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4,45

sur 5627 notes
Quand j'ouvre un roman de Vivi, j'ai toujours peur de ce qui m'attend. Soit j'aime beaucoup soit pas du tout. Les montagnes russes. Ici, j'ai plutôt beaucoup aimé. Pas de guimauve dégoulinante mais une histoire réaliste et profonde avec de très beaux passages.

Élise est certainement le personnage qui m'a le plus touchée, elle qui a consacré toute sa vie à ses enfants, maintenant qu'ils sont grands et partis, qu'elle n'est plus qu'une mère à la retraite, elle doit se pelotonner dans ses souvenirs et grignoter un peu de moments doux comme elle peut.
On n'imagine pas comme les années filent à toute allure à côté de nos enfants. Hier ils sont nés, aujourd'hui ils papillonnent à gauche à droite. On passe de mère à temps plein à mère à la retraite. On se dit (oui, oui, je confirme!) je penserai à moi plus tard, et puis l'épicentre de nos occupations retourne vers nos enfants. Et un jour, on se retrouve seule à jouer son plus beau rôle dans la nostalgie.

À côté d'Elise qui ferme la porte de sa vie de mère, Lili l'ouvre à pas feutrés dans le service de néotat où elle vient d'accoucher prématurément.

Un livre qui émeut, des phrases qui ne peuvent que résonner en chaque mère. Une écriture à la fois tendre et juste. Je craignais une happy end facile et dégoulinante mais non, il y a un équilibre dans tout le livre qui respecte le sérieux des deux sujets.

Un bon moment de lecture qui n'apporte pas de solutions clés sur porte mais a au moins le mérite d'apporter de la clairvoyance et un peu de réconfort dans tous ces moments doux à disposition quand on veut bien les voir et les accueillir.
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Lili va enfin devenir maman. Mais elle ne se doute pas des épreuves que la néonatalogie lui réserve.
Elise se retrouve seule après le départ de ses enfants, pour leur vie d'adulte. Elle découvre une association de câlineurs en néonatologie qui comble le vide qu'ils ont laissé.
Gros coup de coeur pour cette histoire. J'en ai encore les larmes aux yeux et la chair de poule... Difficile de lire un autre livre dans la foulée tant celui-ci prend aux tripes. J'ai ri, j'ai pleuré bref j'ai adoré du début à la fin et je l'ai dévoré.
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En équilibre. Sur ce fil fragile.
 
Virginie Grimaldi est une équilibriste des mots, des sentiments. Comme nulle autre, elle vacille entre tendresse et nostalgie. Entre rire et larmes. Entre semi-vérités et clair-obscur.

Les romans se suivent, ne se ressemblent pas. Je me demande toujours si la magie sera encore là. Et à chaque fois, ça fonctionne. Il se passe quelque chose. Comme lorsqu'une émotion monte, à l'intérieur de soi. On ne se l'explique pas. On se laisse juste submerger tout à coup par l'indéfinissable.
Virginie Grimaldi te raconte un peu ta vie, comme souvent et ça fait souvent mouche. Elle te parle de ces petites choses qui font le vrai, qui rendent si précieuse la lecture de ses romans.

Lily vient de donner la vie. Une vie fragile, sur le fil, tiens, justement. Une vie prématurée, quel drôle de mot. Son bébé arrivé si vite qu'il va falloir s'armer de courage.
Elise, elle, a cinquante ans et apprivoise le silence de l'appartement maintenant que les enfants sont partis. Enfin, il lui reste Edouard, quand même, ce chien qui m'a tant fait sourire !

Deux mères. Deux femmes. Deux jolis chemins. Deux bouleversements intimes.

Une ode aux soignants, aux persévérants, à ceux qui aident la vie à naître et qui luttent pour elle. Une ode aux mamans, aux bienveillantes, aux coeurs qui éclatent. Un roman tendre, entre sourire et larmichette.
 
Oui, Virginie Grimaldi est une funambule des mots, des émotions.
 
Dans ce monde en équilibre, sur un fil dangereusement, lamentablement fragile, Virginie Grimaldi part, la fleur au fusil, semer ces graines dont nous avons terriblement besoin : la tendresse, la vérité et l'amour des autres. Sans tricher. Sans posture.

Il y a des guerres qui se mènent en douceur et qui pourtant, à leur façon, changent un peu le monde.

Alors, merci, merci de tout mon coeur, Virginie, car au bout du chemin, il ne nous restera que ces moments doux pour nous souvenir que la route fut belle.

Tous ces moments doux et nos vies qui défilent. Avec tes mots saupoudrés dessus.

Lien : https://labibliothequedejuju..
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Ah, comme j'avais besoin d'un livre plein de tendresse, d'émotion et d'amour ! Mais pas une romance, attention, ça je me limite à une par semestre environ sinon je fais une overdose ! J'ai donc choisi ce roman de Virginie Grimaldi parce que j'en connaissais le sujet grâce aux magnifiques critiques de mes amies @Ladybirdy, @Saiwhisper et @magalette qui m'ont donné envie de le lire, et aussi parce que je l'ai emprunté à la bib' depuis des mois et il va bien falloir le rendre quand même !
C'est mon cinquième V.G., et je ne m'en lasse pas. Je me demande souvent, quand je lis des remarques du genre " c'est du roman de gare, de la sous-littérature, c'est mal écrit, aucun talent, zéro intérêt", j'en passe et des pires, si ces personnes certainement bien plus cultivées et plus intelligentes que moi ont déjà lu l'un de ses romans ? Parce que moi, à chaque fois, je tombe sous le charme, je "marche" à fond, et il n'est pas rare que la larme perle à un moment ou un autre. Et ça n'a pas loupé cette fois non plus, j'ai été tellement émue par les personnages que j'ai terminé façon fontaine, heureusement que je ne travaillais pas aujourd'hui, mes élèves auraient cru que j'étais malade !
Qu'est-ce qui m'a touchée ? D'abord le personnage d'Elise, auquel je me suis bien sûr identifiée, même si mes bébés à moi ont quitté le nid depuis respectivement 14 et 11 ans. Bon, elle est un peu lourde Elise, à leur envoyer des textos anxieux à tout bout de champ, mais comme je la comprends ! Et elle est vraiment seule (avec le chien Edouard tout de même), moi j'avais encore le papa, je suis chanceuse ! Je me suis sentie moins proche de Lili, n'étant pas passée par l'épreuve de la prématurité, par contre je me suis dit que les conditions de visite avaient bien changé depuis la naissance d'une de mes soeurs, en 1968, au septième mois de grossesse de ma mère. C'était une grande prématurée pour l'époque, et elle a passé deux mois en couveuse, sans aucun contact direct avec ses parents, juste du visuel derrière une vitre. Moi je ne l'ai rencontrée qu'à son retour à la maison, et j'avais tellement peur de la casser ! Mais j'ai très vite du apprendre à m'en occuper...
En tout cas j'ai été surprise d'apprendre l'existence des "câlineurs", ces bénévoles qui viennent prodiguer de la tendresse aux prématurés dont les parents ne peuvent pas venir souvent. Dans le récit, Elise qui cherche à s'occuper pendant son temps désormais "vide d'enfants" devient câlineuse dans la maternité où Lili a accouché prématurément. On fera connaissance avec le personnel, le plus souvent dévoué et très humain (à une exception près cependant !), et avec les autres parents de "prémas", désignés par "le papa de Clément", "la maman des triplés", etc. Même le bébé de Lili n'est pas nommé (Lili s'adresse directement à lui quand elle est narratrice). Cela m'a paru un peu bizarre, mais je m'y suis vite habituée. On comprend le pourquoi à la fin.
J'ai vraiment trouvé dans ce livre ce que je lui demandais, et j'en ressors apaisée, déstressée (enfin disons un peu moins stressée), et ce soir quand j'ai appelé ma fille du Sud, je lui ai raconté que j'ai lu un V.G. (c'est elle qui m'a fait connaître), elle m'a dit "Ah, c'est pour ça que tu es de meilleure humeur que la semaine dernière !" Et c'est vrai, ce roman m'a fait du bien, n'en déplaise aux détracteurs de "feelgood", ce terme que je réfute parce que je le trouve bien trop réducteur appliqué à cette auteure. J'ai lu les remerciements, parce que ce n'était pas juste une litanie de noms, elle y explique réellement la genèse de ce livre, ce qui le rend encore plus authentique et touchant.
Je ne peux que recommander cette lecture.
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Elise doit affronter le départ de ses grands enfants. Sa fille en Angleterre, son fils à Paris. Très difficile d'autant plus que son mari l'a quittée quinze ans auparavant. Pas le choix, elle va devoir se reconstruire un emploi du temps en dehors du travail. Elle choisira un cours de danse et une activité bénévole une fois par semaine : "les câlineurs". Cela consiste à bercer et cajoler des mini-bébés nés prématurémént pendant les heures où leurs parents sont absents.
Parallèlement, nous faisons connaissance avec Lili ,qui accouche dans la même clinique, d'un bébé prématuré.
Lili et Elise ne se croiseront pourtant pas.
Nous parcourrons les premières semaines stressantes de cette petite nouvelle famille. J'en ai appris pas mal comme le fait que certains bébés doivent réapprendre à manger, à téter. Ils serrent contre eux une pieuvre en crochet fabriquée par des bénévoles. Cela leur rappelle le cordon ombilical. le dévouement des infirmières est très bien exprimé par Virginie Grimaldi ainsi que le vide laissé par les grands enfants quand ils quittent le foyer et veulent vivre leur vie.
L'auteure parcourt la vie d'une maman à merveille.
Surtout, elle insiste sur le caractère permanent du dévouement d'une maman même quand celle-ci a réussi à amadouer sa vie de maman sans les enfants et qu'ils reviennent dès qu'ils ont un gros souci.
Très vraie cette analyse des deux mamans, l'une jeune, l'une qui croit avoir fini son parcours.
Tout ceci ponctué par l'humour de plus en plus présent et pétillant dans les livres de l'auteure.
Un seul petit défaut : un livre qui se lit trop vite.
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C'est ma mère qui a choisi cet ouvrage pour moi et ce sont mes parents qui me l'ont offert pour mon anniversaire (alors que d'habitude, ils me demandent toujours mon avis). Peut-être ma mère a voulu me transmettre un message (moi qui ai passé les premiers jours de mon existence en couveuse) ou peut-être pas mais quoi qu'il en soit, elle m'a offert, volontairement ou pas, une véritable preuve d'amour avec ce nouvel ouvrage de Virginie Grimaldi.

Ici, deux voix se font écho, se répondent en alternant les chapitres. Dans une partie, le lecteur découvre la vie d'Elise qui voit ses enfants qui ont grandi trop vite et avec qui elle doit apprendre à couper le cordon. Charline, l'ainée s'est d'abord envolée pour l'Angleterre puis c'est maintenant au tour de son frère Thomas de quitter le cocon. Divorcée d'avec leur père, Elise va devoir apprendre à vivre seule et surtout à occuper ses journées, en dehors de ses heures de travail. Dans la seconde, Lili : une toute jeune maman qui doit passer les trois quarts de son temps (pour ne pas dire l'intégralité) dans le service "néotat" l'hôpital, service pour les enfants prématurés et incapables pour l'instant de respirer ou de s'alimenter seuls. Elle y vit, avec son conjoint, ses pires angoisses mais aussi des moments intenses partagés avec le personnel soignant et de franche rigolade, d'entraide et de soutien avec les autres mamans ou papas qui vont devenir, pour Lili, un véritable pilier et en quelque sorte, une seconde famille, même si cette dernière est éphémère. C'est souvent en vivant les choses soi-même et en les partageant avec d'autres que l'on se sent le plus compris et soutenu et c'est véridique !

Virginie Grimaldi nous offre ici une véritable leçon de vie, ni trop moralisatrice ni trop dépourvue de sens non plus (bien au contraire, je dirais qu'avec la triste période que nous traversons actuellement, celle-ci ne pouvait pas arriver à meilleur moment car elle nous permet de relativiser tout en nous évadant et de penser à autre chose qu'à notre propre confort ou incertitude ! Une véritable hymne à l'amour, que ce soit pour ses enfants, amis ou parents mais je dirais plus une véritable hymne à la vie tout simplement ! A découvrir et à faire découvrir !
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Voir ma vidéo : https://youtu.be/qCajL-b8B_4

Virginie Grimaldi nous revient avec un roman qui tourne autour d'un thème qui peut concerner de nombreuses personnes : la parentalité.

Le roman est construit sous forme de courts chapitres alternant le point de vue de Lili et celui d'Elise, deux femmes qui se trouvent à des moments opposés de leur maternité. Lili vient de mettre au monde une petite fille, née prématurément, tandis qu'Elise voit son cadet emménager dans son premier appartement.

Au centre de néonatologie où se trouve la première, la plupart des parents culpabilisent d'avoir fait certaines choses ou de ne pas en avoir fait d'autres et estiment que cela a pu entraîner la prématurité de leur enfant. L'enseignement que nous apporte ce roman est que la culpabilité est de la maltraitance envers soi-même. A proscrire donc.

L'auteure, qui a vécu la prématurité de son dernier enfant, décrit de manière bouleversante, mais tellement vraie, ce que la mère ressent durant les premières heures de vie de l'enfant, auquel elle s'adresse en ces termes :
« (...) ce dont j'ai le plus besoin, c'est de garder les yeux ouverts. Si je les ferme, j'ai peur que tu t'éteignes. Comme si détourner les yeux te donnerait l'occasion de nous faire faux bond, comme si te dévisager pouvait t'empêcher de mourir. »

Je suis surprise de lire ça alors que c'est précisément comme ça que j'ai vécu les premières 72 heures de la vie de mon fils. Je réalise que cette expérience que j'estimais personnelle est finalement une expérience universelle.

Pour la deuxième maman, il s'agit de remplir le vide laissé par le départ de ses enfants, auxquels elle a consacré les 23 dernières années de sa vie. Elle comprendra que son bonheur dépend d'elle. Elle s'adonnera à la danse africaine, puis s'investira comme bénévole pour câliner des bébés hospitalisés.

Chez cette auteure, j'aime beaucoup les émotions et les enseignements qu'on peut tirer. Mais derrière ces jolies phrases, ces belles personnes du roman, il manque parfois une histoire un peu plus consistante.

C'est cependant un roman dont je recommande la lecture à tous les parents quel que soit le moment de leur parcours dans la parentalité.
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Ce livre est un gros coup de coeur ! J'aime beaucoup la plume simple, humoristique, douce et sensible de Virginie Grimaldi, si bien que je ne rate jamais ses nouveaux romans… Cependant, je ne m'attendais pas à ressentir autant d'émotions dans celui-ci ! « Et que durent les moments doux » a eu un énorme écho en moi : j'y ai vu ma mère, ma fille et moi-même. Honnêtement, vous faire cette critique va se révéler être un véritable tour de force, car je vais devoir vous parler de cet ouvrage, vous livrer un peu de moi, mais ne pas trop en dire, que ce soit pour le scénario ou ma propre vie. En tout cas, c'est une merveille ! Une véritable ode à toutes les mères, au personnel soignant, au bénévolat et à la famille. Magnifique !

Cet écrit donne la parole à deux femmes : Élise, mère de deux enfants ayant quitté le nid familial, et Lili, jeune maman d'une petite fille née prématurément, à sept mois de grossesse. Tour à tour, les deux narratrices vont conter leur quotidien, leurs doutes, leurs envies, leurs espoirs, … On s'attache énormément à elles et on ressent beaucoup d'empathie. Élise est une cinquantenaire sympathique, bonne vivante, drôle, avec ses qualités et ses petits défauts (pas très douée avec le téléphone portable). Si j'ai eu du mal avec elle au début en raison de son côté collant et surprotecteur lorsqu'elle infantilisait Thomas et Charline par textos, j'ai fini par progressivement m'attacher à elle. Je n'ai pas vécu ce dur moment où son enfant adulte quitte le nid et où on se retrouve seul. Ces longues journées où on s'attend à voir sa progéniture débarquer comme avant. Ces pièces à présent vides, mais qui sont remplies de souvenirs. Mon tour viendra. Comme Élise, je devrai apprendre à prendre du temps pour moi et à faire ce que j'ai envie de faire sans dépendre de quelqu'un. Je me retrouverai. Je vivrai de nouveau pour moi. Cette héroïne m'a fait songer à ma mère. Elles ont de nombreux points communs comme leur générosité, leur humour, leur problème face aux technologies, leur douceur et leur amour. L'une fait de la gym et l'autre fait de la danse africaine. Elles y retrouvent leurs amies. Elles ont appris à vivre selon leurs envies, tout en restant une maman malgré l'âge de leur enfant ou la distance. Au fil des pages, j'avais envie de pleurer face à Élise. Elle m'a émue que ce soit pour ses réflexions, pour sa progression et pour ce qu'elle est. Oui, dans Élise, j'ai vu ma maman… Et j'ai eu envie de lui dire que je l'aimais… Par pudeur, je n'ose forcément le dire, mais je sais que tu lis ces mots. Je t'aime et merci d'être toujours là pour moi.

Le personnage de Lili a eu l'effet d'un boulet de canon dans mon coeur. Lili, c'était moi. Non, je n'ai pas eu une enfant née prématurément néanmoins, j'envoie de douces pensées à celles qui ont vécu cela ou qui le vivront… En revanche, ma petite panda rousse a été très très malade de janvier à mars. Comme Lili, je me suis senti démunie face à ces lourds tuyaux permettant à mon bébé de respirer ou de se nourrir. Comme Lili, je me sentais mal, pleurais sans arrêt et m'émerveillais dès que l'on baissait enfin le niveau d'oxygène. Comme Lili, je me suis posé mille questions et je revivais à chaque fois qu'une bonne nouvelle parvenait à mes oreilles. Cette douleur, ce combat quotidien, ces petites victoires en hôpital, je les ai vécues. Comme Lili, j'ai tissé des liens avec d'autres mères se trouvant dans la même situation que moi et, même si je ne les reverrai pas, elles resteront gravées dans ma mémoire. Vous l'aurez compris, j'ai fait un réel transfert et je me suis retrouvée à fleur de peau tout au long de cette lecture. Ainsi, j'ai été bouleversée par les deux narratrices qui, bien qu'elles soient fictives, avaient un visage dans mon esprit.

« Et que durent les moments doux » n'est pas une simple histoire. Comme « le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie », Virginie Grimaldi s'est inspirée de ce qu'elle a traversé. le quotidien de Lili est le sien, puisqu'elle a accouché il y a peu d'un joli petit garçon venu trop tôt. Au départ, je n'avais pas lu les remerciements cependant, je trouvais que l'auteure avait toujours les mots justes pour retranscrire les scènes à l'hôpital. Cela se sentait. Or, lorsqu'on a vécu plus ou moins la même chose, on éprouve énormément d'empathie. Grâce à son oeuvre, Virginie Grimaldi m'a aussi révélé l'existence d'une forme de bénévolat que je ne connaissais pas : les câlineurs, des personnes chargées de dorloter et offrir leur affection aux nouveaux nés hospitalisés. Une belle manière de prendre le relai aux parents épuisés ou absents. Je n'ai pas pu m'empêcher de me renseigner en allant sur internet. Cette association « Petits pas » n'existe pas. En revanche, cette pratique est très fréquente aux États-Unis et existe en France avec l'association « Main dans la main » ou encore « Les Blouses Roses » (qui soutiennent aussi bien les nourrissons, que les enfants/ados ou les seniors hospitalisés). Je trouve cela super que l'on mette en avant ces associations à travers la littérature et j'espère que cela inspirera certains lecteurs. Enfin, j'ai également été ravie de la belle place que l'auteure a fait au personnel hospitalier. Certes, j'ai croisé des personnes désagréables comme cette interne qui empêche Lili, la mère de Clément, la mère des triplés et le papa de Milo de festoyer après une heureuse progression, mais j'ai surtout rencontré de bonnes fées en blouse blanche. Comme Lili, je remercie ces femmes pour leur écoute, leur douceur, leur patience, leur bienveillance et, parfois, leur humour qui redonnait le sourire malgré la situation.

Ce livre est donc une pure merveille qui a résonné en moi. Je suis passée des rires au noeud à la gorge. Certes, il n'y a pas d'action, certains passages sont lents ou répétitifs toutefois, c'est normal. Quand on est dans une chambre d'hôpital, tous les jours se ressemblent, mais l'important, c'est de voir que son bout de chou se rétablit peu à peu. Avoir son enfant en bonne santé est un réel bonheur. Bravo à Virginie Grimaldi pour cet ouvrage qui a su atteindre mon coeur… Et me surprendre par son twist final ! Un bijou.
Lien : https://lespagesquitournent...
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Et que ne durent que les moments doux" ne m'a pas vraiment séduite. La plume de Virginie Grimaldi est fluide et les pages se tournent toutes seules, les deux femmes au centre de l'intrigue sont touchantes dans la période charnière qu'elles traversent, mais cela n'a pas suffi et je n'ai pas trouvé la lecture satisfaisante.

En abordant la maternité, l'auteur a choisi des sujets qui touchent forcément, mais j'ai eu l'impression qu'elle alignait des évidences sans apporter de nuances. Et même si l'auteur s'inspire de sa propre expérience comme elle l'évoque dans ses remerciements ; et même si le retournement final apporte un nouvel éclairage sur le parcours de ces deux femmes le récit reste trop éthéré, trop sucré, trop facile...

Tout cela pour dire que, comme je le craignais avant d'entamer ce roman, il n'était juste pas pour moi...
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C'est l'histoire de deux femmes à un tournant de leur vie. C'est aussi l'histoire de ces soignants qui sont présents jour et nuit, débordés mais attentifs et bienveillants, c'est l'histoire des êtres qu'on rencontre à des moments douloureux et qui deviennent des amis fidèles ou des bénévoles dévoués.

Les mots sont doux malgré les peurs et les angoisses de ces femmes qui sont mères avant tout. Je pourrais vous décortiquer chaque personnage mais quel intérêt ? Quand on rentre dans l'univers de Virginie Grimaldi, quels que soient les événements heureux ou douloureux, on se sent bien, un peu comme si on rentrait chez soi à l'abri du tumulte de cette existence trépidante. le mieux est de se laisser porter, de découvrir la vie de ces femmes, leurs combats, leurs pleurs, leur résilience, leur humour, parce que c'est important de garder cette gaieté coûte que coûte, et surtout cet amour incommensurable.

Inutile de vous dire que j'ai adoré.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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