Toute femme a ses secrets.
La magie la plus puissante est celle en laquelle on croit.
Rome n’est qu’un village, les choses ne restent jamais secrètes bien longtemps.
La discrétion était le meilleur gage de réussite d’une conspiration.
L’adversité et les humiliations avaient donné naissance à un être nouveau, un phœnix aux ailes aussi noires que la vengeance. Le maître avait rassemblé autour de lui un petit cercle de puissants frustrés qui partageaient sa haine et son désir de revanche. Patiemment, un par un, il les avait influencés et manipulés pour que chacun d’entre eux prenne sa place dans la partie qui s’annonçait. Englué dans les fils de la toile, l’ennemi ne pourrait pas échapper au destin tragique que lui avait concocté le maître, avec une infinie patience. Il ne lui restait plus qu’à trouver le glaive qui percerait le flanc et c’était peut-être fait.
Patiemment, comme une araignée tisse sa toile, il nouait inexorablement les fils du destin de l’ennemi. Il le haïssait, à telle enseigne que chacun de ses actes, chacune de ses pensées, n’avait d’autre but que l’assouvissement de sa vengeance. Il avait tant à lui faire payer, ces longues années de souffrances et de déchéance, la misère, la maladie… L’ennemi lui avait enlevé tout ce qu’il chérissait mais, ce faisant, il lui avait fait un cadeau inestimable.
L’esprit de l’homme a tendance à lui jouer des tours, surtout en ce qui concerne les affaires… disons « de cœur ». Il pare souvent la belle d’un fatras de fantasmes qui disparaissent après la consommation de l’objet de nos désirs.
— Elle est superbe, une incarnation de Vénus…
— N’oublie pas que, sous les atours et les ornements il n’y a jamais qu’une louve, rien qu’une louve.
C’est dans la nature de notre peuple que de dominer les autres, nous leur apportons les bienfaits de notre civilisation !
...nul ne peut savoir ce dont sera fait l’avenir, quoiqu’en disent les augures.