AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,68

sur 224 notes
5
17 avis
4
13 avis
3
11 avis
2
3 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ca y est, ma première Gudule! J'ai enfin lu un livre de l'auteure qui a fait découvrir les joies de la lecture à ma soeur.




Certes, je ne suis pas le public visé, et je l'ai bien senti tout au long de ce court roman. de mon point de vue, une amourette d'ado, sur fond de sida et de préjugé. Pas de quoi m'émouvoir outre mesure. (D'ailleurs, une chanson d'O. Ruiz s'est baladée dans ma tête durant ma lecture; "J'aime pas l'amour", allez savoir pourquoi).

Mais, j'admet volontiers que ce livre lu par le bon public doit faire son effet. Ouvrir l'esprit. C'est aussi le rôle d'un livre, non?

A conseiller peut-être aux plus jeunes (enfin, pas trop jeune non plus, entre "La comtesse de Ségur" [si c'est encore lu] et "L'herbe bleue" peut-être, pour une certaine transition, éviter le choc des genres)
Lien : http://vadaeme.blogspot.be/2..
Commenter  J’apprécie          102
Critique modifiée suite à prise de connaissance que ce livre date de 1994, période où effectivement on ne connaissait pas encore si bien le fléau du sida, dans sa réalité, dans la vérité de ses problèmes, dans sa scientificité. On ne le connaissais bien plus que par la transmission des clichés le concernant et concernant les "sidéens"... Ce qui est dingue c'est qu'après une période qui a suivi d'hyperconscientisation sur le sida, les infos et la connaissance et la conscience des jeunes et des moins jeunes peut-être ont beaucoup régressé. Ce qui fait que ce livre et ses messages ont peut être encore une raison d'être. Toutefois je ne crois pas que ce livre puisse être intemporel et transcender toutes les maladies et les exclusions quelles qu'elles soient. Et malheureusement, je n'ai pas apprécié les dessins qui jalonnent le récit. Ecriture correcte, sans surprises, sans effets.
Commenter  J’apprécie          33
C'est un livre qui parle de comment on se sent qu on est séropositive et comment les gens voient ses personnes et c'est assez choquant que de nos jours on voient sa toujours d'un mauvais oeil.
Commenter  J’apprécie          30
Thomas, jeune collégien, est séropositif, ce qui lui vaut, à cause du manque d'information sur cette maladie, de l'incompréhension et de la méchanceté des autres, d'être sans cesse repoussé et moqué. Suite à cela ses parents le changent de collège en avertissant uniquement, et dans le secret, la direction et les professeurs. C'est un nouveau départ pour Thomas dont le vœu le plus cher est d'être considéré comme tout le monde, sans pitié ni jugement aucun. Il commence enfin à vivre comme les autres, à se faire des amis et attire même Elsa, une jeune fille de sa classe. Apeuré de ce rapprochement, un professeur averti les parents d'Elsa, révélation qui ne tarde pas à faire le tour du collège provoquant ce que Thomas redoutait tant de revivre et faisant ressurgir sa colère face à toute cette injustice et cette ignorance.

Sur le thème de la séropositivité au VIH, un court roman jeunesse très intéressant et surtout très touchant qui lève le voile sur les nombreux préjugés de cette maladie et en condamne la discrimination en nous mettant dans la peau de Thomas, jeune garçon très touchant dans sa vision des choses. Percutant, ce roman concerne au final autant l'adulte que l'enfant en laissant derrière lui un beau message de tolérance, de respect et de justice face à la maladie et la différence.
Commenter  J’apprécie          20
La plume, la syntaxe, la mélodie des phrases sont l'atout numéro 1 de ce récit.
Je ne suis pas une grande spécialiste de la littérature jeunesse (pas encore!) alors je m'étonne toujours de cette sensation que les sujets évoqués ne sont pas approfondis, que l'intrigue, les relations entre les personnages et leur évolution manquent des étapes et qu'on se retrouve alors à la dernière page avec ce goût amer : La fin ferme un chapitre, pas l'histoire.

Comme si tout restait encore à faire (à débattre?). Les injustices ne sont pas rétablies, les non-dits et les querelles se sont arrangés par miracle et non grâce à une discussion à coeur ouvert ou une compréhension mutuelle. (Elsa fait un peu pitié tant son raisonnement laisse à désirer… elle est la naïveté de la jeunesse influençable par les adultes… ce qui est une autre forme de dénonciation, frustrante, mais réelle).

J'ai eu de l'empathie pour Thomas. J'ai été victime de ségrégation une bonne partie de ma scolarité mais ce livre ne m'aurait apporté nul réconfort ou courage dans mes épreuves si je l'avais lu à cette époque. L'histoire dénonce ce que la peur et la haine engendrent comme conséquences, mais son but s'arrête là… Cependant, je reconnais une qualité à ce récit.

Celle de dénoncer la discrimination de certains enseignants et figures d'autorité.
Je salue Gudule pour cela car, personnellement, la discrimination dont j'ai le plus souffert provenait de certains de mes professeurs, et non pas tant de mes camarades de classe qui, pour la plupart, restaient neutre aux provocations des professeurs qui m'avaient pris en grippe ou m'excluaient délibérément de certaines activités (attisant la jalousie, l'occasion offerte sur un plateau d'argent pour les deux ou trois racistes du groupe et l'injustice incompréhensible de certains de mes camarades).
Ma propre injustice n'était pas moins douloureuse qu'imméritée. Ma situation était d'autant plus cuisante que je n'avais personne vers qui me tourner, puisque mes bourreaux n'étaient ni plus ni moins que le corps enseignant dont ma scolarité dépendait…

Mais il serait injuste de ne pas citer les nombreux, que dis-je, la majorité de mes professeurs qui étaient extras, dévoués à leur travail, d'excellents pédagogues en plus d'être sympas qui m'ont fait aimer aller à l'école en dépit de tout.

Pour en revenir à ce roman, je crois que l'un des sujets sur lequel on pourrait méditer est celui-ci :
N'est-ce pas finalement une discrimination de dire qu'il n'y a que les jeunes qui harcèlent d'autres jeunes ?
Commenter  J’apprécie          10
Je cherchais un roman sur le thème de l'amour pour mes élèves de 4ème et ce texte relativement court m'a attirée, rejoignant le thème de l'exclusion (et donc indirectement du harcèlement). Nous sommes donc plongés, dès le début, dans le bureau du principal qui reçoit Thomas (élève de 4ème, parfait pour l'identification de mes élèves!!!;-)) et ses parents, lesquels ont quelque chose à cacher pour que la scolarité de Thomas demeure sereine. En effet, on découvre au fil des pages que l'adolescent est séropositif. Bien sûr, cela est amené de façon mystérieuse, le suspense est ménagé.
J'ai bien aimé ce récit mais je me demande s'il n'a pas un peu vieilli, dans la mesure où les connaissances concernant le SIDA sont plus étendues de nos jours. Les réactions de l'entourage de Thomas ne sont peut-être plus les mêmes en 2023. En tous cas je l'espère!!! Et s'il s'avère que non, alors en effet ce roman peut être précieux pour nos jeunes!
Commenter  J’apprécie          10
Un livre que j'ai trouvé poignant.
Il explique très bien la maladie du personnage principal.Et je pense que faire lire ce livre à des jeunes de 11 ans,leurs permettrait d'en savoir plus sur ce sujet dont on ne parle pas assez je trouve..













Commenter  J’apprécie          10
C'est devenu un classique dans les collèges pour aborder la question du sida même si ça date un peu. La question des préjugés face à la maladie et du regard des autres n'a sans doute malheureusement pas tellement évolué.
Commenter  J’apprécie          10
Résumé : Thomas arrive dans un nouveau collège, ses parents ayant convaincu le principal de ne rien divulguer de son secret, sauf aux professeurs, car ils ne souhaitent pas que Thomas revive un enfer. En effet, il est séropositif depuis huit ans, suite à une transfusion sanguine. Thomas arrive à se faire une place et tombe même amoureux d'Elsa. Mais le jour où un de leurs professeurs est au courant de leur relation, tout éclate et Thomas va devoir faire face aux préjugés…

Mon avis : Un roman qui fait réfléchir sur tous les poncifs et préjugés autour du SIDA : maladie d'homosexuel, transmission du virus par le contact avec la peau, l'eau ou même la respiration… le héros, Thomas, a en marre de toutes ces idées reçues sur sa maladie et voudrait qu'on le traite à égalité avec les autres, sans le plaindre et sans le juger. Un roman qui peut servir à ouvrir une discussion avec les élèves sur le SIDA, la séropositivité, les modes de transmission, les moyens de prévention…
Lien : http://docbird.over-blog.com..
Commenter  J’apprécie          10
Thomas a quinze ans et il intègre un nouveau collège. Thomas a quinze ans et il est séropositif. Bien que ses parents aient préparé le terrain en faisant promettre au proviseur de l'établissement de ne rien révéler de son état, sa rentrée n'est évidemment pas aussi classique que celle de ses camarades. Et lorsqu'il se rapproche d'Elsa, tout se complique et son statut de malade est bientôt connu de tous, révélant l'ignorance de beaucoup et réveillant des peurs insensées liées à sa différence.
L'adolescent se retrouve exposé, au centre de la méfiance de ses pairs et victime d'un injuste jugement. Tous lui jettent à la figure l'état qu'il est pourtant le seul à subir. Mis au ban du groupe alors qu'il aspire seulement à se fondre dans la masse, il doit trouver en lui la force de relever la tête et de réveiller les consciences.

Aborder le sujet du SIDA par le biais de l'histoire d'un ado accidentellement contaminé est intelligemment pensé: d'une part parce qu'il est présenté dés le départ comme une victime des circonstances, de l'autre parce qu'il est plus aisé pour les jeunes lecteurs de s'imaginer à sa place.
Thomas est un ado comme les autres, il n'est pas écrit sur son front qu'il est porteur du virus du SIDA et, à ce titre, il aimerait pouvoir vivre comme n'importe lequel de ses camarades. Mais les gens, bien que supposément instruits pour certains d'entre eux ( le proviseur du collège en l'occurrence ), cèdent facilement à la peur et perdent de vue l'essentiel, livrant le jeune homme à la vindicte populaire. La situation est révoltante, on se rend vite compte que Thomas est entouré de personnes qui ignorent tout de la maladie et cèdent aux théories et rumeurs les plus fantaisistes – qui se propagent sans mal au sein du groupe – sans penser un seul instant à lui. C'est effrayant et on prend conscience de l'importance de l'éducation et de l'information.
Le propos est donc encore et toujours d'actualité et, même si le récit perd de son intérêt par moments ( très probablement en ce qui me concerne parce que je ne suis pas le public visé ), ce court roman fait réfléchir et est clairement d'utilité publique.
Lien : https://mllejuin.wordpress.c..
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (610) Voir plus



Quiz Voir plus

la vie a reculon

Comment s'apelle le héros de l'histoire ?

Thomas
Lea
Oriane
Nicolas

5 questions
83 lecteurs ont répondu
Thème : La vie à reculons de GuduleCréer un quiz sur ce livre

{* *}