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Citations sur La confession (18)

Pour les tueurs en série et les assassins qui tuent leurs victimes à coups de hache, le couloir de la mort est un cauchemar. Pour un homme innocent, c'est une vie entière de torture mentale que l'esprit humain n'est pas prêt à endurer.
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Mon contrôle judiciaire, pour le moment, c'est le cadet de mes soucis, pasteur. C'est de mourrir qui occupe presque tout mon temps. Et c'est ce garçon, aux Texas, qui me préoccupe. J'ai essayé de l'oublier, mais je peux pas. Et la fille. J'ai besoin de la voir avant de mourir.
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- Je vous en prie, ne profanez pas la mémoire de mon fils en répandant davantage de sang. Je ne veux pas que le nom de Donté reste dans les esprits, à Slone, synonyme d'émeutes raciales. Rien de ce que vous ferez ici, dans les rues, n'aidera la communauté noire. La violence engendre plus de violence et, au bout du compte, nous serons perdants. Je vous en prie, rentrez chez vous, et serrez votre mère dans vos bras.
Pour la communauté noire, Donté était déjà une légende. Le courage de sa mère les incita à regagner leur toit.
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Vous comptez les jours, jusqu'à ce qu'il n'en reste plus un seul. Et quand votre dernier matin est arrivé, vous vous demander si vous êtes réellement prêt. Vous rassemblez tout ce qui vous reste de courage, mais votre bravoure décline.
Quand on touche à la fin, personne n'a vraiment envie de mourir.
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- Ecoutez, pasteur, j’ai commis des actes terribles, mais celui-ci me travaille depuis maintenant des années. Il faut que je parle à quelqu’un, et je n’ai nulle part ailleurs où aller. Si je vous parlais d’un crime épouvantable que j’ai commis il y a de ça un paquet d’années, vous vous sentez capable de ne le raconter à personne ?
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- Le système pénal pour les délinquants juvéniles ne fait rien d'autre que de façonner des criminels de carrière. La société veut nous enfermer et jeter la clef, mais la société est trop stupide pour comprendre que nous finirons par sortir. Et quand on sort, c'est pas joli. Tenez, regardez-moi. J'aimerais penser que je n'étais pas un cas désespéré quand je suis entré là-bas, à treize ans. Mais donnez-moi deux années avec rien d'autre que de la violence, de la haine, des raclées, des abus sexuels, et à ma sortie, à quinze ans, la société a forcément eu un souci. Les prisons, c'est de usines à haine, pasteur, et la société en veut toujours plus. Ça ne marche pas comme ça.
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- Eprouvez-vous la moindre compassion pour la famille ?
- J'ai été violé quand j'avais huit ans. Je ne me rappelle pas la moindre parole de compassion de qui que ce soit. En fait, personne n'a levé la main pou empêcher la chose. Et la chose s'est perpétuée. Vous avez vu mon casier, pasteur, j'ai fait plusieurs victimes. Je pouvais pas m'en empêcher. Pas sûr que je puisse m'arrêter, encore aujourd'hui. Alors évidemment, la compassion, je vais pas perdre mon temps à ce genre de truc. - Keith secoua la tête, avec une expression de dégoût. - Comprenez-moi bien, pasteur. J'ai beaucoup de regrets. J'aurais préféré ne jamais commettre tous ces actes terribles. J'aurais préféré un million de fois être quelqu'un de normal. Toute ma vie, j'ai eu envie d'arrêter de causer du mal aux autres, disons, de me ranger, de plus aller en prison, de me trouver un boulot, et tout ça. J'ai pas choisi d'être comme je suis.
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Le juge Henry considérait la foule massée en rangs serrés devant toute la façade du palais de justice. Pas un visage blanc, nulle part, sauf ceux des journalistes. C'était une foule noire en colère. Les Blancs se cachaient, et ne compatissaient pas. Sa ville était scindée en deux, une fracture à laquelle il aurait cru ne jamais assister.
- Dieu nous vienne en aide, marmonna-t-il à mi-voix.
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_ Le système pénal pour les délinquants juvéniles ne fait rien d'autres que de façonner des criminels de carrière. La société veut nous enfermer et jeter la clef, mais la société est trop stupide pour comprendre que nous finirons par sortir. Et quand on sort, c'est pas joli. Tenez, regardez-moi. J'aimerais penser que je n'étais pas un cas désespéré quand je suis entré là-bas, à treize ans. Mais donnez-moi deux années avec rien d'autre que de la violence, de la haine, des raclées, des abus sexuels, et à ma sortie, à quinze ans, la société a forcément eu un souci. Les prisons, c'est des usines à haine, pasteur, et la société en veut toujours plus. Ça ne marche pas comme ça.
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— À l'heure actuelle, je suis la propriété de l'administration pénitentiaire du Kansas. Je suis affecté à un foyer de réinsertion sur la Dix-Septième Rue, à quelques pâtés de maisons d'ici. Je suis sur le point d'être libéré. D'être réinséré, comme ils aiment appeler ça. Quelques mois dans ce centre de réadaptation, ici, à Tokepa, et ensuite je suis un homme libre sans rien d'autre à espérer que d'être en liberté conditionnelle jusqu'à la fin de mes jours.
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