Pinkerton, tome 1 : Dossier Jesse James 1875

Tout d'abord merci aux éditions Glénat et à Babelio pour cette BD !
Malheureusement, cette lecture m'a quelque peu déçu. Beaucoup même, on peut le dire. C'est sans doute parce que je m'attendais à quelque chose de plus historique, où l'on aurait davantage abordé la vie et la personnalité des frères James. Or, ceux-ci ne sont qu'un prétexte à l'histoire. On n'en parle pratiquement pas, on ne les voit quasiment jamais. On découvre simplement les différents membres de l'équipe Pinkerton, on s'aperçoit de la tension entre les Pinkerton père et fils et… c'est tout. L'histoire de la traque de Jesse James est expédiée en un flashforward de 3 pages… Certes, l'idée était là et bien là (puisqu'elle colle aux faits historiques), mais elle aurait mérité, ce me semble, d'être exploitée de meilleure manière.
La BD est, me semble-t-il, un support qui se prête bien aux suites (je rappelle qu'il s'agit ici de mon humble avis de béotien en matière de bandes dessinées), aussi aurais-je préféré que l'auteur fouille un peu plus la présentation des personnages et ne bâcle pas la chute de la sorte, quitte à traiter ce « Dossier Jesse James » en plusieurs tomes…
Côté dessin, pas grand-chose à dire, puisque je n'y connais absolument rien. J'aime beaucoup ce genre de coups de crayon, c'est tout ce que je peux dire...
Bref, une déception pour cette BD qui, à mes yeux, ressemble davantage à une introduction qu'à ce qu'elle est, une histoire à part entière.

Un peu déçue par cette bd pourtant prometteuse autour de la traque de Jesse James dans l'Ouest américain...

D'abord, j'ai eu bien du mal à déchiffrer le texte tant la police choisie était alambiquée. Ca ne contribue pas à une lecture fluide et libre...
Ensuite, j'ai été déçue par le dessin où tous les personnages se ressemblent; j'avais du coup du mal à identifier la troupe de Pinkerton parmi les locaux. Dur dur de comprendre la trame dans ces conditions ! Dommage parce que le pitch me plaisait bien, j'avais envie de découvrir ce Pinkerton, père de la police moderne !

Il doit certainement me manquer un peu de testostérone pour apprécier ce western dans son ensemble! Je suis passée à côté, dommage...

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Pour résumer succinctement, ça ne restera pas dans les annales. Non pas que ce soit complètement mauvais mais ce n'est pas non plus transcendant. L'histoire raconte plus une traque qu'une enquête d'un détective privé, le tout en grosso modo trois épisodes : une première attaque manquée, une attaque de diligence et le subterfuge pour prendre Jesse James. C'est sympathique mais par moments un peu longuet. Tout au plus l'histoire permet de voir que, tout rangé du côté des "gentils" qu'il soit, Pinkerton n'était pas spécialement un ange.

Graphiquement, le dessin est de facture somme toute assez classique et sobre. On reprochera peut-être une méprise ponctuelle entre des personnages mais ce n'est pas forcément la faute du dessinateur si les couillons étaient tous en chapeau et moustache à l'époque. Les paysages ne sont quant à eux pas aussi jolis que ce à quoi on aurait pu s'attendre pour une histoire qui se passe dans l'Ouest Américain. Au final, sans être totalement inintéressant, Pinkerton s'avère donc un récit banal qui ne changera pas la face du western en BD. de là à lire les épisodes suivants ? Pas pour moi en tout cas.
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Janvier 1875. Les Pinkerton sont à la poursuite des frères James. Suite à un échec et à une mauvaise image de l'agence, Allan Pinkerton décide d'abattre le gang des hors la loi. S'il doit utiliser des méthodes barbares, nécessité fait loi.

Nouvelle série de la collection grafica, Pinkerton mélange western et polar. La célèbre agence de détective se montrait incompétente dans la série Lucky-Luke, avant de voir son créateur être mis en avant par les nouveaux scénaristes du cowboy. Il y faisait du chantage. Dans ce premier dossier, Rémi Guérin montre qu'Allan Pinkerton (et ses fils) était peut-être le père la police moderne, mais c'était un sordide personnage. Chantage politique, dissimulation, escroquerie, tout était bon pour arriver à ses fins. Dans ce premier tome, les frères James sont comme des bêtes acculées. L'heureux scénariste de City Hall montre qu'il a plus d'une plume dans sa trousse.
Sébastien Damour signe un album qui se rapproche du western spaghetti. Un coup de crayon acéré, qui permettent aux personnages de ne pas avoir de figure, mais des trognes ! L'air mauvais, toujours prêts à dégainer, les hommes de Pinkerton se rapprochent plus des hors la loi que des justiciers. Quant à ceux qui sont beaux, ils ont fait de la machination politique leur passe-temps. Vous allez prendre plaisir à détester ces personnages.
Malheureusement, deux choses "flinguent" l'album. le lettrage est par moment trop resserré, presque illisible. Quant aux couleurs, elles sont malheureusement trop appuyées. On comprend ce que Paolo Francescutto désirait faire : montrer l'ambiance du Western. La lumière qui illumine uniquement les visages, le teint basané des hommes de terrain. Un objectif louable, mais passablement raté.

Un premier tome intéressant malgré les défauts énoncés au-dessus. On espère que la suite balaiera ces coquilles pour que la série soit un succès.

PINKERTON
T1 DOSSIER JESSE JAMES-1875
AUTEUR : REMI GUERIN
DESSINATEUR : SEBASTIEN DAMOUR
COLLECTION : GRAFICA
EDITION : GLENAT
Lien : http://temps-de-livres.over-..