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3.48/5 (sur 828 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Londres , le 05/12/1954
Biographie :

Hanif Kureishi est un écrivain et dramaturge britannique.

Fils d'une Anglaise et d'un Pakistanais, il a étudié la philosophie à l'université de Londres. Ses livres traitent essentiellement de l'immigration, du racisme et de la sexualité. Il est un des représentants les plus connus de la nouvelle « école » d’écrivains britanniques d’origine étrangère.

Un de ses ouvrages les plus connus est My Beautiful Laundrette, scénario d’un film dont le personnage principal est un garçon d’origine anglo-pakistanaise, homosexuel, qui grandit à Londres dans les années 1980.

Le film a été réalisé par Stephen Frears et il a remporté le New York Film Critics Best Screenplay Award et a été nommé aux Oscar pour le prix du meilleur scénario. Kureishi a également écrit pour Stephen Frears le scénario de Sammy and Rosie Get Laid.

Le livre de Kureishi Le Bouddha de banlieue (The Buddha of Suburbia, 1990) a reçu le Whitbread Award du meilleur premier roman et a été adapté en série télévisée (avec une musique de David Bowie).

Le roman Intimité (Intimacy, 1998) a provoqué un débat, car l’histoire évoque un homme qui, se sentant physiquement et émotionnellement rejeté par sa femme, avec qui il a deux enfants, la quitte. Le débat ne portait pas sur le livre, mais sur le fait que l’auteur lui–même venait de quitter sa femme et ses deux fils.

En 2000–2001 le roman a été librement adapté au cinéma par Patrice Chéreau. Le film a remporté deux Ours au Festival de Berlin, un Ours d’Or du meilleur film et un Ours d’Argent de la meilleure actrice pour Kerry Fox.

La pièce de Kureishi The Mother, également adaptée au cinéma par Roger Michell, montre une relation transgénérationnelle où les rôles habituels ont été inversés : une dame anglaise de 70 ans séduit le petit ami trentenaire de sa fille.

Dans Contre son cœur (My Ear at His Heart), un récit autobiographique, Kureishi évoque son père, qui s’était également essayé à l’écriture, et la genèse de sa propre inspiration.

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Source : Wikipédia
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Le premier livre officiel des Beatles depuis Anthology, et sans doute le dernier… Ultime célébration et testament sublime. Janvier 1969. Lorsque les Beatles se réunissent pour enregistrer leur nouvel album, Get Back, ils sont dans une période de transition et de doute : George Harrison rentre de New York où il a travaillé main dans la main avec Bob Dylan, Paul McCartney est dans son histoire d'amour naissante avec Linda Eastman, John Lennon est inséparable de Yoko Ono, sa partenaire à la ville comme à la scène. L'enregistrement de « L'Album blanc », en 1968, a divisé le groupe, et la disparition de leur mentor à tous, « M. Epstein », a laissé un grand vide. Pourtant, c'est dans cette atmosphère étrange, tandis qu'ils repartent à la source de leur art, que les Beatles vont composer quelques-unes des leurs plus belles chansons, cultes dès leur sortie. Pendant un mois, Michael Lindsay-Hogg enregistre les sessions studio des Beatles, de Twickenham à Savile Row, en vue d'une émission spéciale en mondovision et d'un live, qui sera le mythique concert sur le toit, au sommet de l'immeuble d'Apple Corps. le montage qui a été fait de ses prises de vues dans le documentaire Let it be, sorti après la scission du groupe en avril 1970, mettait volontairement l'accent sur l'aspect dépressif, chaotique, du processus créatif. Or, c'est justement ce que ce livre et le documentaire qui l'accompagne vient nuancer, sinon de contredire, comme l'écrit Peter Jackson dans sa préface : « La véritable essence des séances de Get Back est contenue dans ces pages : il suffit de compter le nombre de fois où la mention “rires” est indiquée entre parenthèses. » Hanif Kureishi, renchérit : « le résultat de toutes ces blagues, de ce travail incessant et de ces disputes, c'est un final fabuleux. La séance live sur le toit de l'immeuble qui se déroule à la fin du mois de janvier 1969, et en février de la même année, les Beatles qui se mettent allègrement à travailler à ce chef-d'oeuvre qui se révélera être Abbey Road. » Grâce à ces archives enfin restaurées et révélées au grand public, tous les fans des Fab Four ont le privilège d'entrer en studio pour assister aux premiers brouillons, aux erreurs, à la dérive de chacun et aux digressions de tous, à l'ennui, à l'excitation, au brouillage joyeux et aux percées soudaines… D'assister au crépuscule superbe de leurs idoles.

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Citations et extraits (410) Voir plus Ajouter une citation
Hanif Kureishi
Tout écrivain, s'il est un authentique artiste, est forcément diabolique - au sens où il dit ce qu'on n'est pas censé dire.
Interview Nouvel Obs. 12/01/2014
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Après un certain âge, le sexe perd de sa banalité. Je ne pourrais plus demander aussi peu. Poser la main sur le corps d'autrui, - approcher sa bouche d'une autre bouche-- quel engagement ! Choisir quelqu'un, c'est découvrir toute une vie. Et c'est l'inviter à vous découvrir ! (p. 25)
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J’ai aussi compris que la transgression elle-même définit les règles qu’elle cherche à contourner. Il n’y a rien qui renforce autant la norme que les conduites déviantes.
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– Si tu veux en savoir plus sur ses différentes qualités…
– Je n’ai jamais été aussi impatient.
– Eh bien, Eddie est connu pour être un cunnilinguiste extraordinaire. C’est le Jacques Cousteau du ramonage de berlingot. Il peut se tenir à la tâche pendant des heures sans reprendre son souffle. Mais il lui a donné quelques morpions en prime.
– Quelle est sa technique avec les femmes ?
– Il leur vend de l’avenir. De l’espoir. Il leur répète à quel point elles sont belles, intelligentes. Il leur dit qu’ils iront vivre à New York ou à Rio. Ils se lanceront dans les affaires. Ils se mitonneront des petits plats, se diront des petits mots doux et se feront des petits câlins jusqu’à la fin de leurs jours.
– Les gens sont si faciles à berner ?
– Ils fuient la vérité comme ils fuient Ebola. Je n’ai pas besoin de te le rappeler.
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Maintenant, j'ai sans doute envie d'être loyal envers autre chose. Ou quelqu'un d'autre. Oui: envers moi-même. (p.47)
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La sexualité, c’est comme l’art : si vous savez ce que vous faites, c’est que foncièrement, vous n’en savez rien.
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J'ai besoin que chaque jour il se passe quelque chose qui représente une sorte de progrès ou d'accumulation. Je ne supporte pas que la vie ralentisse, que l'intensité décline. Mais j'accueillerais volontiers une période de calme. J'y aspire, dans un avenir lointain. (p. 139)
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Nous commençons dans l'amour et nous sommes prêts à affronter de nombreux ennuis pour demeurer dans cette condition pendant le restant de nos jours. N'est-ce pas l'état dans lequel les hommes et les femmes ont le plus de chance de s'épanouir ? Alors les gens se surpassent: les sadiques deviennent plus doux, les banquiers plus généreux, les coroners jouissent de la vie, même les bookmakers deviennent sympathiques. Et là-bas, ce soir, dans cette ville merdeuse et vrombissante, il y a , j'en suis certain, quelqu'un qui m'aime. (p.110)
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Je vais me jeter sur les autres, sans la moindre retenue. Je ne compte pas tergiverser à la lisière de l'existence. (p.82)
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Je suis psychanalyste ; ou, pour le dire autrement, je suis un décrypteur d’esprits et de signes. Il arrive également qu’on m’appelle dépanneur, guérisseur, enquêteur, serrurier, fouille-merde ou, carrément, charlatan, voire imposteur. Tel un mécanicien allongé sous une voiture, je m’occupe de tout ce qui se trouve sous le capot, sous l’histoire officielle : fantasmes, souhaits, mensonges, rêves, cauchemars – le monde qui se cache sous le monde, le vrai sous le faux. Je prends donc au sérieux les trucs les plus bizarres, les plus insaisissables; je vais là où le langage n’a pas accès, là où il s’arrête, aux limites de l’«indicible» – et tôt le matin, qui plus est.
Tout en mettant d’autres mots sur la souffrance, j’apprends comment le désir et la culpabilité perturbent et terrorisent les gens, je découvre les mystères qui consument l’esprit, déforment le corps ou, parfois, le mutilent, j’observe les blessures de l’expérience, rouvertes pour le bien d’une âme en pleine refonte.
Au plus profond d’eux-mêmes, les gens sont plus fous qu’ils ne veulent bien le croire. Vous constatez qu’ils ont peur d’être dévorés et que leur propre envie de dévorer les autres les inquiète. Dans les cas les plus courants,ils imaginent aussi qu’ils vont exploser ou imploser, se dissoudre ou se faire posséder. Leur vie quotidienne est hantée par la peur que leur relation amoureuse puisse impliquer, entre autres choses, des échanges d’urine et d’excréments.
Bien avant tout cela, j’adorais déjà les ragots – qualité indispensable pour ce genre d’activité. Aujourd’hui, j’en ai pour mon compte. C’est un fleuve d’immondices qui se déverse en moi, jour après jour, année après année. Comme beaucoup de modernistes, Freud s’intéressait tout particulièrement aux détritus : on pourrait dire qu’il est le premier artiste du «reste», dans la mesure où il trouvait du sens à ce qui est habituellement laissé de côté. Sale boulot que de plonger au cœur de l’humain.
En ce moment, il y a quelque chose de nouveau dans ma vie. C’est une sorte d’inceste, mais qui aurait pu penser que cela arriverait un jour ? Ma grande sœur, Miriam, et mon meilleur ami, Henry, sont tombés fous amoureux. Et chacune de nos existences se trouve perturbée, bouleversée même, par cette invraisemblable liaison.
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