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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Paul Guimard propose à sa femme Benoîte Groult qu'ils écrivent leur journal chacun de leur côté.
Cette aventure durera trois ans, de 1951 à 1953.
Blandine de Caunes a retrouvé ces carnets et les publie, précédés d'une longue préface de sa main.
J'ai aimé beaucoup de livres de Benoîte Groult, particulièrement « Les vaisseaux du coeur », mais là j'avoue ne pas avoir été très sensible à celui-là.
D'abord, c'était une histoire entre eux et je ne suis pas sûre qu'elle nous ait été destinée.
Heureusement ce n'est pas spécialement intime, donc ce n'est pas trop indiscret.
Ensuite je trouve que Blandine de Caunes n'arrête pas de jouer les prolongations avec sa mère.
C'est tout à son honneur, bien sûr, mais je me demande après ce livre comment elle trouvera encore prétexte à pouvoir prolonger Benoîte Groult.
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Journal à quatre mains (1951-1953) proposé par Paul Guimard à son épouse Benoîte Groult afin d'encourager son talent d'écrivaine en devenir.

Ce document retrouvé et publié par Blandine de Caulnes nous entraine avec plaisir dans le quotidien des premières années de ce jeune couple amoureux, partageant sa vie entre son petit appartement de Paris 16ème et sa maison de campagne sans aucun confort de Valmondois (Val d'Oise) où ils jouent aux apprentis jardiniers (surtout Benoîte) et reçoivent amis et famille.

Comme dans tout journal intime, les sujets sont extrêmement variés. On y trouve un peu de tout et de rien ; des réflexions sur la vie de tous les jours, occupations professionnelles, travaux ménagers, loisirs, des propos philosophiques, quelques poèmes, des considérations sur le couple et la condition de la femme… On sent déjà poindre chez Benoîte Groult une révolte qu'elle confirmera par son engagement féministe durant toute son existence.

Voici un ouvrage qui se lit facilement. Même si son intérêt immédiat n'est pas toujours évident, il est agréable et très bien écrit. Déjà au début des années 50, la plume de Benoite Groult et de Paul Guimard est claire, riche et élégante et laisse présager du talent des deux futurs célèbres écrivains.
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Dans une longue préface, Blandine de Caunes explique le contexte de ce journal à 4 mains et sa publication. Paul souhaite donner confiance à Benoîte pour qu'elle se lance dans l'écriture. Elle a l'habitude de tenir un journal intime mais pas d'écrire pour être lue. Alors que pour Paul c'est l'inverse, il est journaliste. Il écrit aussi des poèmes qui ne sont pas publiés et qu'on retrouve dans ce livre.
L'écriture de ce journal va devenir un jeu entre eux, comme un ping-pong, ils se répondent. On y trouve des souvenirs de vacances, des dîners, des références littéraires, des réflexions autour du couple, la construction des « vatères » dans leur maison de campagne, le tout avec beaucoup d'ironie et d'humour. On voit aussi le côté le plus connu de Benoîte, la féministe.
Il y a parfois des pages manquantes, toujours signalées.
Ce journal est un véritable témoignage d'une époque, les années 50. Cette lecture ne m'a pas passionnée mais nul doute qu'elle plaira aux fans de Benoîte Groult. Pour ma part, j'ai préféré la plume de Paul Guimard.
Merci à Netgalley et Stock pour cette lecture.
Lien : https://joellebooks.fr/2021/..
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Bien que très bien écrit, je n'ai pas accroché et j'avais qu'une hâte : en finir! Ce livre est très personnel. Benoîte semble en colère après tout, aussi bien lorsque les mauvaises herbes du jardin envahissent ses fleurs ou l'attitude de Paul qui peut lire des heures durant dans sa chaise-longue. Tout le long de ses échanges, on sent une révolte latente de Benoîte, une féministe qui se cherche sans doute.
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