AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,32

sur 28 notes
5
6 avis
4
5 avis
3
3 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Dans ce tome deux, Elvira – chasseuse de vampire asociale et un peu psychopathe – traque toujours les suceurs de sang accompagnée de sa fine équipe. Leur tâche se complique lorsque l'état promulgue une loi encourageant l'emploi dans la fonction publique de Tolérés (vampires ayant accepté de boire du sang animal et de porter des colliers qui explosent s'ils se nourrissent de sang humain). Elvira n'apprécie guère d'avoir un vampire comme professeur et de ne pas pouvoir lui planter un pieu dans la poitrine, surtout quand des meurtres se succèdent au lycée Lincoln. Qui est le coupable? Tous les indices semblent pointer Elvira du doigt. Heureusement, la W-Pyr Killer peut compter sur l'Elvigang pour l'aider à résoudre ce mystère !

Il faut que je vous parle d'Elvira. Déjà, elle a un style d'enfer : sa chevelure rasée sur le côté, sa mèche blanche, son tatouage, ses vêtements d'inspiration punk-goth font d'elle une protagoniste super badass. Ensuite, son caractère bien trempé et sa propension à recourir à un vocabulaire fleuri voire à la violence comme moyen de communication en font une héroïne totalement anti-conformiste. Elle prend des décisions sans réfléchir aux conséquences. On l'aime pour ses prises d'initiatives inattendues et on la déteste pour exactement la même raison. :p Peu de romans peuvent se targuer d'avoir un personnage principal détestable que le lecteur apprécie autant.

Les personnages sont clichés à outrance, mais c'est pour ça qu'on les aime ! Belinda, le moulin à paroles, est aussi exaspérante qu'elle est douée en déguisements. Ludwig, l'intello geek binoclard, ne pense qu'à préserver et améliorer son capital intellectuel. On retrouve également des scènes typiquement américaines. le prologue du livre, par exemple, emmène le lecteur assister à un match de basket avec son lot de pom-pom girls et de supporters hystériques, le tout surmédiatisé.

Ce qui fait aussi sortir ce roman du lot, c'est son humour sans limites – de l'humour (comique, noir, absurde), des jeux de mots, des références et des parodies. Chaque lecteur y trouve son compte. Films, séries, musique : tout y passe mais rien n'en ressort indemne. le nom des chapitres à lui seul fait sourire : « Therharpie », « La mièvre du samedi noir » ou encore « Alimentaire, mon cher Watson ». En bref, j'ai ri de la première à la dernière page. Bonne humeur garantie !

Un autre point positif est la présence des illustrations noir et blanc de Diane Özdamar, qui ponctuent tout le récit. L'illustratrice a fait un super travail en retranscrivant l'univers et les personnages de la série. D'ailleurs, la couverture de ce tome deux dans les tons rouille (ou sang séché? :p ) est juste magnifique !

Ce deuxième tome explosif est aussi génial que le premier et j'en recommande vivement la lecture ! Une héroïne déjantée, du sang, du surnaturel, du suspense et de l'humour à gogo, que demander de plus pour passer un super moment de lecture ? Avec Elvira, les vampires n'ont qu'à bien se tenir !
Lien : https://livraisonslitteraire..
Commenter  J’apprécie          30
Elvira c'est un coup de poing d'éclate et de bonne humeur en pleine face, et ça fait du bien ! Percutant !

Lire ma chronique :
Lien : http://www.limaginarium.fr/m..
Commenter  J’apprécie          20
Mais quel plaisir de retrouver cette chère Elvira ! Quel personnage haut en couleur ! Rien que la scène d'ouverture est un régal pur et dur. Elle a le sens du spectacle et du timing !

Bref, Elvira est de retour dans ce second tome et elle fait face à un problème : des vampires tolérés sont autorisés à venir enseigner dans son lycée, et dire qu'elle n'est pas contente est un bel euphémisme ! Dans ce tome, nous retrouvons ses amis, Bellinda et Ludwig. Nous en apprenons un peu plus sur Bellinda puisque nous entrerons dans sa tête (elle est la narratrice de plusieurs chapitres). Et autant dire que je ne la voyais pas dérangée à ce point ! Elle est vraiment super bizarre... Ça ajoute un sacré contraste avec Elvira sans pour autant tomber dans le cliché de la méchante fille vs la gentille fille.

Dans ce tome, nous découvrons aussi une Elvira plus humaine car elle va se retrouver dans une fâcheuse posture où ses poings seront malheureusement impuissants. Victime d'un coup monté, nous partageons sa frustration et sommes démunis face à son avenir plus qu'incertain ! Son humour noir et ses répliques acides dont je suis si friande se sont ici retournés contre elle.

Le gros point positif, outre le ton humoristique et les références de l'auteur qui me parlent toujours autant, c'est la relation entre Elvira et Jericho. C'est tellement triste et touchant à la fois, c'est un crève coeur de les voir ensemble. Ralala comme quoi on peut avoir une histoire violente, drôle et poignante en même temps ;) Et donc nous avons droit à une révélation du feu de dieu à la fin ! Un WTF complet qui va devoir attendre la sortie du tome 3 pour être apaisé. Je ne m'y attendais absolument pas, chapeau à l'auteur pour cette révélation.

Sérieux, à quand la suite ? Cette série est une claque !
Lien : http://dryade-intersiderale...
Commenter  J’apprécie          13
Un super moment de lecture. On retrouve une Elvira encore plus badass et violente dans ce tome deux, que j'ai trouvé plus sombre que le premier -et ce n'est pas pour me déplaire ! Comme toujours, Mathieu maitrise le sujet et j'ai adoré toutes ces références à la popculture, en plus du bon gros fou rire avec Dentiers vs Zombies. Sérieux, il m'a vendu du rêve (et fait passer pour une folle dans le bus puisque je me bidonnais toute seule devant mon livre) bref, je le conseille !
Commenter  J’apprécie          10
Vous vous en souviendrez peut-être, Lage et moi vous présentions il y a un an et demi de ça un livre que nous avions adoré : Dead Time. Laissez-moi aujourd'hui vous parler de sa suite tant attendue : Jail Time, de Mathieu Guibé, paru en Avril 2016 aux Éditions du Chat Noir 😃


Cette fois encore, la composition du synopsis est telle que je ne peux que vous faire le plaisir de le citer textuellement, plutôt que de le faire avec mes propres mots :


« Pour certains, le lycée, c'est l'enfer. Pour moi, la situation s'est pourtant considérablement améliorée depuis que Ludwig, le savant fou prépubère, m'invente des armes sur mesure pour embrocher du vampire pendant que Belinda, sous les traits de ma prétendue avocate, me permet de toucher la prime de mes exécutions, avant ma majorité.


Mais bien entendu, il a fallu que les politiques s'en mêlent : je n'ai certainement pas besoin d'une réorientation gouvernementale quant à l'intégration des Tolérés. Ma bienveillante croisade anti-raclures multicentenaires dans les couloirs du bahut va être bien plus hard, s'il m'est dorénavant interdit d'exploser un ou deux de ces petits vampires à collier.


Dénuée de la fibre patriotique, née pour zoner du mauvais côté de la légalité, d'aucuns disent que je suis à deux doigts de verser dans le crime, ce qui se traduit maintenant par verser du sang de Toléré. Il faut bien l'admettre, ces gens sont loin d'avoir tort… »


Je le disais déjà à l'égard de Dead Time, mais question humour, ce second tome ne s'est pas laissé distancer par son prédécesseur ! Quel plaisir que de retrouver ce ton mordant et qui sait toujours appuyer là où ça fait rire - à ce jeu comme à beaucoup d'autres question littérature, Mathieu Guibé excelle. La nature humaine prend bien souvent plus cher que les vampires, qui se font pourtant tailler en pièces à chaque coin de rue, ce qui n'est pas peu dire. Même en grinçant des dents, il est impossible de ne pas se rendre à l'évidence distillée après chaque "étude de cas" 😂


Petite piqûre de rappel qui ne fait jamais de mal, rire de tout et de tout le monde est toujours possible et rudement efficace, quand cela est fait avec une verve humoristique dont on ne présente plus les nuances ni les degrés. L'auteur renouvelle ce postulat avec grâce et élégance, à l'image de son héroïne qui arriverait à vous présenter un bain de sang comme le plus raffiné des courants artistiques. Oui, certains points m'ont décroché la mâchoire, partie quant à elle à la recherche d'un respect pourtant déjà enterré, mais soyons honnêtes, comment résister quand cela est réalisé avec l'art et la manière ? 🤭


J'ai adoré retrouvé tous les personnages de l'Elvigang, car, il faut le dire, ils m'avaient bien manqué. le point de vue de Belinda abordé m'a régalé par son double-tranchant. On ne peut que saluer le paradoxe que représente cette fille, entre sa capacité à courber la réalité pour la faire plier selon sa perception et ses désirs, et ses fulgurances d'esprit qui en font quelqu'un de beaucoup moins nunuche et innocent que l'on voudrait bien nous le faire croire. Quant à Ludwig et sa science, eh bien, on ne s'habitue pas à son génie et à sa capacité à vous retourner le cerveau en quelques phrases rondement construites.


J'ai regretté de ne pas voir plus souvent Jéricho dans cet opus, non pas à cause d'un réel manque de présence, mais plutôt parce que ses furtives apparitions me l'ont rendu plus attachant que jamais. Son caractère me semble de plus en plus affirmé, mais sa douceur et sa manière de veiller sur Elvira me touchent énormément. Quelque chose me dit que mon intérêt pour lui risque d'être satisfait et même écorché dans le prochain tome - merci à ma dealeuse préférée pour ses mises en garde sur la question, je pars avec un profond manque de sécurité, surtout quand on connaît la personne derrière la plume 😏


Elvira ? Elvira me vend du rêve, que voulez-vous que je vous dise ! Son look, ses manières pourtant déplorables, sa répartie, son assurance, sa classe à toute épreuve, comment ne pas aimer cette fille un brin asociale ? On ne va pas se mentir, elle traîne bien quelques casseroles, mais ça ajoute sérieusement à son charme. Si je n'avais pas une peur panique de couper mes cheveux, pas sûr que je ne me serais pas laissée tenter par son audace capillaire 😎


Outre les personnages, l'intrigue qui se tisse au fil de cet opus m'a incroyablement plu, par sa propension à ne pas tomber dans une redite du premier tome. Si l'ambiance est familière et réconfortante, ne vous attendez pas à retrouver une pâle copie des précédents évènements. Même les références incessantes à la pop-culture dont je suis toujours aussi adepte se renouvellent et ne nous laissent pas une minute de répit. Personnellement, des références comme celle à Shawhank Redemption me cueillent sans aucune autre forme de procès.


La plume de Mathieu Guibé n'a décidément de cesse de m'étonner, car outre le fait de plonger à coeur perdu dans ses histoires, je ne m'émerveille qu'à chaque fois un peu plus de son sens de la description innée, délicieusement macabre et pleine de poésie, couplée à sa capacité à manier l'humour comme un flacon de nitroglycérine acheminé sur une route cahoteuse. Car oui, l'explosion (de rire) est fréquente. L'auteur ose, et ose tout, sans prendre de gants - ils ne feraient que gêner le maniement du pieu, après tout 💁‍♀️


Si Diane Özdamar a succédé à Élodie Marze aux manettes de l'illustration de ce roman, je dois avouer que son style s'est admirablement fondu aux précédentes créations et a même sublimé l'univers d'Elvira. Je suis tombée amoureuse des planches glissées ci et là tout du long, car toute l'essence du récit passe aisément en un seul coup d'oeil grâce à ces graphismes profonds et accrocheurs 🥰


En conclusion, il me tarde de lire le tome suivant et de mettre à mal mes émotions, car c'est bien de cela dont il va être question... La chute du tome m'a filé un petit coup au coeur et j'ai peur que ça ne soit pas que le premier d'une longue série. En tout cas, je ne sais pas si c'est grave, docteur, mais... j'ai hâte ! 😅



-----
🧛‍♀️🧟‍♀️
-----



Le petit mot de la fin 🖋

Ce retour sur « Elvira Time : Jail Time » n'est que le fruit d'une appréciation générale de la lectrice perdue au milieu d'une foule de tant d'autres que je suis. Les remarques, positives comme négatives, qui y sont établies ne sont que le reflet de mon avis personnel sur la question et ne sauraient s'autoproclamer références en la matière ☝

N'hésitez donc jamais à ouvrir vous-mêmes ce livre pour vous en faire votre propre avis et si je ne pouvais vous donner qu'un conseil, terminez-le quoi qu'il en soit, afin d'avoir toutes les cartes en mains pour vous prononcer sur la qualité de celui-ci dans son intégralité 😉

N'oublions jamais qu'un roman dont la lecture ne nous prend que quelques heures représente en réalité des mois de travail acharné de la part de l'auteur, qui a mis une importante part de lui dedans et qui a pris le risque d'exposer son bébé au reste du monde 💚
Lien : https://everytrickinthebooks..
Commenter  J’apprécie          00
La plume de Mathieu Guibé est toujours aussi addictive, plaisante et fluide. Il joue avec les clichés pour nous offrir une série qui n'a pas son pareil et ponctue son récit de références à la pop culture. Je dois d'ailleurs dire que j'ai juste explosé de rire en voyant le titre de l'épisode de Dentiers VS Zombies (bonus figurant après le dernier chapitre d'Elvira). Sa manière de nous raconter ses histoires est totalement décalée et bien différente de ce qu'on a pour habitude de lire. Ça ne passera pas forcément avec tout le monde, mais pour ma part, j'adhère à 100%, je suis totalement fan.
Mathieu Guibé reprend le célèbre mythe du vampire traité maintes et maintes fois en littérature adulte ou jeunesse, mais le réinvente à sa sauce, ce qui donne une série à la fois déroutante, captivante et explosive. J'adore sa vision des vampires et l'univers qu'il a su créer ici. Et puis, il faut reconnaître qu'il a mis la barre très haute avec ce quatuor de personnage principaux. Maintenant il ne me reste plus qu'à être patiente jusqu'à l'acquisition du tome 3 qui ne fera pas long feu dans ma PAL. Dès que je le reçois, je me jette littéralement dessus car cette fin... c'est juste pas possible. Je VEUX savoir!

En résumé, un second tome encore plus explosif que le premier. Une intrigue qui m'a surprise et convaincue. Des références à la pop culture et un humour décapant qui a su me charmer dès les premières lignes. Des personnages qui se découvrent davantage au lecteur et nous offre de jolis moments. de l'action, des rebondissements et des révélations qui n'ont pas fini de vous scotchez!
Lien : http://temps-pour-elle.blogs..
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (48) Voir plus



Quiz Voir plus

Vous avez dit vampires ?

Qui a écrit "Dracula" ?

Oscar Wilde
Bram Stoker
Arthur Conan Doyle
Mary Selley

15 questions
2063 lecteurs ont répondu
Thèmes : fantastique , vampiresCréer un quiz sur ce livre

{* *}