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3.65/5 (sur 3272 notes)

Nationalité : Belgique
Né(e) à : Bruxelles , le 01/08/1945
Mort(e) à : Puycelsi, Tarn , le 21/05/2015
Biographie :

Gudule, nom de plume d'Anne Liger-Belair, est une écrivaine belge francophone.

Elle a signé aussi sous les noms de (Anne) Duguël, (Anne) Guduël, Anne Gudule, (Anne) Carali, (Anne) Karali ou Gudule!, ou Lili Bidault

C'est près de la capitale belge qu'elle vit jusqu'à l'âge de 19 ans, plus précisément à Ixelles. Entre 1950 et 1965, elle rédige plus de 400 poèmes ainsi qu'une bonne dizaine de romans, dont, en 1957, le premier, "Le couvent maudit", en référence à son établissement scolaire.

Après des études d’Arts-déco en Belgique, elle passe cinq ans comme journaliste au Moyen-Orient. Elle y rencontre au Liban, où elle crée des costumes, le dessinateur et éditeur de bandes dessinées Paul Karali (Carali), qui devient son compagnon.

À son retour, elle se rend en France en 1971, où elle collabore à divers magazines, associant dessin, écriture et journalisme : Hara-Kiri, Pomme d’api, Fluide glacial, Charlie Hebdo, L'Écho des savanes, Pif poche… et anime une émission consacrée à la bande dessinée sur Radio Libertaire.

Ce n'est qu'en 1987 que sera enfin présenté au public son premier ouvrage, "Prince charmant, poil aux dents".

Elle a écrit pour les enfants et pour les adultes. Elle est auteur de récits fantastiques sous son nom et écrivain pour enfants sous le nom de Gudule. Elle a été également auteur de scénarios pour la bande dessinée.

En 1977, elle a une fille, Mélanie Karali, avec Paul Karali, qui deviendra dessinatrice de bande dessinée sous le pseudonyme de Mélaka. Carali et Gudule sont aussi les parents de l'auteur de bande dessiné Olivier Karali (Olivier Ka), né au Liban en 1967.

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Source : www.livres-a-gogo.be
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Si je vous dis que mon métier, c'est bibliothécaire, ça vous évoque quoi ? Des lunettes ? Un chignon ? Une personne qui adore fait "chuuuut !" ? Et si l'on balayait les idées reçues ? Et si l'on partait à la découverte de bibliothécaires de fiction qui ont le pouvoir de changer une vie, pour le meilleur et pour le pire ? Venez, je vous emmène...


Citations et extraits (576) Voir plus Ajouter une citation
- Ce qu'il y a de bien avec les histoires, c'est qu'on peut toujours revenir en arrière.
- Que veux-tu dire ?
- C'est l'avantage qu'ont les livres sur la vie réelle. Dans la vie réelle, quand un drame arrive, on se dit : "Comme j'aimerais retourner dans le passé, profiter du bonheur d'avant !" La lecture nous donne cette possibilité : il suffit de reprendre les chapitres précédents, et on revit les moments que l'on aime chaque fois qu'on le désire."
Guillaume n'avait jamais envisagé les choses sous cet angle.
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Combien y a-t-il de livres, ici ? Dix mille, cent mille, un million ? Une odeur de vieux papier, à la fois âcre et doucereuse, émane du fantastique amas d’ouvrages, dont certains ont plus d’un siècle. Couvertures de cuir, de tissu, de carton, aux tranches dorées ; parchemins roulés ; éditions rares et volumes populaires pleins de naïves illustrations ; tout le savoir du monde semble rassemblé ici. (p. 22, Chapitre 2).
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- Tu me rappelles l'histoire de la tour de Nesle, me reprocha-t-elle un jour, comme je bazardais une chemise hors d'usage.
- ... ?
- C'était au XIVe siècle. Marguerite de Bourgogne y avait installé son lupanar personnel et, du haut du donjon, balançait ses amants à la Seine dès qu'ils ne la satisfaisaient plus. Quelle imbécile ! Elle les aurait remis dans le circuit, ils n'auraient pas été perdus pour tout le monde : la récup', c'est pas fait pour les chiens.
- Drôle de comparaison !
- Bah, entre un vêtement et un homme. Il n'y a guère de différence. Tous deux te caressent, s'imprègnent de tes odeurs, épousent les replis les plus intimes de ta chair. Ça crée des liens indissolubles.


(Dans : Mémoires d'une aveugle)
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Les fantasmes ne meurent pas, quoiqu'il ait pu en penser tout à l'heure! Ils survivent là où les a fixés l'écriture, éternellement! Gavroche et Cosette ont-ils disparu avec Victor Hugo? Les trois mousquetaires ont-ils suivi Dumas dans la tombe? Et Madame Bovary, dont Gustave Flaubert disait "c'est moi", n'a-t-elle pas survécu à son auteur? C'est dans l'imagination de milliers de lecteurs qu'ils mènent aujourd'hui leur existence propre.
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Nous marchions droit devant nous, sans savoir où nous allions. Peu importait, d'ailleurs, puisque nous étions ensemble. Quand on s'aime, on est bien n'importe où !
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On ne jette pas un rêve, même brisé !
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"Je vais vous décrire Ida, car elle était très belle. Elle avait de longs cheveux bruns qui tombaient sur ses épaules, et un joli visage. Sous sa cape noire, elle portait un jupon qu'elle avait échangé contre Alice au Pays des Merveilles, et des petits souliers qui faisaient chanter le pavé."
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"Comme j'aimerais retourner dans le passé, profiter du bonheur d'avant !" La lecture nous donne cette possibilité : il suffit de reprendre les chapitres précédents, et on revit les moments que l'on aime à chaque fois qu'on le désire.
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Les yeux de Titus [le chien], on dirait de grosses billes noires. D'habitude, ces billes-là sont pleines d'amour. Tellement, tellement que, quand on les regarde, ça vous fait chaud partout. Mais là, elles débordaient de peur. Une peur affreuse. Ses yeux criaient : « Au secours ».
Je n'ai jamais vu des yeux hurler aussi fort.
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- Je déteste les livres où les gens meurent.
- C'est parce que tu ne les ouvres pas à la bonne page, dit le petit prince.
- Comment ça ?
- Ce qu'il y a de bien avec les histoires, c'est qu'on peut toujours revenir en arrière.
- Que veux-tu dire ?
- C'est l'avantage qu'ont les livres sur la vie réelle. Dans la vie réelle, quand un drame arrive, on se dit : "Comme j'aimerais retourner dans le passé, profiter du bonheur d'avant !" La lecture nous donne cette possibilité : il suffit de reprendre les chapitres précédents, et on revit les moments que l'on aime chaque fois qu'on le désire."
Guillaume n'avait jamais envisagé les choses sous cet angle.
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