Voilà un livre qui fait du bien !
Dans ses
Voyages en Absurdie, qu'on ne peut que conseiller à
Michel Sardou lorsqu'il s'ennuie,
Stéphane de Groodt imagine sans complexe !
Même qu'un matin il changeait... Oui bon... Vous m'avez compris :0)
L'ami Stéphane sait vraiment manier avec émoi le mot et avec verve le verbe et l'adjectif.
Epithète que vous le savez déjà, mais si vous le savez pas encore, Patrick Bruel vous le dira quand même sur la Place des Grands Hommes.
Car Oui ! Il a tout d'un GrandT Homme, ce de GroodT ! Mais avec un grand d'devant, un très grand même, pas un petit, parce qu'il se la pète vraiment pas notre homme.
Dans ses chroniques, il sait piquer là où ça fait mal. Mais toujours avec un humour très flin. Il sait toucher au coeur.
Et quand il touche, il abat alors le Jeu sur la table, carreau poker, qu'il pratique avec Bruel, Brel, Barbara, Brassens et tous les copains d'alors, il sait prendre les mots un à un dans sa main, il les mélange, les retourne, les habille, les met à nu, les déshabille avec émoi et avec Greco et Brio (non ce ne sont pas deux des
Marx Brothers... je vous laisse y réfléchir) et vous sert ensuite une quinte flush.
Royal !
Stéphane de Groodt est belge, et si vous n'êtes pas encore au courant, surréaliste !
C'est un vrai ket'chup de Bruxelles. Il a la frite et avec lui la mayonnaise prend très vite.
Il vous embarquette dans son monde (ou vous encornette si vous les préférez à l'ancienne comme moi, ou vous encroquette de crevettes si vous préférez la Mer du Nord), il vous sert ses billets avec ses mots-tôt, ses mots-tard, ses mots-l-hier aussi, chauds et salés comme il faut, avec une petite sauce poivre ou aigre-douce mais toujours succulente à souhait, et même une sauce samouraï dont on a rizière et dont on rira encore demain !
Comme avec Nabila... de pickels est retrouvée à sa table pour cette chronique épique épique, et sur Instagram comme à la télé (je vous mets le lien plus bas, à voir absolument), je suis amoureux de l'ami Stéphane !
Mais quel boulet liégeois cette Nabila... Un beau morceau de chocolat pour certains, une empotée liégeoise pour d'autres (dont je fais partie car il n'y a pas que le speculoos dans la vie, y'a l'esprit aussi, n'en déplaise à Francky Vincent).
Mijotée comme une carbonnade flamande par ce diable de Stéphane, ce Saint d'esprit, elle a vécu l'enfer sans même le savoir. C'est un Must, un Best, à revoir en live comme en Off.
Stéphane, si tu me lis, j'te kiffe grave !!
Tu m'es cher. Grâce à toi ce matin, j'ai déjeuné en paix avec moi-même !
Merci à toi !