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3,74

sur 333 notes
Avec ce type de livre il faut aimer la contrepèterie et les jeux de mots. J'adore les entendre et les lire, mais je suis extrêmement mauvaise pour les faire.

Il faut reconnaître que l'auteur a du talent pour cela…. et quand on lit tout haut c'est encore mieux… un exercice de style dont je raffole. Et puis c'est aussi tout le côté humoristique qui vaut la peine.

Mais il faut reconnaitre que ces petites histoires sont a picorer, doucement de peur de froler l'overdose.
Pour faire simple lisez le billet de mon ami David.. il saura vous convaincre comme il l'a fait avec moi.
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Voilà un livre qui fait du bien !

Dans ses Voyages en Absurdie, qu'on ne peut que conseiller à Michel Sardou lorsqu'il s'ennuie, Stéphane de Groodt imagine sans complexe !
Même qu'un matin il changeait... Oui bon... Vous m'avez compris :0)

L'ami Stéphane sait vraiment manier avec émoi le mot et avec verve le verbe et l'adjectif.
Epithète que vous le savez déjà, mais si vous le savez pas encore, Patrick Bruel vous le dira quand même sur la Place des Grands Hommes.

Car Oui ! Il a tout d'un GrandT Homme, ce de GroodT ! Mais avec un grand d'devant, un très grand même, pas un petit, parce qu'il se la pète vraiment pas notre homme.

Dans ses chroniques, il sait piquer là où ça fait mal. Mais toujours avec un humour très flin. Il sait toucher au coeur.
Et quand il touche, il abat alors le Jeu sur la table, carreau poker, qu'il pratique avec Bruel, Brel, Barbara, Brassens et tous les copains d'alors, il sait prendre les mots un à un dans sa main, il les mélange, les retourne, les habille, les met à nu, les déshabille avec émoi et avec Greco et Brio (non ce ne sont pas deux des Marx Brothers... je vous laisse y réfléchir) et vous sert ensuite une quinte flush.
Royal !

Stéphane de Groodt est belge, et si vous n'êtes pas encore au courant, surréaliste !
C'est un vrai ket'chup de Bruxelles. Il a la frite et avec lui la mayonnaise prend très vite.
Il vous embarquette dans son monde (ou vous encornette si vous les préférez à l'ancienne comme moi, ou vous encroquette de crevettes si vous préférez la Mer du Nord), il vous sert ses billets avec ses mots-tôt, ses mots-tard, ses mots-l-hier aussi, chauds et salés comme il faut, avec une petite sauce poivre ou aigre-douce mais toujours succulente à souhait, et même une sauce samouraï dont on a rizière et dont on rira encore demain !

Comme avec Nabila... de pickels est retrouvée à sa table pour cette chronique épique épique, et sur Instagram comme à la télé (je vous mets le lien plus bas, à voir absolument), je suis amoureux de l'ami Stéphane !
Mais quel boulet liégeois cette Nabila... Un beau morceau de chocolat pour certains, une empotée liégeoise pour d'autres (dont je fais partie car il n'y a pas que le speculoos dans la vie, y'a l'esprit aussi, n'en déplaise à Francky Vincent).
Mijotée comme une carbonnade flamande par ce diable de Stéphane, ce Saint d'esprit, elle a vécu l'enfer sans même le savoir. C'est un Must, un Best, à revoir en live comme en Off.

Stéphane, si tu me lis, j'te kiffe grave !!
Tu m'es cher. Grâce à toi ce matin, j'ai déjeuné en paix avec moi-même !
Merci à toi !
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Ne me demandez pas de quoi parle ce livre, je serai incapable de vous en fournir un résumé. Mais je sais, que picorées entre d'autres lectures, les réflexions de monsieur de Groodt m'ont fait sourire, et souvent rire aux éclats.
J'ai bien peur que dans quelques temps, il n'en reste rien, mais peu importe, ces moments de lecture m'ont permis d'apercevoir et d'apprécier le sens de l'humour et l'esprit acéré de son auteur. Et comme il est bon de rire, je vais garder précieusement ces chroniques sous le coude pour ensoleiller les moments de grisaille qui parfois éteignent le quotidien.

Ces chroniques sont en fait celles qu'il présentait sur l'antenne de Canal+ dans les années 2012-2013.
Des chroniques truffées de jeux de mots, décalés, savoureux et drôles qui rebondissent sur l'actualité.
C'est plein de fantaisie et de réflexion aussi.
Un bonheur à partager !

Petit bonheur que je partage illico en la présence de : Johnny Hallyday.
« En prenant congé de l'idole des jeunes, qui a super marché Auchan comme à la ville, je me dis que malgré tout, Jauni a encore de beaux jours devant lui, surtout s'il retient la nuit…. »
Bien sûr la chronique entière permet de mieux savourer cet extrait, alors il ne vous reste plus qu'à...
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Quel florilège de bons mots ; ça fuse, ça crépite, presque à chaque ligne ; ça jongle avec les mots comme dans les chansons de Boby Lapointe.
Un livre à ne pas lire d'une traite mais à déguster par chapitre. Ils sont courts ces chapitres, mais plus savoureux les uns que les autres.
De plus, en lisant, on imagine la tête de Stéphane de Groodt et on entend sa voix, et ça rajoute encore au charme.
C'est bien simple j'adore
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Ce type est fou !
Fou de calembours, de contresens, de blagues à deux balles, de coqs à l'âne et autres aphorismes, pourvu que ce soit déjanté, drôle et même à l'occasion (et elle se présente souvent) hilarant !
« Si vous ne savez pas je vais vous le dire et si vous le savez déjà, écoutez moi quand même. »
C'est en gros, en large et en travers, l'introduction de chacune des chroniques que ce diable de belge à l'accent français nous propose dans ce recueil de récits et nouvelles sur tout et n'importe quoi, diffusées hebdomadairement sur Canal + pendant un ou deux ans, et aussi sur RTL.
« Voyages en absurdie » de Stéphane de Groodt est un florilège de bons mots, de calembours à tiroirs, de références à l'actualité et de clins d'oeil à l'histoire, ou le contraire. Il me faut remonter loin dans mes lectures pour être pris de fous-rires aussi explosifs, intempestifs et inextinguibles, car si le trait est volontairement grossi, l'accumulation de jeux de mots me ramène aux chroniques foutraques de Pierre Dac et Francis Blanche, des Branquignols, de Raymond Devos et de Pierre Desproges. Car cet auteur/acteur est fait du même métal que ces auteurs disparus qui, savaient manier le verbe comme l'épée de bois et la plaisanterie facile comme l'écu…
Humoriste est vraiment le mot qui vient à l'esprit quand on lit ou que l'on écoute cet homme, à une époque ou tant de tristes sires se complaisent dans la satire, la vulgarité, la grossièreté et l'attaque basse et sournoise pour faire rire les sots qui les écoutent. Et pourtant combien de ceux-ci se font appeler humoristes alors qu'il ne sont même pas drôles et encore moins comiques.
Avec Stéphane de Groodt, jamais de méchanceté, de facilité dans le verbe, il faut quelquefois relire deux ou trois fois un passage pour “rompre l'os et sucer la substantifique moelle” comme disait l'un de ses ancêtres, j'ai nommé Rabelais.

Bravo Monsieur pour ces exercices de style qui font du bien au coeur et à l'âme alors que dans le même temps, ils provoquent des crampes, des spasmes et autres asphyxies de rire.
Bravo et Merci.
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En ouvrant ce livre, je me suis remémoré la venue de Nabilla sur le plateau du Supplément avec Maïtena et Stéphane de Groodt.
Quel moment d'incompréhension ! Cette séquence repasse souvent au zapping et j'en apprécie à chaque fois les jeux de mots car le débit et le riche texte de Stéphane nécessite plusieurs écoutes.
Et dès la première histoire, bingo ! la Bimbo ! Dommage que Stéphane n'ait pas ajouté les réflexions de cette dernière qui valent leur pesant de prothèses mammaires !

Pour toutes les chroniques, le texte écrit permet d'en découvrir tous les jeux de mots qui parfois vous échappent en live et c'est tout l'intérêt de ce livre que j'ai lu par chapitres au rythme de mes visites aux toilettes !
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Ce livre a connu un succès remarquable et surprenant en librairie, un peu moins sur Babélio où ne sommes pas si nombreux à l'avoir lu et critiqué. Et pourtant, tous ceux qui aiment les jeux de mots, les textes alambiqués et farfelus, et qui rient devant leur écran comme moi le dimanche sans tout comprendre devraient lire ces chroniques loufoques et déjantées, qui forcent un peu le mot à le recherche de la figure de style comique, quitte à tirer sur la corde.
On rit en lisant, on relit pour se demander si on n'a pas oublié une facétie, on s'amuse, on voyage, on s'imagine devant chaque personnage de ces voyages en absurdie.
Tout est absurde mais comique, dans la lignée de tant d'auteurs qui ont compris qu'on pouvait faire des mots des amis, pas seulement pour la poésie mais aussi pour se faire du bien.
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De Groodt est un véritable génie dans la manipulation des mots et de l'humour, il jongle avec les sonorités pour en faire des jeux de mots comme un jongleur avec ses balles. Pas une ligne sans que l'on s'amuse de son bon mot, ça fuse dans tous les sens! Et en même temps, ce ne sont pas des jeux de mots pour faire des jeux mots; la critique de la société est bien présente et cette manière de la dénoncer est des plus plaisantes.
Une véritable lecture détente!


Challenge variétés 2015 5/52
Un livre drôle
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Stéphane de Groodt est un magicien des mots dans la plus pure ligne d'un Raymond Devos.
On retrouve dans ce bouquin certaines de ses chroniques de la matinale de Canal +... que le livre pousse à réécouter.
Lire ces chroniques nous permet de mieux saisir la truculence du texte. A les réentendre on se bidonne encore plus !
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C'est un carnet de voyages en absurdie. le pays est extravagant car les chemins sont fous, tortueux. Mais ne vous trompez pas ! rien est illogique, tout est sensé, les jeux de mots fleurissent le paysage et le célèbrent. Même si les voies sont caillouteuses, pleines de billevesées et de calembours, qu'il est bénaise de s'y promener !

Stéphane de Groodt est acteur et humoriste Belge. Il a été aussi pilote de course !
Depuis 2012, il est un zébulon dans l'émission de Maïtena Biraben le dimanche sur Canal+. Sa chronique "Retour vers le futur" retrace des portraits de célébrités, de manière joyeusement décalée, déjantée, comme l'était l'humour de Raymond Devos et celui de Boby Lapointe.

Ce rendez-vous du dimanche, je ne le manque jamais. Il est un petit délice avec mon café. Je demande alors silence autour de moi, je maîtrise mon souffle, je monte un peu plus le son, je me détends et j'attends l'épreuve sportive. Oui… j'apparente cette écoute à du sport. Il faut être attentif et ne pas en laisser échapper !!! Pour ceux qui ne connaissent pas, je précise : ne pas laisser échapper les calembredaines du sieur de Groodt qui s'enchaînent comme des sauts de puces, énergiques, rapides et périlleux. Donc, j'en oublie de respirer, j'évite de rire et j'essaie de ne pas baver (bouche béate et béante). Mes oreilles frissonnent de contentement, c'est fin, sinueux, intelligent, rusé, imagé, drolatique. Il faut rendre à César ce qui est à César, ce travail, de Groodt le partage avec son ami Christophe Debacq.

Dans ce recueil, nous avons cinquante chroniques-portraits qui racontent le monde politique, artistique, sportif, "people"…
Nous entamons le périple avec Albert II et Elisabeth II. Je me souviens de ce jour, l'invitée était Nabilla, auteur de "Allô ! Non, mais allô quoi ! T'es une fille, t'as pas d'shampooing ?…", elle était perdue, elle ne comprenait rien. Ou alors, elle surjouait son rôle.
Voici le début :

"Vous le savez peut-être, et si vous ne le savez pas je vais vous le dire, ça vous évitera d'ignorer, mais Albert II, roi de Belgique, qui sans vouloir prêter la Flandre à la critique rend plus belge la vie, est né le 6 juin !
Eh oui, quelle drôle D-day !…
Etant moi-même de confession belge par la mère de mon frère et bruxellois par mon père, mon fisc et mon saint-esprit, il était tout naturel, ou Paturel si je m'étais appelé Sabine, que je parte à la rencontre de Sa Majesté, enfin ma majesté, ou même papajesté – comme c'est un mâle – afin d'user, comme tout bon sujet, de mon verbe pour faire des compliments à ce roi qui règne sur le pas pays qui est le mien.
A peine arrivé à mon point de départ, sans bouger de chez moi quoi, je pris la direction du Palais, où un garde royal un peu gelé m'informa que le roi, sa femme et le p'tit prince étaient justement partis chez moi ! N'ayant plus le temps de serrer la pince de Monseigneur je m'en retournai Anvers et contre tous non sans lui transmettre mes hommages et intérêts par sms… oui, j'avais téléchargé "l'appli Birthday"…
Changement de programme donc. Heureusement, connaissant les ficelles du protocole, ayant donc plusieurs cordes à monarques, je me rappelai que la reine Elizabeth, comme ses pieds, célèbrera le 4 juin prochain ses soixante années passées sur le trône ! Un bel hommage à l'Elizabeth fessier… qui avec son insulaire de ne pas y toucher est quand même la descendante du George V. Et si on a la chambre avec ça, elle n'est pas-lasse de répéter qu'elle est surtout la fille de George VI, roi Bègue dont les valets-rient encore de ses discours…"

Et ça continue, encore et encore…
La lecture est comme l'écoute, athlétique. Il est bon de lire un texte par jour pour en apprécier toutes les pirouettes.
C'est un livre à recommander, à offrir, un rappel des Retours vers le futur.
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