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Elvira Time tome 2 sur 4

Diane Özdamar (Illustrateur)
EAN : 9782375680032
218 pages
Editions du chat noir (02/04/2016)
4.32/5   28 notes
Résumé :
Pour certains, le lycée, c’est l’enfer. Pour moi, la situation s’est pourtant considérablement améliorée depuis que Ludwig, le savant fou prépubère, m’invente des armes sur mesure pour embrocher du vampire pendant que Belinda, sous les traits de ma prétendue avocate, me permet de toucher la prime de mes exécutions, avant ma majorité.

Mais bien entendu, il a fallu que les politiques s’en mêlent : je n’ai certainement pas besoin d’une réorientation gouv... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Voici le second tome des aventures d'Elvira Time, accompagné de Jericho, son meilleur ami, fantôme depuis un peu plus d'un an et le dénouement nous permettra d'en savoir un peu plus sur lui et sur ce qui a causé sa mort. Je spoile ? Il reste encore deux tomes ! Parfois, je me dis qu'Elvira a eu beau reprendre le flambeau tenu précédemment par son père, elle a beau être une tueuse de vampires aguerrie, elle manque singulièrement de sens de l'observation. Oui, je sais, c'est plus facile à lire qu'à vivre.
J'aime beaucoup Elvira mais je crois que j'apprécie encore plus Belinda, prototype même de la lycéenne un peu gourde, juste un peu, qui a une forte tendance à tomber amoureuse des bad boy, en l'occurrence, des bad vampires (j'allais écrire "vlad", cela revient quasiment au même) et qui est une excellente comédienne. Je me demande d'ailleurs quelle carrière elle pourra embrasser plus tard. Elle fait toujours de son mieux pour aider Elvira, même si celle-ci ... reste Elvira.
Le roman commence fort, et plus forte encore est la révélation qui suivra : oui, le gouvernement veut intégrer les tolérés, et quoi de mieux que de leur offrir un poste au lycée. Elvira n'apprécie pas, et elle mettra tout en oeuvre pour le montrer. Problème : il en est d'autres qui mettront tout en oeuvre pour la neutraliser.
Je ne vous dirai pas "il est des pages difficiles à lire", sauf si vous êtes allergiques au sang et aux débris vampiriques. Je vous dirai que Jail Time revisite les thèmes du procès (vive un système judiciaire pas du tout corrompu) et du séjour en prison, sans pour autant que cela soit le centre du roman - même si Elvira risque gros. Mais peut-être risquer plus que sa vie, ce qu'elle fait déjà ?
A suivre....
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Vous vous en souviendrez peut-être, Lage et moi vous présentions il y a un an et demi de ça un livre que nous avions adoré : Dead Time. Laissez-moi aujourd'hui vous parler de sa suite tant attendue : Jail Time, de Mathieu Guibé, paru en Avril 2016 aux Éditions du Chat Noir 😃


Cette fois encore, la composition du synopsis est telle que je ne peux que vous faire le plaisir de le citer textuellement, plutôt que de le faire avec mes propres mots :


« Pour certains, le lycée, c'est l'enfer. Pour moi, la situation s'est pourtant considérablement améliorée depuis que Ludwig, le savant fou prépubère, m'invente des armes sur mesure pour embrocher du vampire pendant que Belinda, sous les traits de ma prétendue avocate, me permet de toucher la prime de mes exécutions, avant ma majorité.


Mais bien entendu, il a fallu que les politiques s'en mêlent : je n'ai certainement pas besoin d'une réorientation gouvernementale quant à l'intégration des Tolérés. Ma bienveillante croisade anti-raclures multicentenaires dans les couloirs du bahut va être bien plus hard, s'il m'est dorénavant interdit d'exploser un ou deux de ces petits vampires à collier.


Dénuée de la fibre patriotique, née pour zoner du mauvais côté de la légalité, d'aucuns disent que je suis à deux doigts de verser dans le crime, ce qui se traduit maintenant par verser du sang de Toléré. Il faut bien l'admettre, ces gens sont loin d'avoir tort… »


Je le disais déjà à l'égard de Dead Time, mais question humour, ce second tome ne s'est pas laissé distancer par son prédécesseur ! Quel plaisir que de retrouver ce ton mordant et qui sait toujours appuyer là où ça fait rire - à ce jeu comme à beaucoup d'autres question littérature, Mathieu Guibé excelle. La nature humaine prend bien souvent plus cher que les vampires, qui se font pourtant tailler en pièces à chaque coin de rue, ce qui n'est pas peu dire. Même en grinçant des dents, il est impossible de ne pas se rendre à l'évidence distillée après chaque "étude de cas" 😂


Petite piqûre de rappel qui ne fait jamais de mal, rire de tout et de tout le monde est toujours possible et rudement efficace, quand cela est fait avec une verve humoristique dont on ne présente plus les nuances ni les degrés. L'auteur renouvelle ce postulat avec grâce et élégance, à l'image de son héroïne qui arriverait à vous présenter un bain de sang comme le plus raffiné des courants artistiques. Oui, certains points m'ont décroché la mâchoire, partie quant à elle à la recherche d'un respect pourtant déjà enterré, mais soyons honnêtes, comment résister quand cela est réalisé avec l'art et la manière ? 🤭


J'ai adoré retrouvé tous les personnages de l'Elvigang, car, il faut le dire, ils m'avaient bien manqué. le point de vue de Belinda abordé m'a régalé par son double-tranchant. On ne peut que saluer le paradoxe que représente cette fille, entre sa capacité à courber la réalité pour la faire plier selon sa perception et ses désirs, et ses fulgurances d'esprit qui en font quelqu'un de beaucoup moins nunuche et innocent que l'on voudrait bien nous le faire croire. Quant à Ludwig et sa science, eh bien, on ne s'habitue pas à son génie et à sa capacité à vous retourner le cerveau en quelques phrases rondement construites.


J'ai regretté de ne pas voir plus souvent Jéricho dans cet opus, non pas à cause d'un réel manque de présence, mais plutôt parce que ses furtives apparitions me l'ont rendu plus attachant que jamais. Son caractère me semble de plus en plus affirmé, mais sa douceur et sa manière de veiller sur Elvira me touchent énormément. Quelque chose me dit que mon intérêt pour lui risque d'être satisfait et même écorché dans le prochain tome - merci à ma dealeuse préférée pour ses mises en garde sur la question, je pars avec un profond manque de sécurité, surtout quand on connaît la personne derrière la plume 😏


Elvira ? Elvira me vend du rêve, que voulez-vous que je vous dise ! Son look, ses manières pourtant déplorables, sa répartie, son assurance, sa classe à toute épreuve, comment ne pas aimer cette fille un brin asociale ? On ne va pas se mentir, elle traîne bien quelques casseroles, mais ça ajoute sérieusement à son charme. Si je n'avais pas une peur panique de couper mes cheveux, pas sûr que je ne me serais pas laissée tenter par son audace capillaire 😎


Outre les personnages, l'intrigue qui se tisse au fil de cet opus m'a incroyablement plu, par sa propension à ne pas tomber dans une redite du premier tome. Si l'ambiance est familière et réconfortante, ne vous attendez pas à retrouver une pâle copie des précédents évènements. Même les références incessantes à la pop-culture dont je suis toujours aussi adepte se renouvellent et ne nous laissent pas une minute de répit. Personnellement, des références comme celle à Shawhank Redemption me cueillent sans aucune autre forme de procès.


La plume de Mathieu Guibé n'a décidément de cesse de m'étonner, car outre le fait de plonger à coeur perdu dans ses histoires, je ne m'émerveille qu'à chaque fois un peu plus de son sens de la description innée, délicieusement macabre et pleine de poésie, couplée à sa capacité à manier l'humour comme un flacon de nitroglycérine acheminé sur une route cahoteuse. Car oui, l'explosion (de rire) est fréquente. L'auteur ose, et ose tout, sans prendre de gants - ils ne feraient que gêner le maniement du pieu, après tout 💁‍♀️


Si Diane Özdamar a succédé à Élodie Marze aux manettes de l'illustration de ce roman, je dois avouer que son style s'est admirablement fondu aux précédentes créations et a même sublimé l'univers d'Elvira. Je suis tombée amoureuse des planches glissées ci et là tout du long, car toute l'essence du récit passe aisément en un seul coup d'oeil grâce à ces graphismes profonds et accrocheurs 🥰


En conclusion, il me tarde de lire le tome suivant et de mettre à mal mes émotions, car c'est bien de cela dont il va être question... La chute du tome m'a filé un petit coup au coeur et j'ai peur que ça ne soit pas que le premier d'une longue série. En tout cas, je ne sais pas si c'est grave, docteur, mais... j'ai hâte ! 😅



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🧛‍♀️🧟‍♀️
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Le petit mot de la fin 🖋

Ce retour sur « Elvira Time : Jail Time » n'est que le fruit d'une appréciation générale de la lectrice perdue au milieu d'une foule de tant d'autres que je suis. Les remarques, positives comme négatives, qui y sont établies ne sont que le reflet de mon avis personnel sur la question et ne sauraient s'autoproclamer références en la matière ☝

N'hésitez donc jamais à ouvrir vous-mêmes ce livre pour vous en faire votre propre avis et si je ne pouvais vous donner qu'un conseil, terminez-le quoi qu'il en soit, afin d'avoir toutes les cartes en mains pour vous prononcer sur la qualité de celui-ci dans son intégralité 😉

N'oublions jamais qu'un roman dont la lecture ne nous prend que quelques heures représente en réalité des mois de travail acharné de la part de l'auteur, qui a mis une importante part de lui dedans et qui a pris le risque d'exposer son bébé au reste du monde 💚
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J'avais beaucoup aimé Even dead thing feel your love de Mathieu Guibé, un livre plutôt sombre sur les vampires faisant penser aux romans gothiques du 19 ème siècle. Avec Elvira, l'auteur est passé du côté obscur de la force euh, en fait a fait l'inverse total en matière de façon de traiter les vampires. Avec Elvira, même s'il y a un fond de sérieux, on est clairement dans le registre de l'humour et du second degré et dans celui des séries télé. On pense bien sûr à la série culte Buffy contre les Vampires, même si Elvira n'est pas une élue dotée de supers pouvoirs. Mais la bande qui s'est constituée autour de l'héroïne fait clairement penser à Buffy et à ses amis. Il y aussi un petit côté Veronica Mars (je dis peut être ça parce que je suis en plein dans la saison 2 en ce moment), avec le personnage de Belinda qui aime prendre de fausses identités pour les besoins de l'histoire et pour aider son amie. Si vous voulez vous amusez en lisant un roman sur des vampires Elvira est fait pour vous! (surtout si vous êtes un peu geek sur les bords et aimez bien les héroïnes badass)

Ce livre est la suite du premier mais il peut presque se lire indépendamment, bien sûr on cernera mieux les personnages si on a lu le premier mais on comprendra tout sans souci. L'illustratrice de ce tome a changé par rapport au premier. Élodie Marze a été remplacée par Diane Ozdamar qui était présente aux Imaginales 2016 et a réalisée une partie de la fresque. Il y a d'ailleurs un peu plus de dessins dans ce tome que dans le premier et les marques pages offerts avec le livre sont d'une très belle qualité.

On retrouve les mêmes personnages que dans le premier, sorte de scooby gang improbable composé d'une tueuse de vampires, d'un geek surdoué, d'une adolescente timide mais pas que, et d'un fantôme meilleur ami. On y retrouve également le même humour basé sur des jeux de mots et du second degré. Les jeux de mots sur pieux sont bien sûr nombreux et quoique facile, ils font leur petit effet. Elvira est toujours le narrateur principal mais, nouveauté, certains chapitres sont racontés par Belinda. le changement de style entre les chapitres selon la narratrice est très bien fait. le style pour Elvira est nerveux et plein de second degré alors que pour Belinda il est plus neutre avec moins d'humour. Leurs personnalités apparaissent bien au travers des chapitres grâce à l'écriture. On se rend ainsi compte que Belinda a un petit côté coquin et on en apprend un peu plus sur elle et sa manière de voir les choses dans ce tome. Peut être que le tome 3 fera de même avec Ludwig, ça pourrait être sympa de voir les événements au travers du regard de Ludwig, le geek surdoué fan de comics.

Comme pour le premier tome, l'histoire est assez simple et aurait pu être un peu plus développée. Mais ce n'est pas vraiment ce qui fait l'attrait des romans. Dans ce tome, il y a l'apparition d'un nouveau « méchant » certainement un personnage récurrent comme dans les séries. Elvira est clairement écrit en référence aux séries télé avec la mention saison 1 sur le premier roman. La référence se poursuit aussi avec la nouvelle dentiers versus zombies présente à la fin du roman qui parodie cette fois 50 nuances de Grey.

Ce second tome est aussi l'occasion d'en apprendre un peu plus sur le passé d'Elvira et de Jericho. Il ouvre également pas mal de pistes pour la suite. Il est notamment prévu 4 romans en tout de cette série. le roman se lit presque d'un trait, il est assez court et les actions s'enchainent sans temps mort. L'univers est à la fois très rock'n'roll et truffé de références à la culture geek. La fin est un peu rapide mais on est vraiment plongé dans un univers digne d'une série télé où on envie de rester et que l'on aimerait suivre pendant plusieurs saisons. le roman est plein d'humour et les changements de narratrices apporte beaucoup à ce nouveau tome. Si vous ne connaissez pas Elvira et que vous avez envie d'un roman fun et qui se lit très bien, je vous recommande vraiment ces 2 tomes. En espérant que l'auteur publie la suite très vite🙂
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Dans ce tome deux, Elvira – chasseuse de vampire asociale et un peu psychopathe – traque toujours les suceurs de sang accompagnée de sa fine équipe. Leur tâche se complique lorsque l'état promulgue une loi encourageant l'emploi dans la fonction publique de Tolérés (vampires ayant accepté de boire du sang animal et de porter des colliers qui explosent s'ils se nourrissent de sang humain). Elvira n'apprécie guère d'avoir un vampire comme professeur et de ne pas pouvoir lui planter un pieu dans la poitrine, surtout quand des meurtres se succèdent au lycée Lincoln. Qui est le coupable? Tous les indices semblent pointer Elvira du doigt. Heureusement, la W-Pyr Killer peut compter sur l'Elvigang pour l'aider à résoudre ce mystère !

Il faut que je vous parle d'Elvira. Déjà, elle a un style d'enfer : sa chevelure rasée sur le côté, sa mèche blanche, son tatouage, ses vêtements d'inspiration punk-goth font d'elle une protagoniste super badass. Ensuite, son caractère bien trempé et sa propension à recourir à un vocabulaire fleuri voire à la violence comme moyen de communication en font une héroïne totalement anti-conformiste. Elle prend des décisions sans réfléchir aux conséquences. On l'aime pour ses prises d'initiatives inattendues et on la déteste pour exactement la même raison. :p Peu de romans peuvent se targuer d'avoir un personnage principal détestable que le lecteur apprécie autant.

Les personnages sont clichés à outrance, mais c'est pour ça qu'on les aime ! Belinda, le moulin à paroles, est aussi exaspérante qu'elle est douée en déguisements. Ludwig, l'intello geek binoclard, ne pense qu'à préserver et améliorer son capital intellectuel. On retrouve également des scènes typiquement américaines. le prologue du livre, par exemple, emmène le lecteur assister à un match de basket avec son lot de pom-pom girls et de supporters hystériques, le tout surmédiatisé.

Ce qui fait aussi sortir ce roman du lot, c'est son humour sans limites – de l'humour (comique, noir, absurde), des jeux de mots, des références et des parodies. Chaque lecteur y trouve son compte. Films, séries, musique : tout y passe mais rien n'en ressort indemne. le nom des chapitres à lui seul fait sourire : « Therharpie », « La mièvre du samedi noir » ou encore « Alimentaire, mon cher Watson ». En bref, j'ai ri de la première à la dernière page. Bonne humeur garantie !

Un autre point positif est la présence des illustrations noir et blanc de Diane Özdamar, qui ponctuent tout le récit. L'illustratrice a fait un super travail en retranscrivant l'univers et les personnages de la série. D'ailleurs, la couverture de ce tome deux dans les tons rouille (ou sang séché? :p ) est juste magnifique !

Ce deuxième tome explosif est aussi génial que le premier et j'en recommande vivement la lecture ! Une héroïne déjantée, du sang, du surnaturel, du suspense et de l'humour à gogo, que demander de plus pour passer un super moment de lecture ? Avec Elvira, les vampires n'ont qu'à bien se tenir !
Lien : https://livraisonslitteraire..
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Ma lecture du premier opus remonte déjà à 2015 (oups), mais je me souviens avoir bien aimé ce petit voyage teinté de beaucoup d'humour. du coup, dès que le tome 2 est sorti, je n'ai pas hésité pour me le procurer ! Si j'ai bien aimé retrouver cet univers, cette fois, néanmoins, j'ai un peu moins accroché à l'humour que j'ai trouvé lourd et inapproprié à des moments.

Alors qu'Elvira commence enfin à s'habituer à la présence de Ludwig, un jeune garçon savant fou prépubère, et à Belinda, une jeune fille solitaire et un peu en marge de la société, une nouvelle arrive au lycée qui a tout pour lui déplaire : des Tolérés vont venir travailler en tant que profs, sous la demande des politiques. Des hommes devenus vampires mais qui arrivent à se contrôler. Mais pour Elvira, c'est tout simplement impossible. Les instincts animaux sont toujours les plus forts.

Bon, je ne vais pas vous le cacher : même si pour moi l'humour était bien trop lourd et parfois inapproprié, il n'en est pas moins que j'ai aimé retrouver les personnages et une nouvelle intrigue. Et surtout, l'originalité de cette série, à savoir que Elvira est une adolescente chasseuse de vampires et acceptée en tant que telle dans son lycée. Tout le monde sait ce qu'elle fait quand elle n'est pas en cours, et cette idée de le mettre en avant et clairement le point fort de cette série.

Elvira a un caractère bien trempé, il faut l'avouer. Elle n'a pas la langue dans sa poche et montre quand quelque chose ne lui plaît pas. Je vous avoue que je suis assez jalouse de ce trait de caractère, même s'il est un peu tout feu tout flamme. Ça passe ou ça casse, comme on dit ! Mais.. il y a quelque chose dans ce caractère qui me met mal à l'aise, qui me plaît déjà un peu moins : elle est sans filtre, et pour tout le monde. Même pour ses amis. Surtout envers eux, en fait. A plusieurs reprises, j'ai trouvé qu'elle était assez injuste avec eux, n'hésitant pas à se foutre d'eux, à les ridiculiser et les insulter. Et j'ai trouvé ça assez triste qu'elle veuille être la meilleure, et en même temps, se sentir en position de faiblesse face à ceux qui la soutiennent...

Quant à l'intrigue en elle même, elle m'a bien plu, même si j'avais deviné qui était l'auteur de quelques méfaits occasionnés durant le roman (pour ne pas spoiler). En réalité, il n'y a pas vraiment de suspense de ce côté là, et c'est un peu dommage. J'aurais aimé avoir cette idée en tête de vouloir mener moi aussi cette enquête de mon côté. Mais les indices étaient visiblement trop présents pour y parvenir. Néanmoins, tout le fil conducteur est intéressant à suivre et j'ai pris tout de même un certain plaisir à voir où tout cela allait les mener.

Mais ce qui m'a le plus plu, voire touchée, c'est la relation entre Elvira et Jericho, son meilleur ami devenu fantôme. C'est un petit mélange d'émotions que l'on vit. On est touchés, on rit, on est tristes, on a le coeur serré. L'auteur arrive à bien nous immerger dans cette amitié si particulière, mais si forte à la fois. ​

​En résumé, un tome 2 que j'ai apprécié, malgré une note d'humour un peu trop présente et lourde à mon goût. L'intrigue est bien menée, même si pour ma part, j'avais deviné qui était le grand méchant ! Néanmoins, je lirai avec plaisir le tome 3, d'autant plus qu'il est sur Jericho et que ce personnage m'intrigue !

Lien : http://lire-une-passion.weeb..
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
J'avais proposé à l'officier chargé de tirer mon portrait pour mon casier judiciaire - notez que c'était une première - d'écrire "I'm with stupid" sur mon petit panneau identificateur. Il n'avait pas souri, pas plus lorsque je lui avait demandé de faire une petite marque au feutre sur l'échelle des tailles pour voir si j'aurais grandi lors de ma prochaine visite.
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Jericho n'avait jamais été très éloquent, mais depuis qu'il était mort, il se permettait quelques libertés orales bien plus directes que ses anciennes attaques sournoises de grand timide. J'avais pas vu le coup venir, et si je n'avais pas eu le froid, le café et l'alcool qui s'y mélangeait, j'aurais été bien à courts d'excuses vaseuses pour justifier la chaleur qu’irradiait mes pommettes. Bêtement, je portai la main à ma joue, comme pour vérifier. Le geste eut pour effet d'accentuer son sourire, victorieux une brève seconde, puis qui revint en coin, sous l'apparence de ce petit rictus compatissant qui me faisait craquer à chaque fois.
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_ Que fais-tu ?
_ Mon boulot ?
_ Mais tu retires toujours les crocs par une procédure post-mortem !
_ C'est un vampire, c'est du pareil au même.
_ Pas en terme de nociception !
_ Tu m'énerves avec tes mots compliqués. Tu filerais une migraine à un cachet d'aspirine, m'exclamai-je en dégainant mon pieu et en le plantant profondément dans la cage thoracique.
_ De sensation de douleur, explicita le petit génie.
_ Elle n'a plus mal là, pour ceux qui s'en soucieraient, conclus-je alors que le mur vomissait une bouillie d'hémoglobine dans le coffre de mon pick-up.
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On va profiter des caméras pour l'expliquer une bonne fois pour toutes : les humains n'explosent pas quand ils reçoivent une flèche en plein cœur, exception faire des pointes explosives - marque déposée John Rambo, entreprise de dentelle et d'ouvrages fins -, par contre les vampires oui. Quand bien même vous avez été émus par ce simili de retrouvailles, je lui ai bel et bien sauvé la vie, affirmai-je en désignant la belle au bois saignant qui comatait sur la dépouille de son père. C'était Elvira Time, chasseuse de vampires, et à vous les studios!
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Flatté? Toi? S'était-il un jour regarder dans la glace... Bien sûr que j'allais t'imaginer me décrocher la lune pour me séduire, idiot! Mais qu'est-ce qu'il est beau quand même, avec son regard noisette mutin et sage à la fois, délicatement surligné par des sourcils parfaits. Le teint halé de sa peau me récitait les contes des mille et une nuits - que j'aurais bien passées dans son lit - et des rêves bleus sous la lune d'Agrabah : je voulais bien frotter n'importe quelle lampe pour voir son génie.
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Videos de Mathieu Guibé (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Mathieu Guibé
Pour sa cinquième édition, le Prix des lecteurs Babelio a une nouvelle fois récompensé 10 livres dans 10 genres différents, lors d'une soirée de remise des prix avec pour thème le Livre de la Jungle. Félicitations aux lauréats et un grand merci aux 14 000 votants !
Retrouvez ici les 100 sélectionnés pour le Prix 2023, ainsi que les 10 lauréats par catégorie : https://www.babelio.com/prix-babelio Plus de détails sur le Prix Babelio : https://www.babelio.com/article/2355/Prix-Babelio-2023--Decouvrez-les-laureats
Et voici les lauréats dans les 10 catégories : - Jeune adulte : Nine Gorman et Mathieu Guibé pour Just wanna be your brother (Albin Michel) - Non-fiction : Simone Veil pour Seul l'espoir apaise la douleur (INA/Flammarion) - Littérature française : Mélissa Da Costa pour Les Femmes du bout du monde (Albin Michel) - Manga : Ichigo Takano pour Orange, tome 7 (Akata). - Jeunesse : Baptiste Beaulieu et Qin Leng pour Les gens sont beaux (Les Arènes) - Bande dessinée : Joris Chamblain et Anne-Lise Nalin pour le Coeur en braille (Dargaud) - Imaginaire : Stephen King pour Conte de fées (Albin Michel). - Roman d'amour : Sarah Rivens pour Captive, tome 2 (Hachette Lab) - Littérature étrangère : Bernhard Schlink pour La Petite-Fille (Gallimard) - Polar & Thriller : Maxime Chattam pour La Constance du prédateur (Albin Michel)
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