureuse fait tout le charme. L'auteur a choisit d'introduire la langue bulgare en y plaçant des mots ici et là, nous introduisant un peu plus dans ce qu'est la barrière de la langue dans une relation, amicale ou amoureuse et j'ai trouvé ça vraiment bien et beau à la fois. Ingénieux même. La relation des 2 personnages nous montre une forme de violence du monde, des sentiments envers les autres et envers soi mais aussi le délitement des liens, l'absence, la maladie, les retours de flammes, la mélancolie, la solitude, les doutes… C'est tout ce qui fait d'elle un roman bouleversant, qui se lit rapidement grâce à la fluidité de l'écriture, ainsi qu'aux mots si bien choisis qui donnent cette impression de lire un long poème en prose.
Sans compter l'avis du célèbre auteur français
Edouard Louis, bien connu pour ses livres poignants et remplis d'émotions à transmettre: « à chaque page la passion, l'obsession et la lutte pour la liberté ».
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