Et que ne durent que les moments doux

Les précédents titres pillés à un film, puis à Apollinaire, et maintenant à Bashung, quelle inspiration pour un écrivain. Et cette manipulation marketing m'irrite : La romancière la plus lue en gros, en majuscules, et en-dessous en tout petit : en 2019. Une romancière à succès a-t-elle besoin de cette couverture publicitaire à moitié mensongère pour vendre ?
L'histoire feel-good, créneau juteux du printemps usé jusqu'à la corde, reste banale. Un chien "farfelu", l'émotion tire-larmes, des vieux, des enfants, des mères fragiles, des clichés, tous ces romans peu écrits finissent par se ressembler.

Mièvre!
Je n'avais jamais lu de livre de Virginie Grimaldi. Je me suis dit que l'été était la bonne période pour tester. J'ai testé. Je n'y retournerai plus.
Les chapitres sont courts. A peine a-t-on le temps d'entrer dans la pensée d'un personnage que déjà on passe à l'autre narratrice.
Et puis, qu'ils sont mièvres ces personnages. Cette mère dont les enfants viennent de partir, l'autre qui vient de donner le jour à une petite fille prématurée et qui lui s'adresse à elle de manière totalement puérile (oui, c'est un bébé, mais le "ton papa" permanent est absolument insupportable).
J'ai trouvé l'histoire sans intérêt, mal écrite, sans profondeur. Les personnages sont caricaturaux et, au risque de me répéter, mièvres.

Mon premier livre de Virginie Grimaldi et très certainement le dernier. Je l'ai lu très vite pour m'en débarrasser. Encore un « feel good » sirupeux tels qu'on en trouve à la pelle ces temps-ci. L'auteur cherche tellement à provoquer des émotions, que pour ma part je n'ai rien ressenti, si ce n'est de l'agacement. J'ai souvent levé les yeux au ciel et soupiré durant cette lecture.
Le roman déborde également de notes d'humour à deux sous, que j'ai eu bien du mal à digérer. Arrivée à la page de fin, j'ai dit « Ouf! »
Pour finir, je suis étonnée de tant de commentaires positifs.