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EAN : 9782259223102
160 pages
Plon (07/11/2013)
3.75/5   332 notes
Résumé :
Stéphane De Groodt est un adepte du jeu de mots et du calembour, s’inscrivant dans la ligne de Raymond Devos. Dans ses chroniques sur RTL (« A la bonne heure »), il présente un courrier imaginaire des auditeurs, sur un ton burlesques et décalé. Par exemple : « Je m’appelle Martine. J’ai 82 ans et deux caniches, en plus d’avoir Alzheimer et deux caniches. Mais j’ai encore une excellente mémoire pour une femme de 2 ans qui doit s’occuper de 82 caniches… ». Sur Canal +... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (62) Voir plus Ajouter une critique
3,75

sur 332 notes
Avec ce type de livre il faut aimer la contrepèterie et les jeux de mots. J'adore les entendre et les lire, mais je suis extrêmement mauvaise pour les faire.

Il faut reconnaître que l'auteur a du talent pour cela…. et quand on lit tout haut c'est encore mieux… un exercice de style dont je raffole. Et puis c'est aussi tout le côté humoristique qui vaut la peine.

Mais il faut reconnaitre que ces petites histoires sont a picorer, doucement de peur de froler l'overdose.
Pour faire simple lisez le billet de mon ami David.. il saura vous convaincre comme il l'a fait avec moi.
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Voilà un livre qui fait du bien !

Dans ses Voyages en Absurdie, qu'on ne peut que conseiller à Michel Sardou lorsqu'il s'ennuie, Stéphane de Groodt imagine sans complexe !
Même qu'un matin il changeait... Oui bon... Vous m'avez compris :0)

L'ami Stéphane sait vraiment manier avec émoi le mot et avec verve le verbe et l'adjectif.
Epithète que vous le savez déjà, mais si vous le savez pas encore, Patrick Bruel vous le dira quand même sur la Place des Grands Hommes.

Car Oui ! Il a tout d'un GrandT Homme, ce de GroodT ! Mais avec un grand d'devant, un très grand même, pas un petit, parce qu'il se la pète vraiment pas notre homme.

Dans ses chroniques, il sait piquer là où ça fait mal. Mais toujours avec un humour très flin. Il sait toucher au coeur.
Et quand il touche, il abat alors le Jeu sur la table, carreau poker, qu'il pratique avec Bruel, Brel, Barbara, Brassens et tous les copains d'alors, il sait prendre les mots un à un dans sa main, il les mélange, les retourne, les habille, les met à nu, les déshabille avec émoi et avec Greco et Brio (non ce ne sont pas deux des Marx Brothers... je vous laisse y réfléchir) et vous sert ensuite une quinte flush.
Royal !

Stéphane de Groodt est belge, et si vous n'êtes pas encore au courant, surréaliste !
C'est un vrai ket'chup de Bruxelles. Il a la frite et avec lui la mayonnaise prend très vite.
Il vous embarquette dans son monde (ou vous encornette si vous les préférez à l'ancienne comme moi, ou vous encroquette de crevettes si vous préférez la Mer du Nord), il vous sert ses billets avec ses mots-tôt, ses mots-tard, ses mots-l-hier aussi, chauds et salés comme il faut, avec une petite sauce poivre ou aigre-douce mais toujours succulente à souhait, et même une sauce samouraï dont on a rizière et dont on rira encore demain !

Comme avec Nabila... de pickels est retrouvée à sa table pour cette chronique épique épique, et sur Instagram comme à la télé (je vous mets le lien plus bas, à voir absolument), je suis amoureux de l'ami Stéphane !
Mais quel boulet liégeois cette Nabila... Un beau morceau de chocolat pour certains, une empotée liégeoise pour d'autres (dont je fais partie car il n'y a pas que le speculoos dans la vie, y'a l'esprit aussi, n'en déplaise à Francky Vincent).
Mijotée comme une carbonnade flamande par ce diable de Stéphane, ce Saint d'esprit, elle a vécu l'enfer sans même le savoir. C'est un Must, un Best, à revoir en live comme en Off.

Stéphane, si tu me lis, j'te kiffe grave !!
Tu m'es cher. Grâce à toi ce matin, j'ai déjeuné en paix avec moi-même !
Merci à toi !
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Ne me demandez pas de quoi parle ce livre, je serai incapable de vous en fournir un résumé. Mais je sais, que picorées entre d'autres lectures, les réflexions de monsieur de Groodt m'ont fait sourire, et souvent rire aux éclats.
J'ai bien peur que dans quelques temps, il n'en reste rien, mais peu importe, ces moments de lecture m'ont permis d'apercevoir et d'apprécier le sens de l'humour et l'esprit acéré de son auteur. Et comme il est bon de rire, je vais garder précieusement ces chroniques sous le coude pour ensoleiller les moments de grisaille qui parfois éteignent le quotidien.

Ces chroniques sont en fait celles qu'il présentait sur l'antenne de Canal+ dans les années 2012-2013.
Des chroniques truffées de jeux de mots, décalés, savoureux et drôles qui rebondissent sur l'actualité.
C'est plein de fantaisie et de réflexion aussi.
Un bonheur à partager !

Petit bonheur que je partage illico en la présence de : Johnny Hallyday.
« En prenant congé de l'idole des jeunes, qui a super marché Auchan comme à la ville, je me dis que malgré tout, Jauni a encore de beaux jours devant lui, surtout s'il retient la nuit…. »
Bien sûr la chronique entière permet de mieux savourer cet extrait, alors il ne vous reste plus qu'à...
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Ce type est fou !
Fou de calembours, de contresens, de blagues à deux balles, de coqs à l'âne et autres aphorismes, pourvu que ce soit déjanté, drôle et même à l'occasion (et elle se présente souvent) hilarant !
« Si vous ne savez pas je vais vous le dire et si vous le savez déjà, écoutez moi quand même. »
C'est en gros, en large et en travers, l'introduction de chacune des chroniques que ce diable de belge à l'accent français nous propose dans ce recueil de récits et nouvelles sur tout et n'importe quoi, diffusées hebdomadairement sur Canal + pendant un ou deux ans, et aussi sur RTL.
« Voyages en absurdie » de Stéphane de Groodt est un florilège de bons mots, de calembours à tiroirs, de références à l'actualité et de clins d'oeil à l'histoire, ou le contraire. Il me faut remonter loin dans mes lectures pour être pris de fous-rires aussi explosifs, intempestifs et inextinguibles, car si le trait est volontairement grossi, l'accumulation de jeux de mots me ramène aux chroniques foutraques de Pierre Dac et Francis Blanche, des Branquignols, de Raymond Devos et de Pierre Desproges. Car cet auteur/acteur est fait du même métal que ces auteurs disparus qui, savaient manier le verbe comme l'épée de bois et la plaisanterie facile comme l'écu…
Humoriste est vraiment le mot qui vient à l'esprit quand on lit ou que l'on écoute cet homme, à une époque ou tant de tristes sires se complaisent dans la satire, la vulgarité, la grossièreté et l'attaque basse et sournoise pour faire rire les sots qui les écoutent. Et pourtant combien de ceux-ci se font appeler humoristes alors qu'il ne sont même pas drôles et encore moins comiques.
Avec Stéphane de Groodt, jamais de méchanceté, de facilité dans le verbe, il faut quelquefois relire deux ou trois fois un passage pour “rompre l'os et sucer la substantifique moelle” comme disait l'un de ses ancêtres, j'ai nommé Rabelais.

Bravo Monsieur pour ces exercices de style qui font du bien au coeur et à l'âme alors que dans le même temps, ils provoquent des crampes, des spasmes et autres asphyxies de rire.
Bravo et Merci.
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Quel florilège de bons mots ; ça fuse, ça crépite, presque à chaque ligne ; ça jongle avec les mots comme dans les chansons de Boby Lapointe.
Un livre à ne pas lire d'une traite mais à déguster par chapitre. Ils sont courts ces chapitres, mais plus savoureux les uns que les autres.
De plus, en lisant, on imagine la tête de Stéphane de Groodt et on entend sa voix, et ça rajoute encore au charme.
C'est bien simple j'adore
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Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
Stéphane De Groodt parle du Festival de Cannes :

...
Deux jours plus tard, me voici donc au pied du tapis rouge où une meute de photographes en délire scandé mon nom ! Je leur précise que je ne m'appelle pas du tout "dégage, connard !". Arrivé en haut de l'escalier, ravi, Jacob m'accueille chaleureusement en me demandant de me barrer ! Une coutume réservée aux invités de marque ; ils ont fait pareil avec Lars von Trier l'année dernière. À ses côtés, je vois Thierry Frémaux frémir à l'idée que je puisse voler la vedette au président du jury ; un barbu dont il a lui-même oublié le nom. Je lui rappelle qu'il s'agit de Super Nanni, qui a quand même bien changé depuis son décès. Ayant compris que j'étais un faux mince mais un vrai lourd, Thierry me propose de faire la descente des marches la tête en avant et sans toucher le sol, ce qui est tout aussi prestigieux, bien plus original et beaucoup plus rapide...

(P56-57 Éditions Plon)

Petite information : Super Nanni correspond au réalisateur italien Nanni Moretti président du jury du Festival de Cannes en 2012.
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...
Heureusement, Marion Cotillard, ou Marie Cotillons pour les intimes, vint m'aider à me relever en me disant que je faisais super bien le mort, elle qui s'entraîne chaque jour en regardant Guillaume caner. Guillaume qui vint également prêter main-forte, car il n'a pas l'habitude de laisser les grands durs tomber et encore moins les p'tits mous choirs...

(P64 Éditions Plon)
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Nous embarquons donc dans un taxi, direction Jérusalem qui se trouve à un jet de pierre de là... Le chauffeur, un p'tit fada, Kippour faire le malin n'arrêtait pas de zigzaguer entre les voitures, comme si c'était un Shalom géant, roulait à une telle-à-vive allure qu'après trois minutes nous arrivâmes à destination.

Je profitai alors qu'on soit au pied du mur pour demander à Nicolas [Sarkozy] si je pouvais aborder les questions politiques pendant le repas. Il me dit qu'en Israël, c'est très impoli de mettre Likoud sur la table, et qu'il serait préférable, voire impératif, que je la ferme.
Il avait raison, j'étais à deux doigts de commettre une erreur de genèse.

Pourtant si bref et si-concis d'habitude, je la ferme. Là, je n'avais pas le Shoah. Une fois à table, terre promise, terre due, c'est comme ça qu'on dit là-bas, je reste muet comme une carpe, ou comme un carp'accio dans le cas présent, c'est dire si j'ai l'air fin, et me contente d'acquiescer quand on me dit quelque chose.
Mais comme on ne me dit rien, ben j'acquiesce pas, passant pour un gros bégueule, kibboutz dans son coin!
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"Vous le savez peut-être, et si vous ne le savez pas je vais vous le dire, ça vous évitera d’ignorer, mais Albert II, roi de Belgique, qui sans vouloir prêter la Flandre à la critique rend plus belge la vie, est né le 6 juin !
Eh oui, quelle drôle D-day !…
Etant moi-même de confession belge par la mère de mon frère et bruxellois par mon père, mon fisc et mon saint-esprit, il était tout naturel, ou Paturel si je m’étais appelé Sabine, que je parte à la rencontre de Sa Majesté, enfin ma majesté, ou même papajesté – comme c’est un mâle – afin d’user, comme tout bon sujet, de mon verbe pour faire des compliments à ce roi qui règne sur le pas pays qui est le mien.
A peine arrivé à mon point de départ, sans bouger de chez moi quoi, je pris la direction du Palais, où un garde royal un peu gelé m’informa que le roi, sa femme et le p’tit prince étaient justement partis chez moi ! N’ayant plus le temps de serrer la pince de Monseigneur je m’en retournai Anvers et contre tous non sans lui transmettre mes hommages et intérêts par sms… oui, j’avais téléchargé "l’appli Birthday"…
Changement de programme donc. Heureusement, connaissant les ficelles du protocole, ayant donc plusieurs cordes à monarques, je me rappelai que la reine Elizabeth, comme ses pieds, célèbrera le 4 juin prochain ses soixante années passées sur le trône ! Un bel hommage à l’Elizabeth fessier… qui avec son insulaire de ne pas y toucher est quand même la descendante du George V. Et si on a la chambre avec ça, elle n’est pas-lasse de répéter qu’elle est surtout la fille de George VI, roi Bègue dont les valets-rient encore de ses discours…"
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En tendant l’ouïe Armstrong me répond que, pour redorer son maillot jauni, il aide l’aéronautique en urinant dans le réservoir des Boeing 747. Ce qui leur permet de faire Paris/New York en moins d’une demi-heure. Tout en déplaçant un Airbus de la main droite, il m’explique qu’il tâchera aussi de remporter les 24 Heures du Mans à pied en une matinée, et dans la foulée tentera de battre le record de Felix Baumgartner en sautant de la lune en VTT, sans frein, ni selle… ni VTT. Je lui fais remarquer que c’est peut-être pas la meilleure idée pour lever les soupçons, mais il fait la sourde tête, c’est comme une sourde oreille mais en plus large, et me dit que ça dopant comment on voit les choses
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Vidéo de Stéphane De Groodt
Benoist Apparu : les dessins 3 mai 2014 avec Teddy Riner, Guy Roux, Jeanne Cherhal, François Gibault, Stéphane de Groodt,
On n'est pas couché Laurent Ruquier avec Natacha Polony et Aymeric Caron Retrouvez les meilleurs moments de l'émission culte des samedis soirs de France 2 : entretiens toujours plus vifs et mordants, révélations, clashs !
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