AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9781302916206
472 pages
Panini France (02/04/2019)
3.25/5   2 notes
Résumé :
Hell hath no fury! Captain America faces a threat like never before when Superia raises an army of female super villains - from Anaconda to M.O.D.A.M.! The roguish gun-for-hire Paladin lends a hand to face these Femizons, but can these two mismatched adventurers thwart Superia's stratagem? Then, Cap has a showdown with his German counterpart, Hauptmann Deutschland. Both men are after the Red Skull -until they discover that he's been killed by Scourge! But nothing is... >Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Poussif avec quelques moments mémorables
-
Ce tome fait suite à Captain America Epic Collection: Streets of Poison (épisodes 372 à 386, annuels 9 & 10). Il regroupe les épisodes 387 à 397, ainsi que la minisérie Adventures of Captain America, initialement parus en 1991/1992. Les épisodes de la série mensuels ont été écrits par Mark Gruenwald, installé sur la série depuis l'épisode 307 en 1985, et dessinés par Rick Levins pour l'histoire principale, par Larry Alexander pour l'histoire annexe (sauf celle du 387 dessinée et encrée par Dan Panosian). Les encreurs sont les suivants : pour l'histoire principale Danny Bulanadi sauf pour l'épisode 394 encré par Bud La Rosa. Pour les histoires annexes, Dan Panosian pour les épisodes 388, 390, 391, 393, 394, 396, 397, et Bud La Rosa pour le 389. Adventures of Captain America a été écrit par Fabian Nicieza, dessiné par Kevin Maguire avec Kevin West, et encré par Terry Austin.

Captain America a enfin décidé d'aller voir ce qu'est devenue Rachel Leighton (Diamondback), supercriminelle avec qui il a développé une relation amicale. Il découvre un appartement éventré et dans les décombres il découvre une mallette contenant un dispositif électronique. Grâce à sa carte Avengers, il prévient son pilote qu'il va aller comparer ses observations avec la police qui se trouve encore dans la rue en bas de l'immeuble. L'inspecteur ne peut que lui dire que les passants ont vu un aéronef percuter l'appartement. de retour au manoir des Avengers, il demande à Peggy Carter de lui appeler Janet van Dyne. Une fois qu'il l'a au bout du fil, il lui demande comment contacter Paladin car il est dernier à avoir eu affaire avec Rachel. Peu de temps après, une limousine s'arrête devant la propriété privée des Avengers, et Paladin en descend. Captain America ne le fait pas entrer pace que le processus de reconnaissance par les systèmes de sécurité est long et laborieux. Il lui demande quand il a vu Diamondback pour la dernière fois : il répond deux nuits auparavant avec Asp et Black Mamba, deux autres membres de la Société des Serpents. La carte de Steve sonne : deux membres de cette société viennent d'être retrouvés à Bay Ridge dans Brooklyn. Étrangement, Paladin demande à accompagner Captain America, alors même qu'il n'a aucun espoir d'être rémunéré.

Sur place, Captain America et Paladin s'adressent à Rock Python allongé sur un brancard, prêt à être emmené dans une ambulance. Après avoir été un peu influencé, il finit par lâcher le morceau : il a été attaqué par une sorte de tête volante hypertrophiée, certainement MODOK, et un aéronef de la Société des Serpents. Diamondback était bien à son bord. Effectivement à quelques distances de là, dans la cabine de pilotage, MODAM (Olinka Barankova) est aux commandes pendant que Asp et Diamondback pansent les blessures de Nightsahde (Tilda Johnson). La pilote les informe qu'elles les emmènent avec Black Mamba sur le paquebot de Superia car elles ont reçu une invitation, avec une enveloppe contenant cent mille dollars chacune. de son côté, Captain America décide d'aller prendre des renseignements auprès des fabricants d'armes de l'AIM car ce sont eux qui ont construits l'aéronef utilisé par MODAM.

Après avoir lutté contre le trafic de drogues et contre une organisation de terroristes américains, Captain America se lance dans une première aventure plus légère : Mark Gruenwald le met face à Superia (Deidre Wentworth), une femme ayant décidé de stériliser toutes les femmes de la planète, à l'exception de 10 572 d'entre elles, celles qui ont trouvé refuge sur son île. Aidé de Paladin et John Jameson, il se retrouve sur un paquebot à bord duquel se trouvent une pléiade de supercriminelles ayant toutes répondu à l'invitation de Superia : Moonstone, Blackbird, Quicksand, Anaconda, Princess Python, Screaming Mimi, Ferocia, Impala, Snapdragon, Nightshade, Gypsy Moth, Ion, Gladiatrix, Bombshell, Pink Pearl; Vapor, Dragonfly, Wrangler, Black Lotus, Ice Princess, Poundcakes, Whiteout, Whiplash, Mindblast, Bloodlust, Battleaxe, Frenzy, Dansen Macabre, Knockout, Water Witch, Yellowjacket, Iron Maiden, et quelques autres encore. Dans le même temps, Rachel Leighton est victime d'une tentative d'assassinat sur le même paquebot, et ses deux copines lui viennent en aide. le scénariste n'en rajoute pas trop dans le registre de trois mâles contre une tripotée de femmes enragées. le lecteur à fond dans l'univers partagé Marvel peut s'amuser à reconnaître toutes ces supercriminelles de seconde zone. le plan de Superia donne à réfléchir : elle veut installer un matriarcat en prenant exemple sur une vision du futur qu'elle a eu (le monde dont vient Thundra), mais concrètement elle va se retrouver avec les autres femmes qu'elle a sélectionnées et accueillies sur son île, à servir de matrice de reproduction pour la race humaine, étrange choix de destin. L'artiste réalise des dessins très fonctionnels, se coulant dans le moule des comics à la chaîne avec les caractéristiques Marvel. S'il en est familier, le lecteur peut reconnaître les influences très diluées de Jack Kirby, John Buscema et Mike Zeck, tellement éloignées qu'elles en sont devenues insipides. Par comparaison avec l'épisode encré par Bud La Rosa, le lecteur peut constater tout ce qu'apporte Danny Bulanadi avec son encrage : texture et consistance.

Au cours de cette partie du récit en 6 épisodes, Captain America et Paladin se font capturer. Superia a la gentillesse de ne pas leur enlever leur cagoule, même quand ils sont nus dans des éprouvettes géantes. Comme à son habitude, le scénariste embrasse les conventions les plus improbables et les moins plausibles des comics de superhéros, et le dessinateur lui emboîte le pas avec un premier degré à l'épreuve de toute moquerie. le plan de Superia comprend aussi une technologie lui permettant de transformer les hommes en femmes, et les deux superhéros vont y passer. le lecteur se dit que Gruenwald est bien capable de le faire… mais non, le traitement est interrompu à quelques heures de la fin sans laisser aucune séquelle. Dommage : ça aurait constitué un moment transgressif. Pendant ce temps-là dans les histoires secondaires en fin d'épisode, le lecteur assiste au retour de Red Skull : à la tête d'un empire criminel à l'échelle des États-Unis. Mais voilà qu'il se fait enlever par Hauptmann Deutschland (Markus Ettlinger) pour être jugé par un tribunal extraordinaire et secret en Allemagne, pour avoir sali l'honneur de la nation. La narration visuelle de Larry Alexander est tout aussi fonctionnelle que celle de Levins, en moins professionnelle. C'est assez rigolo de voir l'homologue allemand de Captain America s'en prendre à Red Skull, même si le scénariste y va à la truelle et avec ses gros sabots. À la fin de cette partie, Red Skull est à nouveau dans la nature, et les deux capitaines ont pu joindre leurs forces.

Donc le scénariste revient aux fondamentaux : Captain America contre le nazi Red Skull. Il y a quelques changements par rapport au statu quo habituel : Johann Shmidt est dans un corps cloné à partir de celui de Captain America et il a l'air d'avoir dépassé le cadre un peu étriqué du nazisme. Il a réussi à réaliser des prises d'intérêt dans de nombreuses affaires illicites d'une côte à l'autre des États-Unis. Il a renvoyé son homme de main Crossbones, et pour le remplacer, il jette son dévolu sur Viper (Ophelia Sarkissian) qu'il fait libérer de prison. Il emploie également des hommes de main comme Black Wing (Joseph Manfredi) et Jack O'Lantern (Steven Levins) et le pitoyable Doughboy (une sorte d'être humain transformé en substance malléable), sans oublier Mother Night (Susan Scarbo). Comme à son habitude, Gruenwald met à profit la continuité sur un mode mineur, mais qui apporte une sensation d'univers partagé : le presque retour de Scourge, la présence de Sersi à l'époque une Avenger, une mission avec Thor (Eric Masterson) pour que Captain America lui apprenne les ficelles du métier, Taskmaster (l'entraîneur des superciminels). Il continue également de mettre en scène les personnages spécifiques de l'histoire de Steve Rogers, comme Rachel Leighton, mais aussi Bernie Rosenthal et Peggy Carter. le lecteur revoie même Rogers dessiner le temps d'une case évoquant sa carrière aussi courte que superficielle d'artiste pour Marvel. de son côté, Captain America se retrouve face à Arnim Zola et il va aussi refaire un tour dans le manoir de Red Skull. le scénariste ne développe guère les personnages, voire pas du tout, restant dans un registre d'aventures et de comédie de situation superficielles. Pour peu qu'il se soit habitué à un personnage ou à un autre, en particulier Rachel Leighton, le lecteur en vient à éprouver une sensation de frustration à ne pas en apprendre plus sur elle ou lui, à rester à la surface de ses émotions, de ses motivations. La narration visuelle de Rick Levins continue égale à elle-même, toujours fonctionnelle, sans réel éclat bien complétée par l'encrage de Danny Bulanadi. Les histoires courtes permettent de suivre Rachel et ses copines, dans des aventures improbables, superficielles, aussi vite oubliées qu'elles ont commencé, en particulier ce projet de bureau de simili détectives privées vite avorté parce que Gruenwald change d'avis et décide qu'il faut que Rachel soit confrontée à Crossbones.

Ce nouveau recueil d'une année de parution laisse un sentiment mitigé. Les dessinateurs ne sortent pas du lot, des artisans appliqués, s'inspirant vaguement de leurs prédécesseurs, pour une narration visuelle qui respecte les délais et qui embrasse les conventions visuelles les plus ridicules des comics, sans essayer de leur insuffler une énergie débordante, ni les ramener dans un registre plus réaliste et plus dur. Mark Gruenwald continue à proposer des nouveautés dans chaque histoire, toujours de manière aussi prosaïque et pataude, ce qui neutralise leur portée, avec un élément mémorable de ci de là, comme Hauptmann Deutschland.

Adventures of Captain America : alléché à l'idée d'une histoire des origines soignée, à l'occasion des 50 ans d'existence du personnage, le lecteur apprécie le travail précis de Kevin Maguire, en se demandant pourquoi il n'a pas dessiné le dernier épisode, et pourquoi il semble à contre-emploi dans ce récit. La narration du scénariste est d'une insipidité remarquable, dépourvu de toute tension dramatique, ne réussissant pas à insuffler un peu de personnalité dans les protagonistes. Il reste des pages agréables à regarder, mais pas beaucoup plus.
Commenter  J’apprécie          170
Et on repart pour un nouvel épisode du vaste run de Mark Gruenwald sur la Sentinelle de la Liberté. le scénariste nous offre, par conséquent, une dose supplémentaire de soap-opéra super héroïque et d'intrigues déjantées.
Le Cap part ainsi voir Diamondback, ancienne super-vilaine passée du bon côté de la force. Mais l'appartement de la belle est détruit. Il va donc enquêter, aidé par Paladin, et découvre que Diamondback a renoué avec deux anciennes criminelles de la Société des Serpents : Black Mamba et Asp. La responsable de l'attaque est une sorte de version féminine (hum !) de Modok appelée Modam. Après diverses péripéties, Cap se retrouve sur un navire en compagnie de Superia, une cinglée qui se propose de stériliser toute la planète à l'exception d'une dizaine de milliers de privilégiées réfugiées sur son île privée. le scénariste nous prépare un bel assortiment de méchantes de seconde zone (Princess Python, Iron Maiden, Anaconda pour les plus « connues », les autres…on passe) que vont combattre Cap, le Paladin et son pilote, John Jameson (fils de l'autre et accessoirement Man Wolf par intermittence). le plan de Superia, misandre fanatique, est particulièrement délirant et l'idée d'une nation de « Fémizones » s'avère marrante. D'ailleurs, un des moments les plus drôles réside dans l'utilisation, par Superia, d'un appareillage destiné à transformer les hommes en…femmes ! Cap va-t-il perdre ses burnes ? Non ! Il y a des choses auxquelles on ne touche pas. Ouf ! Un peu dommage pour le lecteur qui aurait bien vu Steve Rogers avec des couettes voire un peu tapette. Il est sur une île, ne manquez plus qu'il entre dans la marine pour entonner « In the navy » avec Paladin. Mais non, Gruenwald se retient. Tant pis.
Bref, une longue histoire en six parties, parfois verbeuse mais, dans l'ensemble, très divertissante. Les dessins sont bons, sans plus, et souvent purement fonctionnels mais ces épisodes permettent à l'artiste de caser un maximum de super criminelles en bikini dans des pauses aguicheuses, ce qui rend le tout plaisant. On retrouve vraiment le côté pulp et outrancier des comics, aujourd'hui perdu au profit (hum ?) d'un sérieux souvent papal.
Parallèlement, des aventures bonus nous dévoilent le destin de Crâne Rouge, toujours aussi méchant, cette fois associé à Viper et à une poignée de vilains folkloriques comme Jack O Lantern. le super naze Nazi se voit enlever par Hauptmann Deutschland, alias “Capitaine Allemagne” pour ceux qui ne parlent pas la langue de Rammstein. Ce-dernier veut trainer Crane Rouge en justice pour ses crimes à l'encontre de la Germanie. Cap devra sauver la mise à son ennemi héréditaire.
La seconde partie de cette collection reprend « The Adventures of Captain America », un nouveau (mais très réussi) retour sur les tout début de Cap pour une « origin story » réécrite et développée de manière plus sérieuse et réaliste. Une belle réussite et sans doute la meilleure version des origines de Cap.
Dans l'ensemble, un agréable et même enthousiasmant recueil avec son quota d'idées absurdes, de vilaines hautes en couleur et de moments WTF. On passera sur les défauts (bulles de pensées et dialogues envahissant, redondance entre l'image et le texte) pour apprécier les qualités générales et l'excellence des quatre épisodes de fin de parcours.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
Commenter  J’apprécie          20


autres livres classés : histoires courtesVoir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs (4) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3231 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}